Breathe Me (Vodkmixem)

26.

-Maxime ?

Ça faisait plusieurs minutes maintenant, que Valentin cherchait le brun.

-Maaaax..?

Il ne lui restait qu'une seule pièce à fouiller.
Il redoutais d'abaisser la poignée.

Il toqua doucement.

-Maxime ?

Il poussa cette fichue porte, pour voir ce qu'il ne voulait pas affronter.
Il soupira. Puis commença à s'avancer lentement vers son ami, qui avait la tête plongé dans la cuvette.
Ouais, il était défoncé et en train d'essayer de se purger, comme un animal.
Sans succès.

-Maxime.. Je.. Je peux plus là.

Le brun ne répondais pas. Trop concentré à.. À ne rien faire en fait. Il ne voulait juste pas répondre.

-Pourquoi tu continues ? Putain on.. On en avait parler..

Le plus petit releva la tête, fusillant Valentin avec ses yeux marrons, presque noirs.
Il en fut déstabiliser mais continua quand même.

-C'est quoi ton problème ? Tu veux pas t'en sortir en fait.. En fait, tu fais aucuns efforts Maxime. Tu me déçois, genre vraiment. À un point inimaginable. Regarde, regarde où tu en es. À quatre pattes sur le sol, en train de vomir tes tripes parce que t'as encore foiré. Parce que tu ne fais plus que ça.
Parce que ta trop consommé, trop bu.
Quand est-ce que tu t'en sors Maxime ? Quand est ce que tu fais des efforts ?
Tu fais pitié. Tu m'entends ? T'es pitoyable, minable. T'es plus rien. Plus rien qu'une ombre ! Ça me bouffe. Putain mais merde ! Fais quelque chose, bouge toi !

Maxime se releva d'un coup.
Bien remonté, et c'est compréhensible au vu des paroles du grand et de son état. Paroles qui pourtant étaient justifiées.

Et bien vite Valentin se retrouva plaqué contre le mur de la salle de bain. La main de Maxime contre sa gorge, celle-ci commençait à se resserrer dangereusement.
Ils se regardaient dans les yeux, ceux du brun étaient emplis de haine et de.. tristesse ? Tandis que ceux de Valentin transpiraient l'incompréhension. Mais leur regards restaient accrochés.
Valentin posa ses mains sur celle de Maxime, pour le faire relâcher sa prise car il n'avait plus d'air. Il réussit à articuler

-Arrête tes conneries Max.

Le brun relâcha sa prise mais attrapa le col du plus jeune sans lui laisser le temps de se remette, il le tira vers lui, regardant ses lèvres avec peut être un peu trop d'envie, mais il le repoussa violemment pour le faire tomber au sol. Comme effrayer par ce qu'il venait de penser.
Valentin atterrit sur le dos, on entendit sa colonne vertébrale craquer mais rien n'étais casser. Il était sonner.

Juste sonner. Pourtant il se releva et vint enfoncer son doigts dans le torse de Maxime pour le faire reculer contre le mur.
Il colla son front au sien. Les yeux remplis de quelque chose que le brun ne put identifier. Et il entendit Valentin murmurer avec hargne.

-C'est quoi ton problème connard ? En plus de te rendre au plus mal tu te sens obligé de te prouver que t'es le plus fort ? Mais je te casse en deux quand je veux mon bonhomme. J'ai juste pas envie tu vois. Mais calme toi. Calme toi parce que j'ai peur de ce que je pourrais te faire.

Il avait dit ça et lentement il avait décoller sa tête de la sienne. Il s'apprêtait à sortir, mais Maxime prononca ces mots :

-J'ai vu. Ce que tu avais marqué sur la dernière page du carnet.
C'est de ta faute si j'en suis là. Si tu avais oser me dire ça en vrai, j'en serais pas à ce point. Alors brise moi en deux, réduit les restes de moi.
Fais moi oublier tout ce que tu as fais. Fais moi oublier ce que c'est que d'avoir mal, d'avoir peur ou d'avoir honte.
Fais moi oublier de vivre.  Tue moi. T'as déjà commencer le travail de toute façon.

Sa voix était rester neutre. Comme si il ne ressentait plus rien.
Comme si il s'en foutais et pourtant au vu de ses réactions ce n'était pas le cas.
Il avait juste trop souffert et maintenant il n'avait même plus la force d'avoir mal.