1860 MOTS (Je n'ai pas réussi à faire plus)
J'ai l'impression d'étouffer. Comme si j'étais comprimé dans une boité qui risquait de m'écraser. Ma respiration est courte, je n'arrive plus à retrouver mon souffle. Mes poumons me brûlent. Je tousse et sanglote à la fois. J'ai comme l'impression que ma cage thoracique se resserre sur mon cœur et mes poumons. Cette sensation est tellement désagréable. Allongé par terre, toujours dans ce maudit parc. J'entend des pas parfois, des personnes passent à côté de moi en faisant comme si je n'existais pas. Comme s'ils n'entendaient pas mes pleures de douleurs, comme s'ils ne me voyaient pas en train de faire une crise de panique sur le sol.
J'ai envie de rentrer chez moi, aller dans mon lit et attendre. Attendre le retour des beaux jours heureux. Ou me réveiller de ce putain de cauchemar. Les paroles d'Iris tournent en rond dans mon esprit. Impossible de m'en défaire. Je suis prisonnier de ses paroles et de ses actes. C'est comme si j'avais sa voix dans ma tête qui me répétais pour la centième fois que tout ça c'était de sa faute.
J'aurais aimé qu'elle ne s'approche pas de moi. Qu'elle n'essaie pas de faire parti de ma vie simplement pour se donner bonne conscience. Tous les efforts que j'ai fait pour elle. J'ai tellement changer pour elle. Voilà que j'apprend que ce n'étais finalement pour rien. Iris a eu un tel pouvoir sur moi. Mon cœur se serre. J'ai passer de si bon moment avec elle. Peut-être qu'au fond je ne la connaissais pas si bien que ça. Je savais qu'elle cachait quelque chose. Tout le monde à ses secrets, je ne pouvais pas lui en vouloir de me cacher certaines choses. Mais jamais je n'aurais pu penser que c'était ça se secret qu'elle gardait pour elle. Même dans mes rêves les plus fou je n'aurais pas pu l'imaginer.
J'aurais préféré qu'elle me laisse tranquille. Elle est venu, à tout bousculer dans ma vie et mon cœur, pour repartir en m'enfonçant un couteau dans la plait qui commençais tout juste à se cicatriser. Je la déteste. La probabilité que ce genre de chose arrive est tellement minime. Je crois que je suis malchanceux. Il doit y avoir seulement un ou deux pourcent de chance que la fille dont je suis tombé amoureux sois une des responsables de ma perte de vision. C'est surement le karma. Je ne sais pas ce que j'ai fait.
-Aaron, s'écrit une voix masculine qui met familière.
Je ne bouge pas trop concentrer à essayer de respirer calmement. Je reconnais tout de même distinctement la voix de mon meilleur amis. Mes muscles se détendent quelques secondes. Je ne sais pas comment il a fait pour me trouver ici, il doit surement trouver que je suis pathétique comme ça, à pleurer comme un enfant. Je le sens se mettre à genoux à côté de moi et m'aider à m'assoir.
-Il faut que tu reprennes ton souffle correctement Aaron, dit-Edward paniqué. A trois tu prends une grande inspiration et tu te cales à ma respiration.
Edward prend ma main et la plaque au niveau de son thoracique pour que je puisse suive sa respiration et reprendre un rythme normal. Edward est habituer à ce genre de chose. Avant c'était lui qui faisait des crises de panique. Je devrais savoir comment me calmer et essayer de retrouver une respiration correcte mais là c'est la première fois que j'ne fais une et je perd tous mes moyens. J'étais pourtant toujours celui qui aidais Edward à ce calmer lorsque nous étions petits et qu'un adulte n'était pas présent. Je devrais pouvoir me débrouiller tous seul, mais je suis totalement perdu et la panique est beaucoup plus paralysante que ce que je pensais.
En suivant ses instructions j'arrive à reprendre une respiration à peut près convenable. Edward murmure de phrases incompréhensibles.
-Bordel tu deviens tout bleu, jure le bouclé, tu vas faire une hypothermie. Aller viens on rentre.
VOUS LISEZ
Obscurité
Teen FictionAaron était aveugle depuis maintenant deux ans. Après le terrible accident, Aaron s'est fermé sur lui-même, n'acceptant pas son handicap, il repousse ses proches, et refuse de croire qu'il pourrait retrouver une vie normale. Derrière son masque froi...