24.

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Maxime avais mis du temps avant de comprendre qu'il n'était pas en dangers. Qu'il n'allait pas revivre ce qui l'avait tant détruit.
Il avait mis du temps avant de comprendre que son assaillant n'en était pas un.
Que son bourreau était Valentin, et que comme d'habitude il ne lui voulait que du bien.
Il avait reconnue ses deux prunelles d'un bleu profond. Mais ce qui l'avait interloquée était la rose rouge qui avait été brusquement lâcher, comme si elle était brûlante. 
Et lorsqu'il avait baisser la tête vers la main de Valentin, il avait vu ici et là perler des gouttes de sangs.
Dans la précipitation et la peur, ce dernier avait serrer la rose dans sa main, se blessant avec les épines de cette dernière.
Ce détail avait eu le don de sortir Maxime de sa torpeur, et les premiers mots qu'il prononça furent :

-V-Valentin ! Tu es blesser. Ça va ?

-Si je vais bien ? Si je vais bien ? Mais Maxime tu viens de me faire la plus grosse frayeur du monde, j'ai crut que tu allais crever, j'ai crut que t'allais jamais t'en sortir.
Et tu me demande si JE vais bien car JE suis blesser ?

-Bah.. Oui ?

Sans qu'il ne comprenne ce qui lui arrive, Maxime se retrouva dans les bras de Valentin et ce dernier le serrait contre lui.
La seule chose qui passa par la tête du brun était que le coeur de Valentin battait vite, et qu'il sentait bon.

Il entendit le plus jeune chuchoter que c'était qu'un con et étrangement ça le fit sourire.
Mais Maxime décida de rompre leur étreinte puis, il tira Valentin par la manche pour l'emmener dans sa salle de bain pour lui nettoyer la main.
Sauf que, il avait oublier que c'est dans cette même salle de bain que un peu plus tôt, ou que hier très tard dans la nuit, il avait rouler ses joints.
Le problème est que toutes ces conneries étaient maintenant à la vue de Valentin.
Ce dernier d'ailleurs se tourna bien vite vers Maxime, il était en colère. Très en colère.

-Maxime ?

Trop calme cette voix. Beaucoup trop calme.

-Euh..

-Tu vas gentillment m'expliquer et me dire que c'est absolument pas ce que je crois.

-Je..

Valentin sourit.

-Tu ? Tu n'as pas refait de rechute hier. Et tu n'as pas fait de bad trip parce que tu as sur doser en espérant oublier ce que des connards t'ont fait subir.
N'est ce pas ?

-En fait..

-N'EST CE PAS ?

-Valentin..

-Mais putain quel con tu es ! Qu'est ce qu'on avait dit ? T'en fais quoi de tes promesses ?

-J'suis désolé.

-Putain Max.

-Je voulais pas.. C'est minable mais Valentin.. Je peux pas m'en empêcher. Et j'ai mal. Peu importe ce que je fais, peu importe ce qu'on me dit. C'est toujours là, quelque part. Et j'm'en défait pas..

-T'avais dit que tu allais arrêter.

-Je sais..

-Tu l'as pas fais pourtant.

-Non..

-Très bien.

-Tu m'en veux pas..?

-Toute façon même si je t'en voulais je peux pas t'abandonner.

Valentin soupira, puis il écarta Maxime de son passage pour s'occuper lui même de sa main.

Derrière lui, le brun jouait avec ses doigts en fixant le sol. Bien conscient de sa connerie. Bien conscient aussi que Valentin lui en voulait malgré tout.
La preuve est que lorsque ce dernier eu finit de se désinfecter, il bouscula Maxime en sortant de la salle de bain.

Notre pauvre brun se retrouva une fois de plus désemparé face à une situation qui devenais trop difficile pour lui.
Tout penaud, il rejoins Valentin dans le salon.
Ce dernier s'apprêtait à partir. Il était vraiment fâcher mais, en voyant la gueule d'ange de Maxime, il s'arrêta.
Puis ramassa la rose tomber à terre, pour lui l'offrir.

-Bon.. Je voulais te l'a donner. Je sais plus pourquoi, juste pour te réconforter. Pour pas que t'oublie que j'suis là pour toi. Ce genre de trucs débiles tu sais.. Mais bon. Tiens.

Maxime la regardait, comme si c'était la chose la plus précieuse qu'on est pus lui offrir de toute sa vie. Il remercia Valentin, ce n'était qu'une simple fleur.
Pourtant, pourtant des larmes de joies ou bien des larmes qu'il contenait depuis trop de temps finirent par sortir.
Et pris d'une soudaine envie il vient se blottir contre Valentin qui, bien qu'il ne s'y attendait pas, ne tarda pas à entourer la taille du brun de ses grands bras.

Breathe Me (Vodkmixem)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant