Breathe Me (Vodkmixem)

36.

Et donc nous voilà de retour à la case départ. On à régresser. Tout ça pour rien, n'est ce pas ? Sauf que j'pense qu'on peut dire que cette fois ça à plus d'impact et ça touche plus de personnes.

Alors faisons un tour du côté de Valentin.

Il se sentait coupable, et il l'était. Il s'en voulait mais ça ne changeait pas les choses, il avait déjà fait le mal. Il avait parler sans réfléchir ce jour là, sans penser aux conséquences. À vrai dire il ne réfléchissait pas beaucoup aux conséquences, il disait toujours ce qui lui passait par la tête et il avait fallut qu'il le fasse ce jour là. Mais merde qu'est ce qui ne tourne pas rond chez lui ? Il ne l'avait pas dit pour faire du mal à Maxime, il l'avait dit parce que il avait une sorte de rancoeur au fond de lui. Il en avait marre que Maxime se taise ! Il en avait marre qu'il s'enferme dans son mutisme ! Merde, des putains d'enfoirés avait abuser de lui ! Des connards de merde avait oser toucher à SON Maxime ! Et ce dernier ne disait rien, se contentant d'être détruit. Et c'était tout, y avait pas de justice, y avait absolument rien. Et il en avait eu marre, et même si en parler à Cyril ne changeait rien, il l'avait dit. Il l'avait dit parce que au fond de lui il était frustré que le petit brun garde toute cette douleur enfouie au fond de lui.

Mais Valentin avait conscience d'avoir mal agis. Et si Maxime ne disait rien il y avait une raison, et lui il avait tout dévoiler comme ça. Sans précautions, sans se douter du mal que ça pouvait faire. Et il avait pas réfléchit. C'est seulement lorsqu'il à entendu les paroles remplis de colère de son ami qu'il avait compris. Et son coeur s'était déchirés.
Depuis tout se répétait en boucle dans sa tête.

Maxime l'aime. Ou du moins l'aimait. Et lui, avec ses paroles irréfléchie et son égoïsme, il avait tout gâcher. À croire qu'il ne savait faire que ça.

Bravo Valentin.

Et puis, du côté de Max..

La rose rouge de Maxime était complètement fané, comme son coeur, son âme.
Il lui semblait qu'il ne pourrait plus jamais sourire dans ce monde d'ombre, il avait l'impression que tout le monde faisait semblant et que le ciel lui tombait sur la tête. Et que tout ce qu'il avait entrepris de faire pour se reconstruire était illusoire.
Tout comme sa vie. Pour lui tout n'était qu'illusion. L'amitié, l'amour. La mort ? Qu'est ce qu'il en savait ? Il n'était pas savant. Il n'était rien. Qu'une particule de plus. Qu'un infime point dans la foule.
Une personne perdue dans la douleur. Une de plus. Mais combien y en avait - il dans ce monde ?
D'après lui il y avait plus de gens qui souffrent que de gens qui aiment. Et pourquoi donc ? Parce que l'être humain est mauvais pour lui même, sûrement.

Il fixait sa Rose fanée, il ne se décidait pas à la jeter pour autant. Parce qu'il restait accrocher à l'infime espoir qu'un jour elle puisse renaître. Qu'un jour elle puisse retrouver un rouge éclatant. Et non pas cette couleur terne.

Maxime était devenue la rose fané tandis que son entourage était les épines.
Lui, le fruit défendue que tout le monde voulait, que tout le monde pourrait aimer.
Et autour les épines qui le ramenait à la dure réalité. Autour les épines qui faisait reculer les gens, de par leur vérité. De par leur volonté à trop protéger. Qui pourtant emprisonnant la jolie fleur. La rendant triste.
Fanée.