Obscurité

Chapitre 21

           

3217 mots

Retour dans le présent

Mon pied tape nerveusement contre le sol. J'attends de pied ferme Edward qui dois venir me chercher. La fin des vacances est arrivée à mon plus grand désespoir. Ça ne m'avait vraiment pas manqué. Cette fois c'est différent, je sors finalement avec Iris et je ne veux pas sentir le regard remplis de jugement sur moi. Je sais déjà ce qu'ils vont penser car moi-même je pense de la même façon. Je ne suis pas assez bien pour elle, elle va s'ennuyer avec moi etc.... J'ai fait par de mon ressentit à Iris, elle s'en moque complètement. Elle m'a de nouveau rassuré. Je crois que c'est aussi pour ça que je l'apprécie autant. Elle est compréhensive, elle n'a pas pitié de moi et elle n'écoute pas le jugement des autres. Je n'aurais jamais pensé ça d'elle. Le fait qu'elle n'écoute pas les critiques des autres me surprend. Tout simplement parce qu'Iris est le fille timide qui n'a que très peu d'ami, une seule, et qui n'ose pas s'approcher des autres. Depuis le début, j'ai toujours pensé que c'était parce qu'elle avait peur du regard des autres, qu'elle était complexé ou je ne sais quoi. Finalement je ne sais pas du tout pourquoi elle est comme ça. Peut-être une blessure du passé ou quelque chose comme ça, je suis sur qu'elle m'en parlera un jour. Tout comme moi aussi je lui parlerais un jour de l'accident.

Aujourd'hui nous allons donc nous afficher pour la première fois en couple devant tout le monde. Ca me stresse beaucoup, et je me désespère d'être dans cet état. Je dois me montrer fort. J'ai affronter d'avantage de choses difficile qu'une simple apparition public avec ma copine. J'ai déjà eu plusieurs copine, ainsi que plusieurs coup d'un soir. Ce n'est pas la première fois que je « m'affiche » avec une fille. Seulement cette fois c'est différent. Depuis l'accident je ne suis plus sorti avec aucune fille. Premièrement parce que je n'avais pas la tête à ça, deuxièmement parce que je ne voulais plus de filles hypocrites et pour finir tout simplement parce que j'avais peur, et j'ai d'ailleurs toujours peur. Parce que je me sens inutile, j'ai toujours l'impression d'être un boulet qu'Iris doit tirer.

Je soupire et me dirige vers la voiture d'Edward lorsque je l'entend se garer. Je monte au siège passager en soupirant de soulagement lorsque l'air chaud vient entrer en contact avec mon corps. Il fait beaucoup trop froid aujourd'hui, et même si j'apprécie beaucoup l'automne je déteste le froid.

-Alors près a retrouver ta chérie, me demande le bouclé en ricanant.

-Je n'ai pas envie de mon montrer devant tout le monde, me plaignais-je. Ils vont tous faire des commentaires horrible et je suis sur qu'Iris sera blessé et qu'elle finira par me lâcher.

-Arrête un peu et sois positif. Sinon avec tes parents ça s'est arrangé ?

Je soupire à cause de ce brusque changement de discussion. Parler de ma famille est devenu un sujet sensible pour moi, en quelque sorte. Ca fait bientôt un mois que m'a mère à quitté la maison, et qu'aucun membre de ma famille ne m'adresse la parole. Ils m'en veulent tous énormément. J'ai essayé d'appeler ma mère, je suis toujours tombé sur le répondeur et elle ne m'a jamais rappelé. Mon père et ma sœur m'ignore. Je crois que l'ignorance est la pire des tortures. Je me sens comme abandonné. J'ai voulu essayer d'arranger les choses, mais sachant qu'ils ne veulent plus m'adresser la parole et qu'ils ne sont jamais à la maison c'est plutôt compliqué.

-Toujours la même chose, répondis-je brièvement.

-Tu sais que tu peux toujours venir chez moi, me propose Edward, en plus mes parents demande déjà quand est-ce que tu reviens.

Je ris doucement. J'adore vraiment la famille d'Edward. J'aimerais que ma situation familiale redevienne comme avant. Mais pour cela il faut que je leur prouve que je suis près à faire des efforts. Ce n'est pas gagné.