Qu'est ce que je suis con sans déconner ! Je m'attendais à quoi sérieux ? Quand cette insulte a traversé la barrière de ma bouche, j'ai su aussitôt que je ne pouvais pas faire marche arrière et qu'il fallait que j'assume jusqu'au bout quel genre de connard je suis. Son visage s'est décomposé et renfermé d'un coup avant que les larmes se mettent à couler par millier le long de ses belles joues légèrement rosies. Elle m'a foutu une claque et je sais que je la méritais. Quand je l'ai vu se renfermer dans les chiottes, j'ai compris que rien ne s'arrangerait ce soir donc je me suis barré.J'ai airé plusieurs heures dans les rues silencieuses de Madrid avant de finalement m'endormir sur un banc dans un parc. Et me voici là maintenant comme un gros blaireau parce que Dév ne veut pas de moi. La baffe qu'elle ma remise me brule encore la joue. Il faut dire qu'elle a de la force ma tigresse préférée... Et même si nous étions en train de nous disputer encore et encore, je n'ai pas pu m'empecher de contempler son si beau corps mit en valeur dans cette tenue de sport si sexy. La sueur perlait sur son front et sur sa poitrine et j'aurais tout fait pour aller avec elle sous la douche.Je suis comme un gland, seul, dans le couloir immense, a attendre je ne sais quoi.
De retour à la chambre, je m'installe sur le lit de ma copine et regarde les habits qu'elle s'est préparé pour aujourd'hui. Elle revient près d'un quart d'heure plus tard et écarquille les yeux quand elle me voit avec ses sous vêtements dans les mains.
-Redonne moi ça !
Elle me les arrache des mains et part comme une furie avec ses vêtements. Je suis clairement un boulet. Le ridicule de la situation me fait sourire. J'aurais bien aimé voir comment cet ensemble mauve lui va... Je m'humecte une dernière fois les lèvres avant que les mecs me disent que nous allons visiter une ville d'à coté. Je ne sais même plus son nom.
Nous voilà partis pour la journée et je reste près de Nalan et Nhico étant donné que je refuse de parler à Aaron. Il semble d'accord donc pourquoi pas. Je n'arrive pas à comprendre comment il a pu retomber là dedans. Et si c'était pour ça qu'il était devenu plus impulsif ces derniers temps ? Est ce qu'il en consomme juste de temps en temps ? Je me met à le fixer. Son regard est planté sur le bitume et ses mains tremblent toutes seules. Il doit être en manque. Putain j'y crois pas !
-Un problème ? Me demande Nalan.
-Non.
Ma voix assez froide l'avertie de ne pas trop me questionner et c'est ce qu'il fait. La journée est merdique si on prend en compte qu'a chaque fois que je me rapprochais de Dévya elle fronçait les sourcils et partait dans la direction inverse et celle où j'ai revu Aaron devenir de nul part avec les yeux rouges et la tête défoncée, m'indiquant qu'il s'est pris une petite portion.
-C'est vraiment beau comme ville Tolède, intervient Lilaa lorsque nous arrivons enfin à l'hotel.
Nous nous séparons dans nos chambres respectives. Je fais un tour aux toilettes et quand je reviens, la pièce est vide. Enfin, il y a juste Dévya. Je ne sais pas trop comment l'aborder étant donné qu'elle m'a évité toute la journée.
-Ils sont partis les autres ?
-Hum...Hum....
Elle acquiesce sans faire attention à moi et continue à ranger ses affaires dans sa valise.
-Dévya on peut parler ?
Elle me jette un regard absent et passe devant moi avec un tee shirt à carreaux dans les mains. Je lui attrape délicatement le poignée et la chair de poule parcourt immédiatement son corps. Elle ouvre la bouche lorsqu'elle le remarque et baisse les yeux face à mon regard insistant.
-Je veux te parler. S'il te plait.
Elle ne dit rien et relève ses yeux vers les miens. Je les contemple a leurs juste valeur avant de merder. Un noir si mystérieux et électrique contraste avec sa pupille chaude et ses cils déployés comme une biche. Elle est magnifique. Je suis vraiment accro de cette nana.
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Ice and Fire 2
Teen FictionLe temps est passé et leur vies ont changé. Désormais, le temps du lycée semble bien loin. Dévya fait des études de paysagiste dans la grande université française de Chicago quant à Zaren, malgré ses appréciations insuffisantes, il a réussi à se f...