Chapitre 11

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Je me réveille se matin là à cause de coup sur ma porte. Je me réveille toujours avec cette déception de ne pas pouvoir revoir de couleur. Je soupire en grognant. Je pense que je ne vais pas être de très bonne humeur aujourd'hui et tout ça grâce à la personne qui n'arrête pas de frapper comme un fou furieux sur ma pauvre porte. La personne finit par entrer et me crier de me réveiller. Je suis surpris d'entendre Edward. Que fait-il ici. Je grogne de nouveau et ferme les yeux. J'attrape mon oreiller et le sert contre moi en m'allongeant sur le ventre. Je me fiche de sa présence. Je compte bien finir ma nuit. J'enfouis ma tête dans mon oreiller qui sent la lavande. Je crois qu'Edward à finit par partir car je n'entends plus un bruit. Au moment ou j'étais sur le point de me rendormir, on tire les rideaux.

-Ca sert à rien d'ouvrir mes rideaux, soupirais-je lasse, la lumière ne va pas me déranger, je suis aveugle, imbécile.

-Je sais je ne suis pas con non plus, me répond-t-il en ricanant.

-Pourquoi tu fais ça alors, imbécile. Nan en fait je m'en fou, je veux juste que tu me laisses dormir.

-Pas question de te laisser dormir, je dois t'amener quelque part.

Je fronce les sourcils et relève la tête de mon oreiller. Je m'assoie en m'adossant à la tête du lit. Je tapote ma montre connecté qui me hurle qu'il n'est que 11a.m. Il abuse. Nous sommes samedi, j'aurais pu dormir jusque très tard comme chaque week-end. Au lieu de ça il me réveille tôt pour une sorte de « surprise ».

-Hors de question que je parte je ne sais où, annonçais-je sèchement.

-Tu n'as pas vraiment le choix.

Il tire sur ma couette et je frissonne lorsque le froid vient frapper ma peau nue. Edward quitte ensuite ma chambre en me criant de me dépêcher de m'habillé et de surtout pas me rendormir sinon il devra utiliser la manière forte. Je décide de l'écouter, pour une fois, et je me lève en braillant. Je me dirige lentement vers ma salle de bain pour prendre une douche. Il m'a réveillé, sans douceur, alors il peut bien attendre. Je compte bien rester un bon bout de temps dans la douche. Je retire mon bat de pantalon et entre dans la douche. L'eau chaude vient glisser sur mon corps me faisant soupirer de bienêtre. Je pourrais passer ma vie sous une douche. Au bout d'un long quart d'heure, je finis par sortir. Je me rends dans ma chambre et prend mes vêtements préparé sur une chaise par ma mère. Parfois j'ai vraiment l'impression de revenir en enfance. Je prends mes lunettes de soleil et les places sur mon nez. Je sors ensuite de ma chambre dans une extrême lenteur. Je finis par arriver dans le salon, où j'entends ma mère discuter avec Edward. Ils parlent étrangement bas, comme s'ils avaient peur d'être entendu. Qu'est-ce qu'ils me cachent. J'ai un très mauvais pressentiment quant à la suite de la journée. Je me racle la gorge et leurs murmures s'interrompe brutalement. Ma mère vient directement me dire bonjour.

-Je peux savoir où nous allons exactement, demandais-je en soupirant.

-Ce-C'est une surprise, me répond ma mère étonnamment inquiète.

Je me demande vraiment se qu'ils me cachent. Je n'aime pas que mes proches trafiquent des « surprise » dans mon dos. Je ne sais pas à quoi m'attendre. La plus part du temps, leurs surprises sont loin de me faire plaisir.  Je me souviens de la fois où mes parents m'ont amené à l'animalerie pour que je puisse choisir un chien. Un chien qui a été spécialement dressé pour aider les non voyant. Ils voulaient me l'offrir. Ils pensaient que ça me ferait plaisir. Après tout, depuis tout petit je rêvais d'avoir un chien, mais mes parents n'avaient hélas jamais accepté. Voilà que je suis aveugle et ils veulent enfin m'en acheter un. Sur le coup j'ai été plutôt vexé. Je ne comprends pas pourquoi. Je crois que je suis étrange. En tout cas leur surprise ne m'avait pas du tout fait plaisir. Résultat le chien était resté dans sa cage à attendre patiemment une nouvelle famille. J'ai eu d'autres surprises en tout genre, aucune ne m'a fait plaisir et je le leur ai bien fait comprendre. Depuis un an, ils ont arrêté avec les surprises, j'ai cru qu'ils avaient compris le message, jusqu'à aujourd'hui.

ObscuritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant