Chapitre 47

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2340 mots

Média: trop beau-Lomepal

           

Aujourd'hui je suis de bonne humeur. C'est d'ailleurs la première fois depuis plusieurs mois que je suis aussi heureux. C'est étrange pourtant il ne s'est pas passé quelque chose d'extraordinaire. Je crois que j'ai simplement passé de bon moment et Iris m'a lâché depuis une semaine. A chaque fois qu'elle revient c'est comme si elle me plantait de nouveau un couteau dans le cœur. A chaque fois qu'elle vient s'excuser j'ai le souvenir de son visage qui revient et de ce qu'elle à fait. Elle me rappelle tout l'accident et pourquoi maintenant je ne peux plus voir les couleurs. Je chasse rapidement ses pensées de ma tête. J'ai passé une bonne soirée hier soir, la famille d'Edward et ce dernier étaient venu dîner. J'avais passé la journée avec ma sœur. De plus savoir que j'ai été accepté à l'université de New York m'a mis de bonne humeur. D'autant plus que j'arrive à lire le braille a peux près correctement, bon j'ai encore du boulot mais je suis sûr la bonne voie.

Une main tenant mon sac et l'autre frôlant le mur pour me rendre en cours de littérature, je souris faiblement. Lorsque j'entre en classe ma bonne humeur c'est un peu envolé je vais passer une heure aux côtés d'Iris. Si je me concentre comme je l'avais promis à Marc, ça devrait passer vite. Je prends une grande inspiration et me dirige vers ma table. Une fois assis je sors mon ordinateur et fait les réglages nécessaires. Puis Iris s'installe à côté de moi. Je remarque tout de suite qu'elle a changé de parfum. C'est presque envoutant. Une délicieuse odeur de rose. Je soupire essaie de me concentrer de nouveau sur le cours qui vient tout juste de commencer. Je sursaute en sentant une main douce se poser sur ma main droite, qui était jusqu'à lors posé sur la table. Je fronce les sourcils en me dégageant de la main d'Iris. C'est quoi son problème ? Pourquoi est-ce qu'elle fait ça.

-Aaron, m'appelle tristement Iris.

-Fiche moi la paix, grognais-je de mécontentement.

-Je veux que tu m'écoutes.

-Je n'en pas la moindre envie.

-Mais...

-Iris et Aaron, un peu de silence je vous prie.

Je soupire de soulagement. Je crois que je ne remercierais jamais assez Marc de me sauver de cette situation. Je n'avais aucune envie de lui parler. Elle avait pourtant choisi le bon moment. En classe elle pouvait me parler autant qu'elle voulait, je ne pouvais pas lui hurler de se taire, ni fuir comme j'ai l'habitude de le faire.

-Crois moi cette fois je vais te dire tout ce que j'ai sur le cœur. Je ne te laisserais pas.

**

Je sors en vitesse de la classe. Le professeur de littérature m'appelle, sans doute pour me parler encore une fois de mon comportement, mais je fais comme si je n'avais rien entendu et part presque en courant. En longeant les murs je trouve rapidement la sortie. J'entends des pas précipité derrière moi, je suis pratiquement certain que c'est Iris. Mais je ne veux vraiment pas lui parler. J'en ai assez ! Alors je fuis comme le lâche que je suis. Mon cœur en miette bat un peu trop rapidement. Une fois à l'extérieur l'air doux du printemps m'accueil. Je marche sans m'arrêter bien décider à rejoindre le petit banc pour fumer. Sauf qu'il faut évidement que je traverse une route, où il y a d'ailleurs beaucoup trop de voiture qui y circule. Pourquoi aujourd'hui, alors que je dois fuir Iris le plus rapidement possible.

-Aaron !

Je me fige sur le trottoir et ferme les yeux. Bientôt j'entends de nouveau des pas précipités. Puis Iris se poste à côté de moi, la respiration haletante. Je me pince les lèvres sans bouger. Iris reprend son souffle avant de commencer son discours :

ObscuritéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant