Chapitre 55

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  - Vous avez pris des risque monsieur Kreighton, déclara le médecin en rangeant son matériel ; Vous avez eu beaucoup de chances de ne pas faire une hémorragie plus importante.

Forçant sur son bras depuis plusieurs heures, Klaus avait rouvert sa plaie à l'extrémité de son épaule.

- Il n'a rien alors ? Demanda-t-elle Meredyce qui marchait en long en large et en travers depuis près de dix minutes.

- Le stresse n'est pas bon pour le bébé, gronda-t-il en l'obligeant à s'arrêter ; Je vais bien Meredyce.

Inquiète par tout ce sang qui avait coulé, Meredyce se sentait mal et nauséeuse. Elle se remémora le sang qui avait coulé le jour du meurtre dont elle avait été témoin.

- Il va bien, assura le médecin avec un regard confiant ; Il lui faut du repos et surtout qu'il ne s'amuse pas à jouer les héros dans les prochaines vingt-quatre heures.

Le médecin jeta un regard mécontent à son patient et remit ses lunettes.

Meredyce se passa une main dans ses cheveux moites et raccompagna le médecin jusqu'à l'entrée.

En remontant l'escalier, Klaus était au téléphone et débitait dans un italien rapide et précis dont l'accent était pour ainsi dire...très sexy.

- Le médecin vient de dire qu'il te fallait du repos ! Gronda-t-elle en lui arrachant le téléphone des mains.

Klaus leva un sourcil amusé et mit sa main derrière sa nuque, tel un dieu grec, robuste et empli de virilité.

- J'étais en train de commandait italien, si tu veux bien dire au livreur que je prendrais comme dessert des Baci di Dama.

Rouge comme une pivoine, Meredyce entendit livreur en question parlait dans le téléphone sous le rire puissant de Klaus. Confuse elle lui rendit en le foudroyant du regard.

- Tu veux goûter aux Taralli mi amore, lança-t-il avec un sourire en coin.

Meredyce croisa les bras contre sa poitrine. Lorsqu'il raccrocha, il tendit sa main pour qu'elle y glisse la sienne. Incapable de résister elle se laissa tomber sur le lit pour se blottir contre son torse.

- Tu m'as fait peur Klaus.

En guise de réponse il expira lentement.

- Lorsque Edouardo m'a dis que tu n'étais pas à la villa j'ai complètement paniqué.

Klaus repensait encore à la douleur qui l'avait empêché de respirer. Il s'était imaginé toutes sortes de scénario et aucun ne lui avait prédit qu'elle était avec Tara. Pendant un moment, il avait crû la perdre pour de bon.

- J'ai crû que je t'avais perdu cara mia.

Elle redressa la tête pour poser son menton sur son torse.

- Il m'en faut plus pour partir Klaus, confia-t-elle en passant son index sur sa mâchoire volontaire.

Klaus plongea sa main dans ses cheveux roux et flamboyant. Dio...qui aurait pu lui prédire un tel bonheur après cette vie terne et sordide. C'était comme si une page venait de s'ajouter à son livre. La plus belle page, se dit Klaus en dévisageant ses beaux yeux clairs.

- Je t'aime Meredyce, tu es la femme de ma vie.

Les yeux de Meredyce s'emplirent de larmes et ne fit rien pour les arrêter car c'était pour lui, la plus belle des déclarations. Il n'avait besoin de rien d'autre que cette femme forte et courageuse qui l'avait sauvé de la noirceur qui constituait son univers. Elle était clarté, la joie, l'espoir.

Pour l'honneur de Klaus Kreighton ( Dangereuse obsession )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant