Chapitre 14

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2280 mots


Je sors rapidement de la maison en veillant à bien claqué la porte d'entrée. Je me suis de nouveau disputé avec mes parents, mais cette fois-ci c'était plus «violent » que d'habitude. J'ajuste correctement mon sac-à-dos sur mes épaules et me dirige vers la sortie du jardin. Nous sommes dimanche et il est à peine midi. Comme prévu Iris est venu me chercher pour que nous puissions aller travailler dans un café. A mon plus grand étonnement je presque, je dis bien presque, heureux d'y aller. De plus rester avec d'autres personnes qu'Edward me fait du bien. Edward ce comporte parfois comme une mère poule et c'est plutôt étouffant... Puis ça a été difficile pour moi de l'avouer mais cette semaine je me suis rendu compte qu'Iris me rendait de meilleure humeur, même si ça ne se voit pas. Je m'en suis difficilement rendu compte au cours de cette semaine où Iris n'a pas pu venir car elle avait attrapé je ne sais qu'elle maladie. Je me suis vraiment ennuyer sans elle. Je n'avais plus personne après qui râler. La place à côté de moi en littérature était vide. Mon petit pot de colle n'était pas là pour forcer une conversation. Je n'ai pas entendu une seule fois le son du crayon qui rappe contre le papier lorsqu'elle me dessine. Je me suis retrouver seul avec Edward et sa putain de meilleur amie, et ce n'était pas vraiment agréable de rester avec elle. Cette fille est tellement agaçante.

Sortir aujourd'hui risque d'être une vraie bouffée d'air frais. Il fallait vraiment que je sorte cette semaine avant d'étouffé. C'est d'ailleurs étrange, je n'aimais plus vraiment sortir. Je préférais il y a même encore quelques semaines rester cloitré dans ma chambre. Je crois que j'ai pris goût à sortir le week-end et à ne plus rester seul pendant des jours entier. Je cherche à tâtons la poigner de la porte de voiture et finit par l'ouvrir. Je m'installe sur le sujet côté passager. Je soupire de bine être et Iris murmure un timide « salut » avant d'embrassé ma joue. Je me pince les lèvres et la jeune fille  démarre rapidement. Nous ne parlons pas durant le trajet, Iris se contente de mettre la musique assez forte en fredonnant les paroles. Arrivé au café je descends de la voiture et replace correctement mes lunettes sur mon nez. Je balance mon sac son mon épaule et Iris vient prendre mon poignet pour me tirer doucement derrière elle. Lorsque nous entrons dans le café le brouhaha vient directement m'agresser les tympan. Je déteste ce genre d'endroit où il y a trop de personnes et surtout trop de bruit. C'est tellement désagréable.

-Je viens souvent ici, m'annonce Iris, je connais les serveurs et j'ai en quelque sorte une place réservé, un peu à l'écart. Il y a beaucoup moins de bruit tu vas voir.

J'hoche simplement la tête et la suis. Elle me tire rapidement vers sa fameuse place et je me prend les pied dans un sac qui trainais. Je laisse échapper un juron et Iris s'excuse de ne pas m'avoir prévenu. Une fois installé Iris commence vraiment la conversation, enfin elle me force comme toujours à me faire parler. Je souris sans pouvoir me contrôler.

-J'espère que Charlyne ne va pas venir, soupire-t-elle.

-Pourquoi viendrait-elle, demandais-je en fronçant les sourcils.

-Elle vient souvent ici, elle aussi. A vrai dire on vient souvent toutes les deux ici.

-Je ne sais pas comment tu fait pour supporter cette fille. D'ailleurs c'est ta meilleure ami, pourquoi tu ne veux absolument pas qu'elle vienne ?

-Lorsque vous êtes tout les deux dans la même pièces durant plus de dix minutes, j'ai bien l'impression que sa se termine toujours mal.

-Pourtant tu m'as abandonné et laissé tous les midis de cette semaine avec elle et Edward.

-Abandonné ? Est-ce une façon détourné pour dire que je t'ai manqué ?

Je ricane en secouant la tête de gauche à droite. La serveuse arrive et je commende un chocolat chaud avec une tarte à la framboise, Iris commende à son tour et discute quelques minutes avec la serveuse. Je pose ma tête contre ma main après avoir préparé toutes mes affaires de cours.

ObscuritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant