Chapitre 39

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Bonsoir,

J'espère que vous allez bien ?

Encore une fois, wattpad était hors circuits. J'ai eu de nombreuses difficultés à publier ces deux derniers jour. Impossible d'accéder à mes œuvres pour publier, j'espère que vous avez pu voir le chapitre 38 sans trop de difficultés.

Un gros bisous à vous ! Je vous souhaite une bonne lecture.


Lui offrant un baiser aérien, il posa ses mains sur son visage alors qu'un feu intense exacerbait ses sens. Son cœur battait si fort qu'elle crut ne jamais pouvoir l'apaiser. Elle crut défaillir lorsque son baiser devint subitement exigeant, pressant et possessif. Une raideur tenaillait Klaus entre ses jambes, il dévora ses lèvres comme si c'était la première fois. Enivré par le déluge de sensations qui se diffusait en lui, Klaus s'arrêta brutalement et quitta la cuisine pour se diriger vers l'ascenseur. Il bloqua l'accès, verrouilla toutes les portes susceptibles de s'ouvrir. La jeune femme le regardait incrédule, les pupilles dilatées. Jamais une femme lui avait fait ressentir un tel désir au point d'en avoir mal. Elle haletait, facilement réactive à ses baisers, comme si elle les attendait chaque seconde. Il se nourrissait de chacun de ses soupirs. Chaque muscle de son corps se tendirent sous la violence du baiser qu'il posa sur ses lèvres entrouvertes.

- Le...les pâtes je....

Klaus agrippa ses hanches pour la soulever. Son but était de parvenir jusqu'au canapé mais il n'y parvint pas. Il l'allongea sur le tapis et arracha sa robe rouge. Son cri fouetta son désir un peu plus. Elle le réclamait des yeux. Son corps se cambra...magnifique...nacré et d'une douceur incroyable. Klaus l'admira d'abord en survolant son corps de ses mains puis la prit par la taille après avoir rassemblé ses esprits. Il était hors de question qu'il lui fasse l'amour à même le sol. Meredyce méritait d'être allongée sur un lit confortable, cheveux auréolés autour de son beau visage. Soudain, incapable de retenir ses forces mystérieuses qui l'habitaient depuis le premier jour, Klaus se déshabilla entièrement pour la rejoindre. Il glissa ses mains sur ses hanches afin de lui faire nouer ses jambes autour de ses reins. Sans perdre un instant il se laissa mouvoir en elle tout en enregistrant ses gémissements. Un râle de plaisir s'échappa de ses lèvres. Les yeux arrimés aux siens, sa belle amante gémissait à mesure qu'il accélérait le rythme. Nouant ses mains sur sa taille, il captura fiévreusement ses lèvres pour jouir de ses halètements erratiques puis emprisonna ses poignets au-dessus de sa tête.

- Regarde-moi querida, ordonna-t-il d'une voix éraillée par l'orgasme qui monta dans sa gorge.

Immédiatement, elle rouvrit les yeux pour les plonger dans les siens. Les yeux embués de larmes Meredyce s'accrocha à ses épaules solides et rejeta sa tête en arrière en criant son nom si fort qu'il grogna son orgasme contre son cou.

- Klaus....souffla-t-elle en plongeant ses doigts dans ses cheveux.

Un sentiment de triomphe le gagna. Il caressa sa jambe fuselée tout en essayant de reprendre une respirations convenable. Mais à peine son désir éteint qu'elle le réveilla en se cambrant contre lui, les yeux fermés...si belle...si...

Klaus captura ses lèvres d'un baiser dominant puis la releva sur le lit. Meredyce était consumée de toute part, son cœur battait sourdement à son oreille.

- La sauce va refroidir, murmura-t-elle en se blottissant contre lui.

- Peu m'importe, souffla-t-il en dégageant ses cheveux éparses sur son visage rougit par le plaisir.

Meredyce se retint de lui exprimer ses sentiments par peur qu'il la rejette. Elle se contenta de le serrer très fort priant pour que ce rêve ne finisse jamais. Ses mâchoires tressautèrent soudain et sa prise se resserra plus fort. Elle effleura sa barbe noire avec la naissance de ses doigts et ils restèrent nus, l'un contre l'autre et cela lui suffisait.

