Chapitre 48

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2063 mots


           

Je m'installe sur le canapé, allongé, grimaçant de douleur. J'ai l'impression de revenir quelques mois au par avant, lorsque Valentin m'avait roulé de coup lorsque j'avais utilisé son ancien petit surnom et que cela ne lui avait pas plus du tout. Je pose une main sur mon ventre et du bout des doigts je touche la plait sur mon arcade sourcilière. Je grimace mais je suis soulagé de savoir que ça a enfin arrêter de saigner.

-Ne touche pas, s'exclame Iris, tu risques te t'infecter ou de refaire saigner.

Je lève les yeux au ciel alors qu'Iris s'installe sur le bord du canapé. Elle me donne une poche de glace, que je pose sur mon œil droit. Je souffle de soulagement en sentant le froid sur mon œil gonflé. Elle doit avoir trouvé la trousse de pharmacie dans la salle de bain. Je l'entends ouvrir une trousse et la posé sur mes cuisses surement par manque de place sur le canapé. Timidement Iris pousse ma main et relève mon tee-shirt. Je me retrouve rapidement torse nu. J'ai l'impression d'être un pantin. Iris commence à me soigner. Elle étale de la crème sur mon ventre, désinfecte mon arcade sourcilière. Je grimace de douleur alors qu'Iris me dit d'arrêter de faire l'enfant. Iris prend ensuite mes mains, surement habité par mes coups. Je n'ai remarqué aucune égratignure, mais je ressens tout de même une légère douleur, je vais surement avoir des ecchymoses. Lorsqu'elle a fini de me soigner je pousse un soupire de soulagement, pas qu'elle n'est pas été douce. Le silence qui règne de nouveau entre nous est plutôt gênant. La jolie blonde range les affaires avant de murmurer :

-Merci pour tout ce que tu as fait pour moi aujourd'hui. Pour le camion et Valentin.

-Pas de problème, réussis-je à articuler difficilement.

Je ne le montre pas, et je ne l'assume pas complètement mais je suis heureux qu'elle soit ici avec moi. Ça présence me fait plus de bien que ce que j'aurais pensé. Je soupire et m'assois laissant de la place à Iris à côté de moi. Je ne sais pas quoi dire et quoi faire. J'aimerais qu'elle parte mais je ne veux pas rester seul.

-A partir de quel moment as-tu été sincère avec moi, demandais-je doucement.

Je ne sais pas pourquoi je lui demande ça. Je redoute tellement sa réponse. J'ai tellement peur de savoir qu'elle n'a presque jamais été sincère avec moi. J'ai peur qu'elle me réponde que c'était tout ressent au moment où nous nous sommes quittées. Je crois que je ne le supporterais pas. Le mensonge est pour moi quelque chose d'inacceptable. Surtout que j'avais réussi à lui faire confiance. Ce qui a été difficile, après l'abandon de tout mes amis, de tous ceux en qui j'avais une confiance infinie. J'avais peur qu'elle m'abandonne où me trahisse. Et c'est ce qu'il s'est passé. Iris prend ma main dans la sienne, je ne me dégage pas, c'est comme si une force invisible m'en empêchais. Elle me répond alors :

-A partir du moment où j'ai commencé à tomber amoureuse de toi, peu avant notre premier rendez-vous. Je ne serais jamais sortie avec toi si je n'avais pas été sincère.

Je soupir de soulagement, même si une petite part de moi reste sceptique. Iris, tenant toujours ma main, s'approche de moi. Je tourne la tête vers elle, je sens son souffle sur mes lèvres. Je frissonne. Elle s'installe sur mes genoux et je pose naturellement une main sur sa hanche. J'oublie tout. Je suis comme dans mon monde. Un monde où il n'y qu'Iris et moi. Où il n'y a plus de problème. Mon pot de colle passe sa main dans mes cheveux, les caressant tendrement alors que ses lèvres frôlent les miennes. Ne pouvant plus me retenir je plaque violement mes lèvres aux siennes. Elle gémit contre moi, se pressant davantage contre mon corps. Ma main glisse sous son tee-shirt, caressant du bout des doigts sa peau douce. Je l'embrasse sans retenu. Son prénom tournant encore et encore dans ma tête. Il n'y a qu'elle. Je retombe si facilement dans ses bras. Sa langue rencontre la mienne dans une danse bestiale. Je l'entour de mes bras alors qu'elle tire sur mes cheveux, je laisse échapper un grognement contre ses lèvres. A bout de souffle, nous finissons par nous séparer avec regret l'un de l'autre. Je passe ma langue sur mes lèvres pour ensuite attaquer son cou de baisers. Je la sens frissonné et un gémissement lui échappe lorsque je me mets à sucer et mordiller une partie de son cou.

ObscuritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant