La fille que je suis [RANTBOOK] - Terminé

La colère

Je suis...tellement en colère. Rémi, Rémi, Rémi.... Elle n'a que ce nom à la bouche. Une haine incommensurable, viscérale. Ça n'en finit jamais. Ce petit con, cette merde perfide qui a envahit notre vie, qui ne nous lâche pas, qui nous bouffe l'âme. Jusque ou va t'il aller ?Ne nous laissera t'il donc jamais en paix ? Il veut briser ma vie, ma famille, nous faire du mal, nous détruire de l'intérieur. Je le détestes, le hais corps et âme. Je le hais plus que tout, plus que mon père, plus que la garce du collège, plus que Kim Jan Un. C'est pour dire à quel point j'ai envie qu'il meurt. Le pincer jusqu'au sang, lui arracher la peau, le découper en tranche, lui faite ravaler sa tête de fdp.

Il n'a pas de regard. Ses yeux sont tellement ternes, tellement inexpressifs. Je hais son regard.

Ses main sont trop blanches, trop lisses, trop féminines. Je hais ses mains.

Sa voix est trop grave, trop indécise. Je hais cette voix.

Chaque partie de mon corps, chaque goutte de mon sang lui hurle ma haine. Une haine si immense qu'elle n'en est pas humaine.

Il ne m'a rien fait. Jamais touché, jamais parlé. Il a juste détruit ma famille. Il détériore ma relation mère- fille à chaque seconde.

Sa simple évocation me rends folle de rage. Je le détestes au delà de toutes limites. C'est un vraisemblablement vrai.

Aujourd'hui, c'était la fête des mères. La mienne a préféré passer sa journée avec lui plutôt qu'avec son enfant. Elle était censée rentrer à 14 heures. Elle est revenue à 20 heures. Je la hais. Pour l'avoir rencontrer, l'avoir fait rentrer dans notre vie. Je les hais tous, tellement.

Pourquoi. Pourquoi. Pourquoi nous détruire ? Comment ma mère ose t'elle le ramener à la maison ? Comment ose t'il rentrer dans notre maison ? C'est ma maison, pas la sienne. Ça ne le sera jamais.

Ma mère va devoir choisir en lui et moi. Si elle veut rester avec lui, elle ne me reverra jamais. Je suis sérieuse. Depuis qu'elle l'a rencontré, ma vie n'est que tristesse et colère.

Chaques minutes, chaques secondes qui passe, je tombe un peu plus bas.

Vous, vous ne le voyez pas, vous mes amies, mes lecteurs. Mais je souffre tellement. Tellement que j'ai envie de mourir. Je crois que je deviens dépressive. Tout ça à cause de ce con.

Moi qui rigole et sourit tout le temps. Qui aurait cru que je finirais ainsi. Dépressive, dans l'attente d'une délivrance qui ne viendra probablement jamais. Qui aurait remarqué.

Je le hais. Lui, mon bourreau, le petit ami de ma mère.