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De Valentin à Maxime :
"J'te l'jure je t'aime j'veux qu'tu m'revienne j'veux qu'tu m'reprenne juste une deuxième chance l'ignorance est l'une des pires souffrances."
Joyeux anniversaire Maxime.

                                           Envoyé à 23h59
                                                        

        Vu 8h12

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Valentin se trouva bien con. Bien sûr qu'il n'allait pas répondre. Évidemment. Pourquoi est ce que il s'attendait toujours à quelque chose ? Il avait merdé. C'est tout. Et c'était tout c'qu'il méritait ; rien.
Rien du tout. Il était 9h et Maxime n'avait pas répondue. Et il n'allait pas répondre c'était sûr. Sûr et certain même.
La pluie sur ses fenêtres le rendait triste, les nuages gris lui laissait un goût d'amertume dans la bouche.
Il soupira, avant de finalement se lever pour préparer son petit déjeuner.
Un simple café lui suffit. Il n'avait pas vraiment faim, il n'avait pas vraiment soif non plus. En fait il avait envie de rien. Mis à part une réponse qu'il n'aura pas.
Il s'installa mollement sur son canapé, sans allumer la télévision, il avait un de ses chats sur ses genoux, qu'il caressait sans vraiment y faire attention. Sa vie était fade. Sa vie était grise, sans Maxime. Et plus encore maintenant qu'il avait confirmation que le brun ne voudrait plus jamais lui parler.

Il finit par se lever pour aller s'habiller et faire quelque courses. Toujours sans conviction. Vous avez déjà eu l'impression d'être vide ? Sans émotions ? Valentin l'était maintenant. Il prit ses clefs et son téléphone puis sorti enfin de son appartement. Sur le palier, il croisa son voisin.
Il choisis de descendre les escaliers car l'ascenseur est lent.
Et quel bon choix il à fait là.

Il était distrait par ses pensées lorsque dans la cage d'escaliers, il percuta quelqu'un, il s'excusa rapidement, tandis que l'homme face à lui le dévisageais.
Et d'un coup, tout autour d'eux semblait s'être arrêté. Valentin ne savait plus quoi dire. Bah merde alors, lui qui l'avait tant voulue se retrouva muet. Et le petit brun face à lui, pris d'une vague émotion, sentit les larmes lui montés aux yeux, il retira ses lunettes pour les essuyer et ce moment dura peut être une secondes ou des heures pour Valentin. La tension était palpable, il mourrait d'envie de le prendre dans ses bras, de le serrer contre lui. Mais il n'en fit rien. Il attendit qu'il remette ses lunettes.
Bon sang cette ambiance pesante était insoutenable, autant pour l'un que pour l'autre. Finalement sans un mot, ils décidèrent de remonter à l'appartement de Valentin.
Aucun des deux n'avait encore pris la parole. Leur coeur battait vite. Menaçant de s'échapper à chaque instant.
Soudainement un détail frappa Valentin, le brun ne s'était pas arrêter de pleurer. Et la parole lui revient. Trop curieux, trop soucieux et incapable de se taire plus longtemps.

-Maxime, pourquoi est ce que tu pleures.. ?

Ce dernier releva la tête vers lui, un petit sourire en coin bordait tout de même ses lèvres, mais il avait aussi beaucoup de peine dans les yeux, il finit par répondre entre deux sanglots.

-Parce que, t-tu m'as manqué, enfoiré.

Les larmes coulaient de plus belles et cette fois Valentin n'hésita pas, il prit l'initiative de prendre le brun dans ses bras. Et ce dernier ne le repoussa pas, le serrant fort contre lui, comme si il avait peur qu'il parte. Comme si il avait peur de le perdre.

Valentin n'avais plus cette impression d'être vide, plus maintenant qu'il avait Maxime dans ses bras.
Mais une discution s'imposait alors, à contre coeur il le lâcha.

Le brun s'éclaircit la gorge puis finit par déclarer

-Bon maintenant, faut qu'on parle.

Breathe Me (Vodkmixem)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant