Chapitre 23

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2790 mots

Si je pouvais voir je serais surement entrain de d'observer chaque centimètre de mon corps pour m'assurer qu'il n'y ait aucun défaut sur ma tenue. Je me serais surement regarder pendant de longues minutes avant de m'occuper de mes cheveux pour faire en sorte qu'ils soient impeccable. Sauf que là, je reste assis sur le lit d'Edward pendant que sa mère s'occupe de me coiffée les cheveux pour que je sois « un vrai prince charmant» comme elle dit.

Dans moins d'une heure je dois rejoindre Iris chez elle pour que nous puissions aller à la galerie d'art voir son ami et les œuvres qu'il présente. Je n'ai pas été au lycée de la semaine et étant donné qu'Iris était déborder à cause de ses devoirs je ne l'ai pas vue une seule fois depuis lundi midi. A cause de la bagarre, Edward et moi avons été renvoyer du lycée durant trois jours. Je n'avais aucune envie d'aller en cours aujourd'hui, alors j'ai jouer la carte de la faiblesse, et profiter de mes blessures pour amadoué Elise et faire en sorte que je puisse rester ici. Pour être en forme pour mon rendez-vous avec Iris, comme je lui ai dit. Mes blessures ne me font plus vraiment souffrir. Légèrement à l'œil, j'ai apparemment un magnifique coquart, mon ventre me fait encore mal, ce qui est normal, mon bleu serait encore plus monstrueux sur mon ventre que celui sur mon visage. Ca ne doit vraiment pas être beau à voir. Ca ne me fait mal que lorsque je suis plier en deux, ou que je bouge trop brusquement et que lorsque j'appuie dessus. Evidement j'essaie d'éviter de faire tout ça, mais Edward pour je ne sais quelle putain de raison continuer d'appuyer sur mon bleu par moment comme si c'était un buzzeur juste pour s'amuser.

Sachant que mon ventre me fait toujours aussi mal, Iris à voulu annulé notre sortie au parc d'attraction de demain, mais grâce à mes charmes j'ai réussi à lui faire accepter ma demande d'aller à la fête foraine de la ville ce soir. Nous irons juste après sa soirée art. D'ailleurs je n'ai vraiment pas envie d'aller voir les œuvres de son amis. Je vais vraiment m'ennuyer. Je ne vois pas vraiment l'intérêt d'y aller si je ne peux même pas regarder les dessins. De toute façon l'art ne m'a pas vraiment intéresser. Je suis sûr que son ami n'arrive pas à la cheville d'Iris. Elle a, je suis sûr, un plus grand talent que lui. Comme nous restons au moins une heure minimum dans la galerie d'art et que nous partons ensuite directement à la fête foraine, il me fallait une tenue de situation. Je ne connais rien aux vêtement et comme ce n'est pas moi qui me prépare mes affaires, j'ai dû choisir Edward pour m'habiller. Il m'a donc prêter avec regret ses vêtements. Heureusement sa mère m'a éviter de porter ses chemises bizarre. Je me retrouve avec une chemise simple, noir avec des manches trois-quarts, ainsi qu'un jean slim noir. J'ai l'impression que mes jambes sont compresser. Je ne sais pas comment Edward fait pour pouvoir bouger comme il peut bougé avec ça, il aurait pu prendre la taille au-dessus. Il ne me reste plus qu'à mettre ma veste en cuire et mes chaussures et je serais prêt.

-Aaron t'es cheveux sont horrible à coiffée, s'énerve Elise.

Je ris doucement.

-Tu n'as jamais pensé à les coupés ? Ta mèche te tombe dans les yeux. Ca vas finir par te gêner.

-Ce n'est pas comme si elle pouvait m'empêcher de voir.

-Tu es vraiment fatiguant Aaron.

La femme me donne une petite pichenette me faisant geindre de douleur. J'en rajoute une couche mais comme ça elle pourra me laisser tranquille.

-Je suis sûr que tu plairas encore plus à Iris, lorsque je t'aurais coupé les cheveux.

-Fais ce que tu veux. Je suis un cobaye, une simple poupée, dis-je d'un ton dramatique.

-Tu es fatiguant Aaron, glousse Elise, je te les couperais une prochaine fois, il ne faudrait pas que tu sois en retard.

Après de longue minutes Elise arrive finalement à dompter ma chevelure. Je remets alors mes lunettes de soleil. Je sais que j'ai dit à Iris que je ne les mettrais plus lorsque je serais avec elle, pour lui faire plaisir, mais je ne me sens pas encore près. Surtout que nous ne serons pas seul. Je remercie la femme en souriant et finit par descendre les escaliers pour rejoindre Edward, suivie d'Elise. Une fois en bas, je finit de me préparer et retrouve la petite famille installer dans le salon. Je ne suis finalement pas retourner chez moi après être revenu salement amocher lundi. Mes parents n'ont pas eu le temps de venir me chercher, et Elise à décrété que ce n'était pas prudent de me laisser comme ça tout seul.

ObscuritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant