Chapitre 36

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- Nico, je t'interdis, ordre du médecin ! siffla Will Solace dans une tentative désespérée.
Le fils d'Hadès fit volte-face et regarda son petit-ami, déterminé.
- Will, je t'aime, mais arrête de t'inquiéter pour moi. Contrairement à ce que tu crois, je n'agis pas sur un coup de tête : tout à l'heure avant que Percy parte, il est venu me voir. Il m'a expliqué ce qui se passait au Manoir. Tu vois ce bracelet ? (Il agita brièvement son poignet) il me l'a donné pour me prévenir si il se passait quoi que ce soit. Il vient de l'activer, je dois aller l'aider !
- Tu pourrais te mettre en danger ! insista Will. Qui te dit que, une fois là-bas, tu puisse revenir ? C'est un autre endroit, un endroit chrétien. Imagine que le vol d'ombre ne fonctionne plus ? Ni aucun de tes pouvoirs ?
- Will, ça n'arrivera pas. Fais moi confiance, Percy à un plan ! Et dis toi que les fantômes ne peuvent rien me faire.
- Ah oui ? Aucun fantôme ? Aucun vestige de ton passé ? Tu es sûr de ce que tu dis ?
- William...
- J'ai tout entendu ce que tu as dit à Percy. Tu as dit que ton père t'avait chargé de le retrouver, mais que tu ne voulais pas le livrer à lui, parce que tu savais que ton père voulait s'en servir pour faire pression sur celui de Percy. Tu me prend pour un idiot ? Percy à dit que quelqu'un au Manoir venant sûrement des enfers œuvrait dans l'ombre lui aussi pour le sauver. Sais-tu que si tu approches Percy, ton père saura où il est et s'emparera de son âme ?
- Non ! Percy est maintenant prisonnier du monde chrétien. J'ai passé des mois à chercher le Moissonneur avant que Percy ne meure pour qu'il l'amène au Manoir avant qu'il ne soit aux enfers. Ça n'a pas réussi tout de suite car le Moissonneur à refusé, mais il y a été emmené, maintenant il ne pourra plus être sous le joug du dieu des morts.
- Tu as tout calculé depuis le début ?
- Il savait qu'il allait mourir, alors c'était son idée. Il ne s'attendait sûrement pas à perdre la mémoire, mais il est pas spectateur dans cette histoire !
- Tu as un plan, sûr de sûr, alors ?
- Oui. Promis je reviendrais. Fais-moi confiance, murmura Nico avant de se fondre dans les ombres.

**

Liam se retourna à la volée, et fit face à Octave.
    Debout devant la porte, ce crétin planétaire fixait ses ennemis en serrant fort le pommeau de son glaive.
     Percy savait qu'il n'agissait pas de son plein gré : son hypothèse était validée, quelqu'un le manipulait. Son regard avait le même petit quelque chose qu'on retrouvait dans le regard de Cléa, et jamais il n'aurait défié Percy, même faible.
     Liam comprit lui aussi que quelqu'un jouait en leur faveur : Octave semblait seul ; encore fallait-il espérer que ce ne soit pas qu'une apparence, et que son plan ne soit pas vraiment tordu.
     Pris dans une scène figée, Liam fit une rapide analyse de la situation : Percy debout derrière lui avait le regard fuyant, comme s'il cherchait quelque chose ; Léonidas était entre les deux et fixait Octave ; Momo et Édouard se tenaient en retrait.
    Digne de la meilleure scène d'action d'un film mouvementé, pourvu que ce soit la dernière. Ce genre de scène où le héros frôle la mort, l'anti-héros frise la victoire. Enfin, la mort...
    Percy n'attendit pas qu'Octave fasse un geste avant de l'attaquer, d'une façon plus que subtile : il lui lança son épée en pleine face, façon javelot.
    Octave l'esquiva à grand peine, en gémissant tout de même de douleur par le frôlement, tandis que Percy criait des ordres.
   Ainsi lui obéissant, les trois fantômes qu'étaient Léonidas, Momo et Édouard coururent protéger chaque issue des pièges des gris, même Léonidas : il savait qu'il avait un plan. Percy savait ce qu'il faisait et il lui faisait confiance, pas question qu'il désobéisse.
    Et c'est donc un Octave très énervé qui se jeta sur Liam. Il croisa le fer, serra les dents, plein d'une colère nouvelle, née d'espoir. Il avait vu ses vrais parents ; il savait enfin qui était Percy : plus que jamais il voulait lui faire bouffer ses médailles.
     Percy pendant ce temps-là trafiquait quelque chose dans son dos qu'il ne parvenait pas à voir.
Il ne put s'y intéresser, car Octave avait profité d'une occasion pour lui faire un croche-patte. Déséquilibré, il fut désarmé et immobilisé trop vite.
C'est alors que deux voix graves lui sommèrent de le lâcher, et qu'Octave obéit promptement.
   Percy se tenait à côté d'un garçon un peu plus jeune que lui, le teint pâle et les yeux et cheveux sombres. Nico Di Angelo, le fils du dieu grec des enfers... Voilà le plan de Percy !
   On lui avait expliqué qu'il avait le pouvoir de voguer d'ombres en ombres, un genre de téléportation. Il venait de le faire pour aller au Manoir les aider !
     Liam osait espérer qu'il ai, comme Percy, d'autre pouvoirs capables de les sortir de là...
- Nico Di Angelo, un traître et un assassin... L'homme qui m'a tué, fulmina Octave.
- Faux, rétorqua Nico avec un sourire à faire froid dans le dos. Tu as chargé ton onagre, catapulte payée avec un argent qui n'était pas à toi, prêt à tirer sur ta propre légion. La charge en or impérial à attiré tes bijoux et ont fusionnés avec. Tu as envoyé la catapulte et je ne t'ai pas empêché de partir avec ta charge. Et une catapulte sabotée à une trajectoire bien moins précise... Tu as fais un magnifique feu d'artifice !
     Il sourit et la salle sembla devenir très sombre alors que le fils d'Hadès prenait le bras des garçons.
     Octave n'eut pas le temps de riposter, la dernière chose que lui,  Percy etLiam virent fût le rictus du fils d'Hadès.

