Pour l'honneur de Klaus Kreighton ( Dangereuse obsession )

Épilogue

Bonsoir,

J'espère que vous allez bien ?

Une autre histoire s'achève et j'ai été ravie de l'avoir partagée avec vous. J'espère qu'elle vous a plu.

Ça m'a été très difficile de l'écrire dans des conditions qui m'ont fait prendre beaucoup de retard.

Je viens de voir avec émotion que j'avais atteint 1 million de vue pour mon histoire " Dans les bras du cheikh "

Je ne sais comment vous remercier. Merci pour tous vos commentaires et messages de soutiens.

Je reviens d'ici la fin de la semaine le temps de me reposer un peu avec une nouvelle histoire qui j'espère saura aussi intense que l'était celle de Savana.

Je vous embrasse tous !

Ils se marièrent religieusement quatre mois plus tard dans une petite église de Palerme. Ce qui avait marqué Meredyce ce fut ce silence symbolique. Le regard que lui avait offert Klaus au moment d'échanger leur vœux. Ni invité ni paparazzis. Seulement eux. Décoré de lierre et de rose blanche l'allée dans laquelle Meredyce s'était avancée, une personne avait cruellement manqué à l'appel. Son père.

C'est à son bras qu'elle aurait dû avancer. Il lui manquait terriblement et son absence constatée suffit pour que Klaus comble les derniers mètres qui les séparaient pour lui prendre la main.

Son cœur se serra d'émotions lorsqu'il s'était penché pour l'embrasser avec passion. Plus tard, sous une voûte étoilées, Klaus l'emmena à Venise pour leur lune de miel. Enceinte de six mois, Meredyce mesurait la chance qu'elle avait d'avoir un mari si attendri et si protecteur.

- C'est magnifique, lui avait-elle murmuré les yeux émerveillés.

Comblé, Klaus déposa sa femme sur le sol et s'écarta pour l'admirer dans sa belle robe de mariée. Son corps portait la grossesse à merveille. Chacune de ses courbes se révélait plus voluptueuse. La courbe de son ventre rond appelait à être entourée de ses mains. Klaus déglutit en mesurant la chance qui lui était donné aujourd'hui et pour le reste de sa vie.

Klaus la rejoignit sur le balcon et lui ôta son voile pour que ces cheveux roux retombent contre ses épaules.

Sous le clair de lune, sa peau prit des pâleurs qui faisaient ressortir le vert de ses beaux yeux.

- Je t'aime, murmura-t-il en lui faisant relever le menton.

- Moi aussi je t'aime Klaus.

Meredyce laissa des larmes couler contre ses joues. Elle n'avait pas la moindre envie de les arrêter. Elle voulait figer cet instant pour l'éternité.

- Me laisseras-tu t'aimer pour l'éternité mon amour ? Demanda-t-il d'une voix grave et percée d'émotions.

- Pour l'éternité, affirma-t-elle lorsque le bébé lui donna un coup de pied.

Scellant cette promesse par un baiser impérieux, Klaus souleva sa femme pour la déposer sur les parures du lit, sans jamais la quitter des yeux.

Trois mois suivant leur mariage, Meredyce était assise sous la pergola en train de lire l'article sur son mari. Après un an à réaliser des architectures impressionnantes sur ses nouveaux bureaux, Klaus apparaissait dans un magazine célèbre d'Italie et Meredyce était ravie d'avoir perfectionné son italien pour pouvoir le lire et se ravir de cette critique.

Alezio lança quelques petits gazouillis adorables en tournant son regard vers elle.

- Papa est formidable mon ange, lui dit-elle alors en embrassant sa petite joue.

Leur petit garçon ressemblait traits pour traits à son père. Et elle se souviendrait à jamais de l'émotion qu'elle avait lu dans son regard lorsqu'elle lui avait tendu son fils.

Une main se glissa lentement contre son cou.

- Bonjour madame Kreighton, murmura-t-il contre son oreille.

Meredyce se retourna et lui sauta au cou.

- Je ne t'attendais pas si tôt ! S'écria Meredyce en se nichant au creux de son cou.

Il la serra fermement contre lui en posant sa main contre ses cheveux.

- J'étais en route pour New-York mais j'ai décidé de faire demi-tour, expliqua-t-il en la reposant sur le sol ; Je suis incapable de vous laisser seuls.

Klaus l'embrassa avec ferveur puis se tourna vers son fils qui reposait joyeusement dans son transats, les yeux rivés sur la mer. Il le prit dans ses bras et le cala contre son épaule.

- Quand Alezio sera en âge de prendre l'avion vous m'accompagnerez chaque fois que je devrais m'absenter.

Klaus marqua une pause pour déposer un baiser sur le front de son fils.

- En attendant, je reste ici avec vous mi amore, déclara-t-il fermement ; Vous êtes ma priorité.

À cet instant, lorsqu'il braqua son regard dans le sien, plus rien ne semblait exister dans ce paradis idyllique. Seulement eux et leur amour incommensurable.