Obscurité

Chapitre 31

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Retour dans le présent

C'est main dans la main que nous quittons le cinéma. Iris est très heureuse d'être aller au cinéma et ça me fait énormément plaisir. Elle continue de me dire à quel point elle est touché de mes efforts. Un grand sourire étire mes lèvres, je commence même à avoir mal aux joues à force de sourire autant. Nos mains entrelacé, j'apporte sa main à mes lèvres pour déposer un baiser sur le dos de sa main. Elle glousse avant de déposer à son tour un baiser sur ma mâchoire. Je dois avouer que je me suis vraiment ennuyer pendant tout le film, mais ce n'est qu'un détail.

-Où m'amènes-tu la prochaine fois, me demande Iris joyeuse.

-Qui te dis qu'il y aura un autre rendez-vous, la taquinais-je.

-Tu es dans un élan de romantisme alors j'espérais que tu continue sur cette voie.

-Je vais y réfléchir ne t'en fait pas.

Ma canne dans la main droite et ma main gauche enlacée à celle d'Iris nous continuons d'avancer pour rejoindre la voiture. La soirée c'est bien passé, même si le film était vraiment ennuyeux, et je n'ai juste pas du tout envie de rentrer chez moi, même si je sais que nous n'avons pas vraiment le choix. Iris doit être chez elle à minuit et demi maximum.  Il lui reste vingt minutes pour rentrer. Il n'y a plus grand monde dans les rues, il y a même personne. Je n'entends pratiquement personne passer à côté de nous. Il n'y a pas non plus beaucoup de voiture qui passent sur la route. C'est apaisant, c'est l'avantage de vivre dans une petite ville. Le jour tout est très vivant et la nuit tout deviens calme. Enfin en général.

Je suis surpris lorsque je sens Iris serrer plus fortement ma main. Je fronce les sourcils lorsqu'elle la lâche pour s'agripper à mon bras.

-Tout va bien, lui demandais-je inquiet.

-I-il y a des gars un peu bizarre, on va passer devant eux, mais il nous regardent étrangement.

-Combien sont-ils ?

-Trois.

Je me redresse et attrape de nouveau sa main.

-C'est rien, baisse juste la tête et ignore les.

Elle murmure un petit « d'accord » avant de commencer à marcher un peu plus vite. Je comprend que nous les avons dépasser lorsque j'entend un des gars faire un commentaire déplacé sur ma copine. Iris sert fort ma main, si bien que ses ongles rentrent dans ma peau mais je ne fait aucun commentaire. Je ne dis rien lorsque j'entends son commentaire d'extrêmement déplacé. Si je pouvais voir je lui aurais certainement hurler dessus avant de me battre contre lui. Il n'a pas à parler de cette façon d'Iris. Ses mots sont si dégradant alors qu'elle est si parfaite. J'ai peur de paraître lâche mais je ne peux pas la défendre au risque qu'ils s'en prennent à elle. Je me déteste de ne rien pouvoir faire.

-Ne les écoutes pas, continue d'avancer vite, lui chuchotais-je pour essayer de la rassurer.

Elle tremble et je ne sais pas si c'est de froid ou de peur. Je prend un grande inspiration et la fait avancé plus vite. Nous devrions bientôt arriver à la voiture.

-Aaron, je crois qu'ils nous suivent.

-Ne te retourne pas et avance, lui ordonnais-je.

Mon cœur commence à battre rapidement, très rapidement. J'espère qu'Iris à tort, j'espère qu'ils nous suivent pas. C'est peut-être une simple coïncidence, ils vont peut-être simplement dans le même chemin que nous. Je respire fort mais ne laisse rien paraitre pour ne pas inquiété Iris. Elle est suffisamment effrayé comme ça. Il faut qu'elle reste calme et qu'elle ne laisse rien paraitre.