Chapitre 12

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3077 mots!

(Média: Better man by 5 seconds of summer)


           

Lorsque nous arrivons chez elle, Iris me préviens que sa famille est là et que je ne devrais donc pas faire une crise, « un caprice » comme elle dit. Je suis plutôt mal à l'aise de savoir que sa famille sera présente. Je n'ai surtout pas envie d'être en présence de mon professeur de littérature qui ne fait que me répéter d'apprendre la braille. Maintenant que je pense à la famille d'Iris, il faudrait tout de même que je pense à prévenir la mienne avant qu'il n'appellent la police, si ce n'est pas déjà fait. Je soupire et passe ma main dans mes cheveux. Iris me tire par le bas de mon pull pour me conduire jusqu'à chez elle. Je n'ai soudainement plus envie de la suivre. Je ne sais pas si c'était finalement une si bonne idée de l'appeler. Je ne peux pas partir maintenant. Premièrement parce que je ne saurais comment faire, et secondement parce que je lui ai promis de travailler et d'être son model. Pour une fois, j'ai envie de tenir ma promesse. Ce qui est pour le moins étrange, sachant que je n'apprécie pas non plus énormément la présence de cette fille, je la supporte. Et voilà que je vais maintenant posé pour elle pour qu'elle puisse me dessiner. C'est plutôt.. inattendu.

Lorsque nous entrons Iris cri qu'elle est rentré, puis me demande de me mettre à l'aise. Elle me laisse quelques secondes dans le hall d'entré et je me pince les lèvres en dansant d'un pied à l'autre, mal à l'aise. Je ne connais pas du tout cet endroit et je ne connais personne donc attendre seul comme un imbécile est plutôt dérangeant.  Des pats se dirigent de nouveau vers moi, je devine qu'Iris me prend par le poignet et me dirige vers une certaine direction. Nous arrivons dans une pièce où il y a visiblement d'autres personnes. J'entends des voix discuter joyeusement. Je soupire intérieurement, je n'ai pas envie de rencontrer qui que ce soit. Encore moins la famille d'Iris et mon prof de littérature.

-Je vous présente Aaron, me présente Iris à sa famille. Aaron, voici ma mère Carla, mon beau père Marc et ma sœur Lys.

Leur parents n'avaient que ça à faire de donner des prénoms de fleurs à leurs filles ? Les trois personnes viennent vers moi et Iris me lâche la main. Sa petite sœur vient timidement me faire la bise. Sa mère à l'air étrangement heureuse de me rencontrer et me le fait bien comprendre. Puis le beau père d'Iris me sert la main. Iris discute quelques minutes avec ses parents pendant que je reste debout comme un imbécile encore une fois. Je lui cri intérieurement de se dépêcher de terminer sa discussion et de me tirer loin de sa famille. Marc et sa femme essaient plusieurs fois de m'adresser la parole, surtout mon prof, mais ils finissent par laisser tomber en voyant que je ne répond que par des réponses brève et lorsqu'ils remarquent que je n'ai vraiment pas envie de discuter. Finalement Iris finit par nous sortir de la pièce à mon plus grand soulagement.

-Ne faites pas de bêtises, s'écrit la mère de mon pot de colle, garde ta porte de chambre ouverte Iris.

Je ricane alors qu'Iris lui répond timidement qu'elle n'a pas à se faire des films. Que je suis juste son camarade de classe. Mais bien sûr, je suis simplement son camarade qui fait une devoir avec elle. C'est d'ailleurs pour ça qu'elle ne fait que me coller et d'essayer de passer du temps avec moi. Iris attrape ma main et me tire plus rapidement. Je souris en coin en imaginant très bien les rougeur sur ses joues et son petit air gêné. Même si je ne l'ai jamais vue et que je ne sais franchement pas à quoi elle ressemble c'est plutôt simple d'imaginer une fille timide. Elle murmure un petit attention aux escalier ce qui me fait soupirer. Je commence à gravir doucement les marches pour essayer de ne pas tomber et de me ridiculiser. Je me tiens fermement à la rembarde alors qu'Iris est derrière moi. Je compte dans ma tête le nombre de marche tout en les montant prudemment. Iris me prévient que nous sommes arrivé sur le palier et je m'avance doucement pour la laisser passer. Elle attrape de nouveau ma main et me tire surement vers sa chambre.

ObscuritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant