Le lendemain matin c'est sidéré qu'il entra dans la chambre voisine à la sienne et la trouva là, étendue sur le lit après seize heures de sommeil en continu. Il ne pu s'empêcher de ressentir un pincement au cœur de la voir si fatiguée alors que dans ses yeux bleus turquoises noyés d'un vert émeraude, il pouvait y voir l'envie, une femme combative qui voulait sourire à la vie. Toute la nuit Klaus avait fait des aller-retour dans sa chambre pour s'assurer qu'elle allait bien. Il avait dû interrompre le cours de ses pensées à la fois intimes et inappropriées à plusieurs reprises au cours de la nuit. Combien de fois avait-il dû résister à la tentation de la caresser, de l'embrasser ? Combien de fois s'était-il réveillé tourmenté par le désir ?
Lâchant un juron dans la pénombre, Klaus boutonna sa chemise en se dirigeant vers le grand rideau et l'écarta pour laisser la lumière fendre la chambre. Hélas, la belle jeune femme dormait à point fermé, bouche en cœur, ses cheveux éparses sur l'oreiller. Klaus inspira bruyamment et décida de la réveiller. Autrement dit...il s'apprêtait à réveiller le désir qui le tenaillait.
D'abord il la secoua doucement. Rien. Il eut même peur qu'elle ne se réveille jamais avant d'écraser sa bouche sur la sienne, les yeux grands ouverts. Elle ouvrit les siens, battit énergiquement des cils comme un papillon sortit de sa chrysalide puis écarquilla les yeux.
- Bonjour la belle au bois dormant, chuchota-t-il en s'écartant pour se remettre sur ses jambes.
- Quelle heure est-il ? Demanda-t-elle d'une voix ensommeillé.
- Huit-heurte du matin.
Le papillon s'agita sur le lit pour rependre l'équilibre en jetant un regard ahuri autour d'elle.
- J'ai dormi...
- Seize heures d'affilés sans jamais te réveiller, termina-t-il à sa place en passant sa cravate autour de son cou.
Meredyce se tint la tête d'une main. Elle aurait pu ne jamais se réveiller tant ce lit était confortable. Ses lèvres lui piquaient. Le baiser ensorcelant de Klaus avait encore eu raison d'elle. Il avait cet air sans arrêt sérieux. En fait, Klaus avait le pouvoir d'intimider n'importe qui. Il avait même réussi à s'immiscer dans ses rêves. Son regard se posa sur elle encore plus pénétrant que la veille.
- Tu trouveras une nouvelle tenue dans la salle de bain, déclara l'homme au regard hypnotique ; Rejoins-moi quand tu seras prêté.
Oui très bonne idée, songea-t-elle le cœur battant à tout allure.
- Me...merci...
Il sentait si bon, il était si viril dans cette tenu qu'elle chancela sur le lit comme le petit chaperon rouge offerte au loup. Sa respiration s'accéléra soudain lorsqu'il s'approcha lentement d'elle et lui attrapa le menton.
- Tu te sens disposée à travailler tu es sûre ? S'informa-t-il en examinant son visage.
- Évidemment ! S'exclama-t-elle en feignant une attitude dégagée.
Il inclina la tête et disparu tout simplement.
Partagée entre la déception et le soulagement, Meredyce fila dans la salle de bain pour prendre une douche dans l'immense douche à l'italienne et profita des jets relaxants quelques minutes puis se drapa dans une serviette en coton. Son euphorie retomba la seconde suivante en apercevant sur le lavabo, des produis pour femme une brosse à dent et une brosse à cheveux. Combien de femmes étaient passées par cette chambre avant d'atterrir dans la sienne ? Un sentiment de dégoût marqua ses lèvres. Elle resserra la serviette autour de son corps, honteuse d'avoir crû qu'il s'intéressait à elle différemment des autres femmes. Refusant de craquer, Meredyce ravala son chagrin et prit la brosse à cheveux.
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Pour l'honneur de Klaus Kreighton ( Dangereuse obsession )
RomansaKkaus Kreighton....Ce nom hante les nuits de Meredyce depuis cinq ans. Cet homme que l'on a rendu coupable d'un crime dont elle a été témoin. Mais était-ce vraiment l'homme qu'elle a vu dans l'ombre cette nuit-là ? Qui était cet inconnu qui l'a cach...