Ça serait facile de tuer. Il suffirait de s'approcher lentement de sa victime. De sortir le couteau. De le planter dans la chair, le tranchant découpant salement le tissu qui nous constitue. Ou bien encore, il suffirait d'appuyer sur un bouton pour que le monde explose. Il suffirait aussi de pointer un gun et de lâcher la détente. C'est si simple d'enlever la vie. De faire comme si rien n'était. De sourire au monde en cachant les salissures de notre âme. Il est en revanche plus compliqué de s'ôter la vie soi-même. On ne peut s'y résoudre parce que c'est être lâche. Mais une fois que nous sommes en chute libre, il est impossible de revenir en arrière. Personne ne peut décrire ce que c'est de se laisser ainsi tomber. Voit-on vraiment notre vie défiler devant nos yeux ? Ou sommes nous morts avant d'avoir percuté le sol ? Parce qu'avant ça, on à déjà renoncé à la vie. N'est-on pas déjà morts, d'ailleurs ? Peut-être qu'au contraire, ce que l'on appelle la mort n'est que le retour à la vie, la vraie vie.
Nous n'avons aucune influence sur notre vie. On ne sait jamais de quoi le lendemain sera fait. Il suffit d'une parole pour nous tuer, d'un geste pour nous briser, d'une décision pour faire voler en éclats notre monde si parfait. Peut-on prévoir l'imprévisible ? Non. Ce n'est qu'une question d'intuition. Les nuages ne peuvent prédire notre futur. Les boules de cristal ne sont que des pierres. Des grosses pierres, certes, mais de simples pierres.
La seule chose à faire, c'est d'essayer de s'imprégner des sensations de chaque instants. Comment ? Je n'en ai aucune idée. Nous sommes tous différend et c'est ce qui constitue notre plus grande force et notre pire faiblesse.
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La fille que je suis [RANTBOOK] - Terminé
Non-Fiction08/2021 - Bon je laisse ça publié même si ça date vachement et que j'assume pas trop ce que j'ai pu écrire dedans, mais des fois j'aime bien le relire pur rigoler et me souvenir de la bonne époque (dire que j'ai commencé à écrire ça en 5e et que mai...