23.

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Finalement, ils avaient retrouvés Léa dans un parc, elle était en train de jouer avec une pomme de pin.
Enfin quand je dis ils, c'est Carla qui l'avait trouvé, ne manquant pas d'engueulé la môme qui n'avait pourtant rien demander.
Maxime était arrivé un peu après, alors que Léa criait sur sa demie soeur. Il était alors naturellement venue s'assoir à côté d'elle et lorsqu'elle avait remarquer sa présence elle s'était calmé instantanément. Ses larmes avaient cessés de couler et Maxime avait juste sourie, déposant une violette dans les cheveux de la petite.
Par la suite Carla lui avait montré le chemin et le brun les avaient accompagné.
Elles étaient rentrés, Léa avait fait un bisou sur la joue de Maxime en lui disant que c'était un gentil monsieur et que c'était dommage qu'il n'avait pas toutes les couleurs dans sa tête.
Ça l'avait fait rire. Mais il avait déchanté bien vite lorsqu'une fois arrivé chez lui il n'avait trouver personne.
Ce matin, avec la gamine, l'espace d'un instant il avait oublier qu'il était seul. Affreusement seul.
Il était étendu comme une loque sur son canapé, à regarder le plafond lorsque Valentin l'appella

-Hey, on bouge aujourd'hui ?

-Je sais pas..

-Aller !

-Non !

Il venait de se rappeller que malgré tout il était quand même bien défoncé, et bien qu'il n'en ressente pas les effets, ça se lisait sûrement sur sa tête.

-Ben ? Qu'est ce qui t'arrives ?

-Lâche moi je suis bien, seul !

-Euh.. Tu es sûr ?

-Mais oui aller c'est bon !

-Euh.. Bon..

Il raccrocha au nez de Valentin. Ouais c'était complètement débile. Mais il ne voulait pas le décevoir. C'est bon, ce n'était que l'espace de aujourd'hui.


Maxime tournait en rond dans son appartement. Il s'ennuyait.
Puis d'un coup, il pris conscience qu'il n'y avait plus penser.
Qu'il avait réussi à faire abstraction de ce qui lui arrivait. Ce qui lui était arrivé.
Sauf que maintenant, a cause de l'ennuie, il y repensais.
Tout doucement les images reprenaient vies dans sa tête. Alors,
tarit de douleur, son coeur se mit à tambouriner très vite dans sa poitrine. Comme si le danger était encore là.
Crise d'angoisse, qu'on appel ça.
Il se mit en boule dans un coin et commença à se balancer d'avant en arrière.
Il répétait doucement "ne me faites rien" comme si ça allait chasser ses détracteurs. Il savait bien qu'il était seul.
Du moins il le croyait.
Une silhouette se dessina devant lui, il était incapable de voir qui se présentait face à sa pauvre personne. Ses yeux étaient embués par les larmes, il n'avait pas ses lunettes alors sa vision était flou.
Il se recula un peu plus contre le mur, hurlant qu'on le laisse. On aurait dit un fou, ou un pauvre homme en détresse.
Il faisait peine à voir, notre Maxime. Réduit à crever sur le sol, pétrifié par la peur, il ne pourra jamais s'en sortir si il reste là.
Et l'inconnu face à lui avançait en silence.
Bordel mais si ça avait été quelqu'un de son entourage, il aurait parler ou au moins dit quelque chose, pour le rassurer. Mais la personne avançait en silence. Il avait dans la main quelque chose de rouge.
Maxime flippait, il était tout tremblant. Il ne contrôlait pas la situation, son royaume s'effondrait alors qu'il avait mit tellement de temps à le reconstruire. Les fleurs sur sa tête fanais une à une, tombant à terre.
Entraînant Maxime dans leur chute.
Son futur bourreau s'agenouilla face à lui.
Et soudain, notre petit brun pus entendre les paroles qui auparavant ne parvenait pas à ses oreilles.
Pas parce que la personne ne parlait pas, mais parce que sa respiration était trop rapide pour qu'il n'entende la pauvre voix affolé de l'homme face à lui. Le brun entendait les paroles mais ne comprenait pas.
Alors tout en parlant, son sauveur aggripa le poignet de Maxime pour l'aider à se relever. Le pauvre s'appuya contre lui pour se mettre sur pieds. Il eu beaucoup de difficulté mais il y parvient.
Il n'assimilait toujours pas le visage de cet inconnu qui pourtant venait probablement de le tirer d'une mauvaise situation.

Il voyait au sol toutes les couleurs des fleurs qu'il avait perdue dans sa descente aux enfers.
Mais parmis toutes celle qui voyait, il reconnue une rose, elle semblait flotter dans l'air mais en vrai, c'est Valentin qui l'a tenait dans sa main.
Il était venue pour l'offrir à Maxime.

Breathe Me (Vodkmixem)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant