Ne posez pas de questions

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Ne posez pas de questions. C'était juste un coup d'inspiration qui m'es venu en croisant un ancien camarade. 


Vous vous dîtes surement : "Wtf ? kesquelle raconte c'te meuf, ziva sa mère" Bon, okkkké, j'exagères un peu. Mais bref.


Du coup, j'avais envie d'écrire un petit texte-histoire ( ça existe ? Non 😅) 

Alors pour vous situer un peu le contexte, il y a deux personnages : Maxence et Célia. Donc c'est deux collégiens de troisième qui sont "amis" Enfin qui sont devenus amis. Parce qu'au début, ils ne s'aimaient pas du tout ( en primaire ) Bon, je vous ai déjà perdu, je crois 😶Alors commençons.

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Maxence regardait sa camarade, assise à côté de lui. Elle était plongé dans son cahier, le nez dans les feuilles gribouillées. Décidément, elle n'avait pas changé sur ce point-là. C'était une jeune fille qui n'était pas comme les autres. Célia n'était pas stupide ( du moins ne l'était plus) et elle avait ce caractère tranquille et souriant qu'il appréciait grandement. Elle avait de l'humour et avait une répartie à vous clouer le bec en un quart de secondes. 

Ce qui avait de différend, c'était sa façon de voir les gens avec indifférence. Du moins d'ignorer leurs bêtises en continuant de faire ce qu'elle avait l'habitude de faire. Elle était très moderne mais n'avait pas besoin d'artifices pour se mettre en valeur. 

Les filles de leurs âges passaient leurs temps à se moquer des autres parce qu'ils n'étaient pas assez bien pour leurs critères. Les garçons étaient stupides et n'avait absolument aucune personnalité. c'est ce qui avait fait que ces deux jeune gens étaient devenus amis, après de longues années de connaissance. 

Cela remontait à l'époque de l'école. Célia était une petite fille qui s'attirait les ennuis à la place des autres. Elle traînait alors avec une petite peste nommé Léa, que personne n'aimait et n'aimait personne. Elle entraînait souvent Célia dans ces bêtises, et après, elles se moquait des gens qui étaient seuls. Maxence était, quant à lui, le "meneur" des garçons. Non pas qu'il voulût, mais sa justesse pour faire taire les gens et son charisme implacable faisait qu'il était le modèle de ces jeunes gens. Tout un monde les séparait. 

Lors d'un voyage, un an plus tard, il était dégoûté de voir que ces filles n'avaient pas changés. Elles parlaient ensemble des personnes du collège et rigolait des cours qu'elles avaient eu. Énervé, il leur avait  clouer le bec avec une de ces réparties cinglantes. Ne pouvant rien dire, elles s'étaient mises à ricaner bêtement, ce qui acheva de convaincre Maxence que s'était de petites pestes qui ne méritait pas son attention.


Depuis ce jour là, trois ans avait passé sans qu'il ne les vu à nouveau. Mais en troisième, il changea de collège et se retrouva, à son grand étonnement,  dans le même établissement que Célia. 

Ce jour-là, il pût remarquer à quel point elle avait changé. Léa était quand à elle toujours aussi bête et stupide qu'à l'époque. Ce n'était plus une petite fille qui s'adonnait aux rumeurs et aux bêtises. Elle était calme et souriante et tout le monde l'appréciait à sa juste valeur. Elle était un peu comme lui.

Maxence fût vite intégré dans le groupe des populaires. Comme quelques années auparavant.

Célia avait été assez gênée et étonnée de voir le jeune homme dans la même classe qu'elle. Mais sa crédulité fut vite remplacé par un sentiment d'acceptation. Il avait pris un dizaine de centimètres, sa peau était plus bronzé mais il avait toujours son visage. Il avait une posture blasé et son regard était celui d'un homme qui s'ennuyait. Mais il avait une aura de puissance que Célia n'aurait pas pût décrire. 

De fil en aiguilles, leurs groupes d'amis s'étaient mis à traîner ensemble et obligeait les deux jeune gens à converser. Puis ils se rapprochèrent jusqu'à rester ensemble tout le temps.

Beaucoup s'accordaient à croire que leurs relations étaient plus qu'amicales. cependant, aucun des deux ne s'aimait plus qu'un meilleur ami. 

Célia sortit le nez de son cahier et regarda Maxence.

- Qu'est-ce que tu regardes ?

Le jeune homme sourit et pencha la tête en arrière.

- Rien. Je pensais juste que toute cette histoire est plutôt drôle.

- Quelle histoire ?

- La notre. De l'école à aujourd'hui, ça a bien changé. Si on m'avait dit un jour que l'on serait amis, je lui aurait sûrement ris au nez.

- A qui le dis-tu, Max, à qui le dis-tu !!! 

 Et elle éclata de rire. 

La fille que je suis [RANTBOOK] - TerminéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant