Chapitre 9

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1893 mots j'ai pas réussi à beaucoup écrire pour ce chapitre...

Cette fille me perturbe vraiment. Je ne saurais pas vraiment expliquer pourquoi, il y a beaucoup trop de raison. Les principales raisons sont claires, elle n'est pas comme les autres. Iris reste toujours collée à moi. Elle s'entête à vouloir rester à mes côtés, sans que je puisse savoir pourquoi. Je me suis souvent demandé si elle n'avait pas le béguin pour moi. Je suppose que si ça avait été le cas elle serait venue me parler plutôt. Puis si elle est vraiment invisible aux yeux de tous et extrêmement timide, pourquoi essaie-t-elle de me parler. Elle devrait avoir peur de se faire rejeter, ce que je fais déjà. Je la repousse encore et encore mais elle ne part pas. Je ne sais plus quoi faire. Je dois trouver une solution.

Je soupire et laisse ma tête tomber dans mes mains, mes coudes posés sur les cuisses. J'attends désespérément l'arrivée d'Edward depuis un long moment. Les cours sont finis depuis plus d'une demi-heure et je commence à croire que le bouclé est parti sans moi. Ce serait bien fait pour moi. Peut-être que Charlyne lui a ouvert les yeux sur moi et qu'il a décidé de l'écouter. Il s'est peut-être rendu compte que j'étais vraiment un connard avec lui et qu'il valait mieux me laisser. C'est surement égoïste de ma part, mais je ne veux pas qu'il me laisse. Contrairement à ce que je dis je ne veux pas que l'on me laisse seul. Ma respiration s'accélère, je commence à paniquer. Je prie intérieurement pour qu'Edward ne m'ait pas laissé tomber. Je ne supporte pas d'être seul.

— Tout va bien Aaron, s'exclame une voix familière.

Je soupir de soulagement et passe une main sur mon visage en entendant la voix de mon meilleur ami. Je ne dois plus me mettre dans des états pareils pour si peu. Je hoche la tête et Edward me demande le suivre jusqu'à la voiture. Je me lève doucement et m'approche du bouclé. Nous nous dirigeons en silence vers la voiture et une fois qu'Edward la démarre pour me déposer chez moi, il m'explique pourquoi il était en retard.

— Excuse-moi de ne pas être arrivé à l'heure, commence le bouclé, je suis resté avec Charlyne et je n'ai pas vu le temps passer.

— D'accord, répondis-je sèchement.

Je n'aime pas cette fille. Déjà parce qu'elle m'énerve, je déteste sa façon d'être. Je déteste la façon dont elle me parle et comment elle s'adresse Iris. Je ne la sens pas. Je suis sûr qu'elle cache quelque chose. J'arrive à sentir dans sa voix qu'elle est fausse.

— Je ne veux plus que tu t'adresses à Charlyne de cette façon.

— Je ne la supporte pas, crachais-je.

— Je ne vois pas pourquoi, s'exclame-t-il, elle est vraiment gentille.

Je ris jaune en secouant la tête de droite à gauche l'air désespéré. Il ne comprend pas. Je ne vais pas lui dire le fond de ma pensée sinon tout va dégénérer et il ne va pas m'écouter. À quoi bon me fatiguer à me justifier.

— J'ai appris pour ce qui s'est passé avec Valentin, murmure timidement le bouclé.

— Je n'ai pas vraiment envie d'en parler, répondis-je la gorge nouée.

— Avant c'était toi qui me protégeais des gars comme lui, maintenant c'est à moi.

— Je n'ai jamais été extrêmement gentil avec lui. Je ne le suis avec personne, pas même avec toi. La roue tourne.

Nous soupirons tous les deux en même temps. Il essaie d'ajouter quelque chose mais je le coupe en lui disant sèchement que je ne veux pas en parler.

— Bref j'ai Loïc, on peut passer maintenant pour le tatouage, m'annonce doucement Edward.

— Allons-y alors.

ObscuritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant