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Je me réveille à cause de la sonnerie agaçante de mon téléphone. Je grogne et enfouis ma tête dans l'oreiller. Ce lit est tellement confortable, j'aimerais ne plus jamais le quitter. L'alarme de mon réveille sonne toujours et ça me casse les oreilles. C'est horrible de se réveillé un dimanche d'une manière aussi brusque et de bonne heure. Il est donc 9 heure, je n'ai pas la foi de me lever, mais je n'ai pas vraiment le choix. Il vaut mieux que je me prépare pour pouvoir partir au plus vite. Je suis déjà resté assez longtemps dans cette maison et je ne veux plus abusé de l'hospitalité de mes hautes. J'attrape difficilement mon téléphone et appuis sur le boutons centrale. Je soupire de soulagement lorsque l'horrible sonnerie finit par enfin s'arrêter. Je me retourne sur le dos et reste quelques minutes allongé en étoile sur le lit. Une fois que je suis à peu près réveillé je prend mes lunettes de soleil posé sur la table de nuit et m'assois. Je cherche au pied du lit des vêtements que le beau père d'Iris m'a prêter. J'enfile le pantalon de survêtement et met un tee-shirt. Evidement les vêtements sont trop grand, je ne suis pas très musclé. Une fois près je sors de la chambre. Je fais glisser ma main contre le mur pour essayer de trouver la sortie. Je me souviens soudain des paroles d'Iris, ma chambre est juste en face des escaliers. Je ne sais pas où, à qu'elle distance. Je me pince les lèvres et reste planté comme un imbécile. Je ne sais pas si Iris est réveillé et je n'ai pas vraiment envie de la déranger, ou de me perdre, ou même risquer de tomber et de me blesser. C'est pour ça aussi que je ne vais jamais chez les gens si je ne connais pas un minimum la maison, c'est beaucoup trop compliqué pour me repérer. Mais je suis bien décidé à descendre. J'entend du bruit en bas, signe qu'au moins une personne de la famille est réveillé. Je prend mon courage à demain et place une main en avant pour essayer de trouver un mur ou la rambarde de l'escalier. J'avance à petit pas et finis par trouver la première marche. Je trouve ensuite la rembarde. Je commence à descendre avec précaution en faisant attention à ne pas rater une marche. Il ne manquerait plus que je me ramasse dans les escaliers. Une fois arrivé en bas j'attends quelques secondes figer. Maintenant qu'est-ce que je fais ? Je n'avais pas réfléchis à ce que je pourrais faire une fois arrivé en bas. Je ne connais pas du tout la maison. J'essaie alors de prendre le chemin d'hier, c'est un peu une catastrophe car je me prend directement un mur. Je me fis ensuite à mon ouï. J'écoute les bruit de vaisselles et me dirige dans cette direction. J'étouffe un juron lorsque mon pied se prend un meuble je crois. Je marche tout doucement comme un imbécile. Une main qui frole le mur.
-Aaron, s'exclame ma mère d'Iris. Tu aurais dû m'appeler, je serais venu t'aider.
Elle s'approche directement vers moi et pose une main dans mon dos pour me diriger. Je grimace, je ne supporte vraiment pas quand les gens sont comme ça avec moi. Ils me font sentir faible. J'ai l'impression de recevoir de la pitié.
-Je ne voulais pas vous déranger, murmurais-je, puis je sais me débrouiller.
-Je n'en doute pas une seconde, tu ne connais juste pas la maison et je ne voudrais pas que tu blesses.
J'hoche la tête et elle me fait assoir sur le canapé. Deux minutes plus-tard elle arrive avec un petit déjeuné. Je suis plutôt surpris qu'elle me laisse manger dans le canapé, jamais m'a mère n'avait accepter, surtout quand j'étais petit, car selon elle je n'ai jamais sus manger proprement. Carla m'apprend que tout le reste de la famille dors encore, sauf Tim. J'apprends alors que c'est le petit frère d'Iris qui n'a que six mois. Je déjeune silencieusement avec la mère d'Iris. Elle ne fait que parler, me racontant tout et rien
-Vous êtes ami avec Iris depuis longtemps, me demande-t-elle soudain.
-Non, je ne la connais que depuis la rentrée. Je ne suis pas vraiment sociable, je ne pense pas que j'aurais été lui parler si votre mari ne m'avais pas mis en groupe avec elle.
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Obscurité
Teen FictionAaron était aveugle depuis maintenant deux ans. Après le terrible accident, Aaron s'est fermé sur lui-même, n'acceptant pas son handicap, il repousse ses proches, et refuse de croire qu'il pourrait retrouver une vie normale. Derrière son masque froi...