*

Un vol d'ombre ! Nico les avait téléportés !
      Octave se tournait dans tous les sens, affolé : et s'ils étaient aux enfers grecs ? Le royaume du père de Nico ?
Ce qu'il ne savait pas c'était que pour ses deux ennemis cette option était trop risquée, mais alors ?
   Le décor rougeâtre qui leur sauta aux yeux dans l'immédiat n'avait heureusement rien de vraiment satanique. Cependant où étaient-ils ?
Un grand plafond blanc vouté plein de marbrures, des murs roses et une ambiance de velours, une salle luxueuse. À la mode des anciens, la pièce offrait un décor à la fois cosy et sérieux. Tabourets, lits, fauteuils, tableaux aux murs et lampes à abats-jours ; velours et richesses.

- Bienvenue au Glamis Castle, le château le plus hanté du monde !
    Liam n'était pas autant aux anges que Nico : qui disait "Hanté" disait forcément "fantômes", et un fantôme, c'est tout blanc ou tout gris...
Des bruits de pas dans le couloir confirmèrent ses appréhensions : il y avait des gens dans le coin, rester ici n'était pas une bonne idée...
    Heureusement - ou pas - ce n'était pas un fantôme qui se présenta dans l'encadrement de la porte mais un homme, la quarantaine, armé de toute une ribambelle de boîtes accrochées à la ceinture.
Il poussa une exclamation de surprise, et Liam se retourna immédiatement dans sa direction, suffoqué : cette voix, il la connaissait.
L'homme vit son visage en entier et pâlit :
- Encore toi !

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Chapitre trop court mais bon, j'espère qu'il vous à plu quand même ! Les prochains arrivent, l'écriture du 37 est presque faite avec, Enfin, l'extermination de ce débile profond (octave).
Pas assez violent, je vous l'accorde mais je pouvais as faire plus si ça se trouve des gens l'aiment...
Si ça se trouve...
BREF
longue absence... vous m'avez trop manque les gens !!!! Alala
En tout cas je compte bien passer de super vacances avec vous, je suis de retour, J'ai obtenu mon lycée, j'espère avoir eu mon brevet avec la mention très bien et J'ai hâte d'obtenir le tome dix du Manoir! Dans tous les cas je suis aux anges et J'ai hâte de revoir pointer quelques commentaires bien sentis que J'ai pas vu depuis longtemps :)
Bref, love, Simon
Euh non moi c'est pas Simon
Bref on s'en fout, je suis hyper contente de poster ceci et j'espère passer un super été avec vous et mes potes ^^
RACONTEZ MOI VOS VIES EN COMMENTAIRES
Non négociable ;)
Bref à plus ! ♡

La folle du village



(Ce chapitre compte 1382 mots) 

Liam et le fils de l'océanOù les histoires vivent. Découvrez maintenant