- Tu vas finir par me tuer, dit-il sur le ton de l'accusation.

Meredyce éclata de rire en se laissant choir sur le lit.

- Si je me souviens bien, c'est toi qui a commencé.

Avec un sourire machiavélique, il rampa jusqu'à elle.

- Je ne pourrais jamais me rassasier de toi Meredyce, tu m'as ensorcelé.

Il plissa des yeux en faisant mine d'en être mécontent. Comme elle voyait dans son regard que bientôt elle serait à nouveau prisonnière, elle se leva d'un bond en le prenant de court.

Elle attrapa son tee-shirt tandis qu'il l'observait mystérieusement.

- Je veux vraiment que tu goûtes à mes pâtes, alors il va falloir prendre votre mal en patience monsieur Kreighton.

Elle s'éclipsa sans le donner le choix et quelques minutes plus tard, revint avec deux assiettes et des couverts.

Klaus mit ses mains derrière sa tête en la contemplant marcher vêtue de sa chemise noir. Ainsi c'était ça un quotidien avec une femme ? Faire attention à l'un et l'autre. Partager des moments comme celui-ci ?

- Où étais-tu pendant toutes ces années Meredyce, s'entendit-il dire tout haut.

- Dans la 9th Avenue : Morningside Drive, dit-elle l'air hébété.

Klaus éclata de rire en prenant son assiette. Meredyce reçut une pluie de compliment pour son repas puis ensuite, demeura nu entre ses bras.

- Si Tyler cherche à te reparler sans mon accord je veux que tu me le dises chérie, exigea Klaus en caressant son bras d'une manière possessive.

- Oui, et puis de toute façon je n'ai pas l'intention de lui reparler, déclara-t-il alors qu'il venait de glisser sa paume de main sur son ventre.

- À mon retour demain, je refuse que tu te caches de moi, lâcha-t-il subitement.

Incrédule elle se redressa lentement.

- Que veux-tu dire par-là ?

Son regard qu'elle avait appris à surmonter n'avait jamais été si déterminé qu'aujourd'hui.

- Je veux dire que je ne veux pas me cacher.

- Tu es sûr, demanda-t-elle le cœur gonflé de joie.

Inutile de nier, Meredyce avait longuement songer à son retour aux archives. Le statut de Klaus avait beaucoup de valeur pour un certain nombre de personnes. L'idée qu'il entretienne une liaison avec elle allait faire couler beaucoup d'encre, notamment dans la presse. Alors elle s'était faite à l'idée de devoir se mettre en retrait pour n'éveiller aucun soupçon.

- Aussi sûr que je l'étais quand je t'ai emmené en Italie, assura-t-il en se redressant à son tour ; Je ne peux pas te cacher éternellement, et puis demain je dois aller à une soirée importante.

Il marqua une pause pour lui prendre la main.

- Ça signe mon retour dans l'arène et je ne pourrais pas y aller sans toi.

Émue, Meredyce se sentit profondément aimée à ce moment-là.

- D'accord, j'accepte.

Satisfait de sa réponse il se rallongea et la hissa sur son torse. Meredyce était certes comblée mais n'en demeurait pas moins inquiète pour demain. Le monde de Klaus était diamétralement opposé au sien. Elle imaginait déjà les regards hostiles à son égard et les regards assassins des femmes. Daniela serait-elle là ? À cette idée insupportable, Meredyce réprima un soupir et ferma les yeux. Au bout de ses songes, Klaus renversa la jeune femme sur le matelas et lui prit le menton.

- Il faudra également que tu me rapportes les livres que Willis souhaite récupérer.

- Je peux...

- Non, certainement pas mon amour.

Klaus se figea après l'avoir appelé " Mon amour " son cœur se mit à battre contre ses tempes. Il guettait sa réaction et vit ses yeux briller avec retenue. Elle s'efforçait de contrôler ses émotions et si elle avait pu disparaître sous terre elle l'aurait probablement fait.

Cette réaction lui suffit pour comprendre que Meredyce était tombée amoureuse de lui..

Pour l'honneur de Klaus Kreighton ( Dangereuse obsession )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant