Breathe Me (Vodkmixem)

43.

Bah ça alors. Putain de merde. Valentin.

-J-Je..

Pourtant il n'avait pas sa voix. Il n'avait pas sa silhouette. Ce n'était pas lui mais il devait reconnaître qu'il connaissait quand même cet inconnu, vu les paroles de son dernier et même quelque chose dans sa voix lui indiquait que..

-Neoxi. Putain gros, ça va ?

-Yes, comment ça se fais que tu sois seul ?

-Ho c'est une longue histoire mec, j'suis pas sûr de vouloir te la raconter.

-Ben tu fais comme tu veux, j'te paye un autre verre ?

-Nan mec je vais y aller, après tout c'est mon anniversaire, je vais pas me soûler la gueule dans une boîte de nuit haha..

-Ouais ta raison, bah on se voit plus tard Max, et passe à la RedBox de temps en temps, c'est bizarre sans toi.

-Ouais, t'en fais pas.

Il y avait crut. Et à vrai dire on y à tous crut, n'est ce pas ? Que le beau VodK se trouvait là et qu'il allait lui présenter ses plus belles excuses, puis qu'ils allaient tomber l'un dans les bras de l'autre. L'un dans les draps de l'autre, pour se réconcilier. Mais non. Faut jamais s'accrocher aux espoirs. Faut pas. Ça brise les coeurs.
Ça brisait celui de Maxime. (Et peut être le vôtre, chers lecteurs❤).

Et contrairement aux apparences, il ne se laissa pas abattre car il était habitué. Habitué à être déçu, à être bercé d'illusions. Et dit comme ça c'est p't'être un peu triste et rassurez vous, ça l'est. Enfin c'est plutôt tragique je dirais.
Et comme Maxime n'avait plus rien à faire il se baladait, il devait être quelque chose comme 23h, c'était encore son anniversaire. Il aurait put croire qu'un miracle arriverait. Que la chance ne l'avait pas totalement quitter et que par une rencontré fortuite il tomberait sur un Valentin complètement alcoolisé dans un bar un peu merdique.
Mais rien. Personne. Il avait chercher partout. Valentin n'était pas là alors il devait être chez lui. Alors il ne le rencontrera pas par hasard.
Et il n'ira pas sonner à sa porte.

Notre brun soupira. Il avait ce manque, ce besoin de quelque chose. Et il ne savait pas comment combler ce désir.
Il avait bien une p'tite idée mais non. Il devait être fort, et ce n'était pas de drogue dont il avait besoin. Sûrement pas. Plus jamais.

Il alla s'assoir dans ce fameux parc, là où il avait rencontrer Léa. Là où il avait retrouver un semblant d'existence.
Le regard vide, il contemplait les étoiles. Maxime à toujours aimé les étoiles, l'espace, l'univers. Et il se sentait petit quand il pensait à tout ce qu'il y avait, là haut. Et il se sentait con aussi, car sa vie était infime. Qu'une petite poussière. Et il était ridicule, à être triste. À ne pas faire d'efforts. À rester seul alors que tant de choses l'attendait.

Il souriait, à travers ses larmes. Ouais parce que il s'était mis à pleurer aussi, sans faire attention.
Mais là un petit sourire s'était dessiner sur ses lèvres. Sourire d'espoir, sourire de survie.
Peut être. Mais un sourire au moins.

Il se leva, il regarda son téléphone, dans quelque minutes il sera minuit et il aura au moins pris conscience que se prendre la tête n'était pas une solution.
Il aura au moins appris quelque chose.
Mais il aurait quand même voulut retrouver Valentin, mais sa y est. Il était résigné.
Il fallait qu'il tourne la page..
Qu'il passe à autre chose.. Mais passer à autre chose devait impliquer d'aller parler avec Valentin. De lui expliquer.
Et merde, malgré toutes ces résolutions, il savait qu'il n'en était pas capable.

Et pourtant, dans la nuit noire, il vit au loin une silhouette.
Sa silhouette, peut être. Elle y ressemblait fortement en tout cas.
Il soupira, non, il était encore en train d'espérer quelque chose qui était vain. Ce n'était pas lui.
Ce n'était pas sa voix qui l'appelait. Ce n'était pas lui qui avançait à grand pas pour le retrouver. Ce n'était pas Valentin qui plongeait ses yeux dans les siens.
Ou peut être bien que si.

Mais non. Il finit par ouvrir les yeux, et il n'y avait personne. L'église sonnait minuit. Il rentra chez lui, y avait rien, personne. Parce que c'est comme ça la vie.
C'est compliqué, c'est une belle pute, la vie.

Maxime n'avait pas vu, le message sur son téléphone. Il s'était endormi en rentrant, triste, détruit. Dépité, déprimé.

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De Valentin à Maxime :
"J'te l'jure je t'aime j'veux qu'tu m'revienne j'veux qu'tu m'reprenne juste une deuxième chance l'ignorance est l'une des pires souffrances."
Joyeux anniversaire Maxime.

                                           Envoyé à 23h59