Vendredi 6 mai 2016 19h
PDV Hugo
Je n'ai pas le temps de réfléchir que le ballon, que j'ai dans les mains, tombe au sol, tandis que je précipite pour prendre Gabriella dans mes bras. Dès que je la touche, elle se blottit dans mes bras en pleurant de plus belle. Je ne l'ai jamais vu dans cet état.
Je la berce doucement dans mes bras pour tenter de la calmer. Je me demande bien ce qui a pu la mettre dans cet état. Je l'ai vu passer, presque en courant dans le salon. Elle n'avait pas l'air bien du coup je me suis dit que j'allais venir la voir. En arrivant ici, elle était en train de tirer avec toute sa force possible dans des ballons. J'ai directement remarqué que quelques chose n'allait pas. Mais je n'ai eut le temps de ne sortir qu'une phrase avant qu'elle ne s'effondre par terre en pleurant.
Elle commence à se calmer petit à petit, mais je la sens toujours secouer de petits sanglots. Je sens aussi que mon tee-shirt est mouillé par les larmes qu'elle a versé, mais tout de suite ce n'est pas le plus important. Je caresse doucement ces cheveux pour qu'elle arrête de pleurer et qu'elle se sente en sécurité.
Je l'entend souffler et ses sanglots s'arrêtent progressivement. Elle relève doucement sa tête mais ne me regarde pas. Elle monte ses mains à son visage pour essuyer ses joues humides mais je la devance en posant mes mains sur ses joues et en essuyant le dessous de ses yeux avec mes pouces.
Gabriella : Je...je suis désolé...je ne voulais pas que tu me vois comme ça...j'ai l'impression de passer pour une...une faible et...
Hugo : Ne dit pas ça! Tous le monde a le droit à ses moments de faiblesse, tu n'as pas à t'excuser!
Elle hoche lentement la tête mais je vois que des larmes recommencent à perler au coin de ses yeux. Je la serre instinctivement dans mes bras pour ne pas qu'elle recommence à pleurer.
Hugo : Je ne sais pas ce qu'il s'est passé mais il ne faut pas te mettre dans des états comme ça...et puis...je préfère te voir sourire que pleurer.
Je la sens sourire dans mon cou, dans lequel elle a plongé sa tête.
Hugo : Et...si maintenant tu me racontais ce qu'il t'arrives...
Je la sentis se raidir à ses mots et j'ai directement compris qu'elle allait me sortir une excuse bidon.
Gabriella : De...Depuis le début de l'année...j'ai beaucoup...de...de pression à cause du travail...et...et puis aujourd'hui...bah la pression est redescendue...et du coup j'ai un petit coup de mou...voilà tout...
Je sais qu'elle me ment mais je ne veux pas la braquer. Elle est toujours dans mes bras, la tête dans mon cou. Etrangement...je trouve cette position très agréable.
Hugo : T'inquiète je comprend...ça doit pas être facile tous les jours avec les journalistes...
Je la senti se détendre instantanément en comprenant que je croyais son mensonge. Elle hoche la tête dans mon cou. Nous ne parlons pas d'un petit moment et nous restons dans cette position. Elle relève lentement la tête vers moi et me regard tendrement malgré ses yeux rouges.
Gabriella : Merci d'être là Hugo...ça ne fait même pas deux semaines que l'on se connaît...mais tu es là quand même...
Je la regarde tendrement à mon tour en décollant une mèche de ses cheveux de sa joue, qui est collée à cause de ses larmes.
Hugo : J'ai l'impression que ça fait beaucoup plus longtemps que cela que l'on se connaît...
Gabriella : J'ai également cette impression...
On se regarde tous les deux en souriant. Il y a un silence entre nous deux, mais il n'est pas gênant...il est bizarre mais agréable...on se regarde tous les deux dans les yeux sans que l'un de nous deux n'ai l'envie de parler...seulement l'envie de se regarder encore et encore...
Soudain on entend quelqu'un tousser doucement derrière nous. On se retourne tous les deux pour tomber sur Antoine qui nous regarde. Je vois qu'il va sortir une connerie mais en voyant la tête de Gabriella...car on voit très clairement qu'elle a pleuré...il referme sa bouche et se racle la gorge.
Antoine : Euh...le dîner est prêt...on...on va passer à table...
Hugo : Merci Antoine on arrive...
Il repart en direction du château en se grattant la nuque, je sais qu'il se demande ce qu'a Gabriella, et je sais qu'ils vont me poser des questions quand elle ne sera plus avec moi...
On se relève tous les deux doucement, je prend les mains de Gabriella dans les miennes pour qu'elle me fasse face et me regarde.
Hugo : Ça va aller?
Gabriella : Oui...encore merci Hugo...
Hugo : Je t'en pris c'est normal...
On se dirige ensuite main dans la main jusqu'au château. Mais en arrivant devant la porte de la salle à manger, elle s'arrête et me regarde.
Gabriella : Je...je n'ai pas très faim...je vais monter dans ma chambre me reposer...
Hugo : Tu es sur?
Gabriella : Oui...
Elle s'approche de moi en posant une main sur ma joue et m'embrassant l'autre tendrement. Elle se recule ensuite en me souriant tendrement.
Gabriella : Merci...
Ce n'était qu'un murmure mais je lui rends quand même son sourire. Je la regarde monter les escaliers avant de rentrer dans la salle à manger. Je m'installe à ma place tandis que tous les autres sont déjà assis.
Antoine : Qu'est-ce qu'elle a Gab'?
Je relève la tête pour regarder Antoine qui est assis en face de moi et je remarque que pratiquement tous le monde est tourné vers moi. Même si je sais que ce n'est pas la vérité, je vais leur dire ce qu'elle m'a dit vu que je ne connais pas la vrai raison.
Hugo : Elle m'a dit qu'elle était sous pression depuis le début de l'année et...et que celle-ci venait de retomber aujourd'hui du coup elle a un petit coup de mou...
Du coin de l'oeil, j'ai vu Paul qui a baissé la tête et qui semble réfléchir en regardant son assiette. Lui...il sait quelque chose que nous ne savons pas...
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Chapitre 13!!
Bon il est un peu court et j'en suis désolée...
Sinon qu'en avez vous pensé?
D'Hugo qui réconforte Gabriella?
Du mensonge de Gab'?
De l'impression qu'ils ont de se connaître depuis longtemps?
Des questions que se posent les joueurs?
D'Hugo qui a remarqué l'attitude étrange de Paul?
La suite très bientôt!!
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The Only One! #HugoLloris
FanfictionAprès 3 ans passés aux Etats-Unis, Gabriella décide de revenir en France. Elle va faire une surprise à son père en allant le voir sur son lieu de travail. Ce lieu de travail qui n'est d'autre que le célèbre château de Clairefontaine... Et oui vous l...