Chapitre 10

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Média:  You found me-The fray

2106 mots

Comme prévu un souvenir d'Aaron





Aaron a 7 ans



Je cours dans tous les sens avec mes copains. Un grand sourire illumine mon visage et je ris à gorge déployée lorsque mes amis commencent à faire n'importe quoi. J'ai réussi à me faire de nombreux amis depuis que je suis dans ma nouvelle école, et heureusement. Mes anciens copains de classe m'ont oublié et je les ai oubliés en retour, ce n'est finalement pas une grande perte. De toute ma bande d'amis, mes préférés restent Valentin et Edward. Même si nous ne restons plus beaucoup ensemble Edward et moi. Nous avons été séparés de classe ce qui a été plutôt dure, car depuis le jour où je me suis cassé le bras nous ne nous sommes plus jamais laissé tomber. Edward a même pleuré lorsqu'il a vu que nous n'étions pas dans la même classe. Je lui ai promis que ça ne changerait rien, que l'on resterait toujours autant ami. Mais je me suis fait d'autres amis de mon côté et il a dû faire pareil de son côté. On se voit seulement en dehors de l'école. Maman est devenu très amie avec la mère d'Edward, c'est donc plus facile pour nous de nous voir.

Valentin arrive justement en courant vers le reste du groupe. Il nous montre du doigt un petit endroit où un groupe d'enfants est regroupé. Ils crient tous pour je ne sais quelle raison. Valentin s'exclame en riant qu'Edward se fait victimiser. J'écarquille les yeux puis lui lance un regard noir. Je sais qu'il n'apprécie pas du tout Edward mais il n'a pas à rire de lui de cette façon. Je commence à trottiner vers le petit rassemblement le cœur battant à toute vitesse. Pourquoi s'en prennent-ils à Edward ? Qu'est-ce qu'ils lui font ? Je serre les poings et pousse tous les enfants sur mon chemin. J'arrive au centre et mon cœur se brise en les voyants. Edward à terre qui pleure, il saigne du genou, où son pantalon est déchiré. Un groupe de garçons le frappe un peu en lui disant des méchants mots, comme dirait maman.

Je pousse les garçons en leur criant de partir mais ils ne m'écoutent pas et continuent, pendant que mon bouclé pleure encore et encore. Je jette un coup d'œil aux maitresses, qui sont assises sur un banc à discuter entre elles. Elles regardent un peu partout dans la cour, sauf vers nous. Enfin si, j'en vois une des trois jeter des coups d'œil furtif vers nous. Je leur crie de venir m'aider, qu'Edward à un problème. Je les vois tourner le regard vers moi une demi-seconde avant qu'elles ne continuent de parler. Je fronce les sourcils. Pourquoi ne viennent-elles pas en aides à Edward ?

— Lâchez-le, m'écriais-je en me rapprochant d'Edward.

Ils s'écartent tous, sauf trois garçons que je connais bien. Ils sont dans la classe d'Edward, ils embêtent toujours les enfants pour ce faire remarquer, je pensais que le bouclé était ami avec eux. Je me suis sans doute trompé. Je m'approche d'un blond et lui donne un coup de poing dans la figure. Il cri alors que je lui donne des coups de pied. Je sais que ce n'est pas bien ce que je fais mais je dois aider Edward. Maman et papa m'ont toujours dit que la violence c'était mal. Je les crois sur parole, mais je ne peux pas laisser mon meilleur ami comme ça. Alors je continue de les frapper, énervé qu'ils aient pu s'en prendre à lui. Personne ne fait de mal à mon meilleur ami. Personne. Lorsqu'ils se reculent tous je me dépêche de rejoindre Edward qui pleure toujours, roulé en boule sur lui-même.

C'est à ce moment-là que les maitresses décident d'arriver. Je leur jette un regard noir toujours sur les nerfs. Elles regardent l'état des trois garçons, deux saignent un peu et l'autre n'a rien du tout. Elles semblent choquées, elles regardent ensuite Edward qui sanglote un petit peu.

ObscuritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant