The Only One! #HugoLloris

Tome 2 : Chapitre 26 : "Je suis là..."

Mercredi 28 juin 2017 11h

PDV Gabriella

Je m'avance, comme chaque jours depuis maintenant bientôt 1 mois, en direction de l'accueil. La dame qui s'en charge, me regarde arriver un petit sourire sur les lèvres. Je le lui rend doucement avant de m'appuyer contre le bord de son bureau.

Gabriella : Toujours rien de nouveau?

Dame de l'accueil : Non, son état n'a toujours pas bougé, désolé...

Je lui fais un petit sourire pour la remercier et me retourne pour partir dans les couloirs de l'hôpital que je connais à présent tellement bien que je pourrais faire le trajet jusqu'à la chambre d'Hugo les yeux fermés.

Il ne s'est toujours pas réveillé...et plus les jours passent et plus mon espoir de le voir se réveiller diminue...Je sais que je devrais toujours y croire de toute mon âme, mais de le voir, jours après jours, allongé dans ce lit, sans ne rien pouvoir faire d'autres qu'attendre m'est de plus en plus compliqué.

Il ne garde pratiquement aucune trace de son accident, le plâtre qu'il avait autour de son bras droit lui a été retiré il y a 5 jours à peu près, ses hématomes ont pratiquement tous disparus et seule une petite cicatrice, qui je pense il gardera encore longtemps, reste apparente sur son arcade gauche.

J'appuie sur le bouton de l'ascenseur et pose une main sur mon ventre en attendant que les portes s'ouvrent. J'en suis à présent à 4 mois et demi de grossesses mais j'aimerais tellement qu'Hugo la vive avec moi que ça m'est difficile de me projeter avec ce bébé. Ni même avec Spencer.

Je ne me vois pas élever deux petites filles en bas âge sans leur papa. Elles en ont besoin au moins autant que moi j'ai besoin de lui.

J'ai laissé Paul avec les quelques joueurs qui sont toujours à Clairefontaine, une grande majorité sont rentrés chez eux, mais certains sont resté pour me soutenir comme Paul, Antoine, Dimitri, Raphaël Tous ceux qui était vraiment proche d'Hugo.

L'ascenseur arrive enfin et je rejoins une infirmière qui se trouve déjà à l'intérieur. On se salut d'un léger bonjour avant que les portes ne se referment et que j'appuie sur le bouton de l'étage où se trouve Hugo.

Les portes s'ouvrent après quelques secondes, je sors doucement tandis que les portes se referment sur la jeune infirmière. J'avance doucement dans le couloir et comme à chaque fois, j'espère qu'en ouvrant la porte de sa chambre, je le trouve assis sur son lit, les yeux grands ouverts.

Plus j'approche de la chambre numéro 10, plus mon coeur se met à battre rapidement. Cependant, je fronce les sourcils en remarquant un piano posé contre un mur, non loin de l'entrée de la chambre d'Hugo. Je ne pense pas être en train de rêver mais je suis prête à parier qu'il n'y était pas les jours précédents!

Je n'y fais pas plus attention que cela et me dirige vers la porte de sa chambre. Je frappe doucement, mais comme à chaque fois, je n'obtiens aucune réponse. Je souffle pour me donner du courage et pousse doucement la porte. Ma poitrine se sert quand je le vois toujours allongé dans ce lit, n'ayant pas bougé, même de quelques centimètres.

Je m'approche de lui et m'assoit sur le bord de son lit en caressant doucement ses cheveux tout en regardant les traits figés de son visage.

Gabriella : Je suis là mon amour, comme tous les jours depuis bientôt un mois maintenant...

J'avale difficilement ma salive pour me retenir de pleurer et souffle doucement afin d'évacuer mes émotions. Soudain une petite idée me vient en tête.