Je t'en prie, arrête.
Encore un coup.
Je me retenais de hurler, une larme de douleur roula le long de ma joue. Mes ongles rayaient le bois abîmé de la table, jusqu'à devenir rouge sang. Je sentais chaque vas et vient comme si on m'arrachait mes dernières parcelles d'humanité. Chaque claquement, chaque coup, chaque caresse faussement affective me déchirait de l'intérieur.Stop, pitié..
Je l'entendais émettre des râles rauque, il prenait plaisir à me faire du mal. L'esprit observait la scène avec un grand sourire machiavélique, contrairement à Thomas, qui bouillonnait un peu plus.
- J'adore ce jeu. Commenta le sadique.
Ce supplice immoral me torturait, les larmes coulaient désormais avec une abondance déconcertante. Mon âme se déchirait lentement, mon visage recouvert de bave, de morve et de larmes salés le prouvait. J'avais pourtant imaginé ma première fois de 1001 façon différente, toute avec lui, mais pas comme ça.
Puis soudain, Thomas bondit de sa chaise et bouscula Enzo, qui finit contre le mur. Je m'empressais de remonter le reste de mon vêtement déchiré, mon sauveteur se dressait entre moi et l'homme que j'aimais.
- Ça suffit, il a réussit son action. Cracha Thomas.
Le monstre fiché dans le corps du gamin explosa de rire en acquiesçant.
- Thomas, action ou vérité ?
- Action.
- Prend le bâton dans le coin de la pièce et donne dix coups sur la main d'Enzo. Ça lui apprendra à violer une gamine.
Le regard du concerné s'assombrit. Sans discuter, Thomas chercha le long bout de bois en le brandissant fièrement. À ma grande surprise, je remarquais plusieurs outils de torture à côté du bâton, un frisson parcourut mon corps. Il avait préparé le jeu à l'avance.
- Enzo, ta main sur la table.
Sans discuter, il obéit en posant sa main sur le bois lacéré par mes ongles. Contre toute attente, il sourit en attendant sa punition.
- Je le mérite, désolé pour ce que je t'ai fais.
Je ne répondis pas, baissant la tête.
- Regarde. Ordonna Eugène.
J'obéis en posant mes yeux sur la main gauche de mon "ami."
Thomas abattit immédiatement son arme sur la phalange, qui craqua violemment. Une grimace de douleur traversa le visage de la victime, mais aucun son n'en sortit.
Un deuxième.
Il se retenait de crier.
Un troisième.
Sa bouche s'ouvrit légèrement, mais il ne hurlait pas.
Un quatrième.
L'os de son majeur se déporta légèrement avec un craquement immonde.
Un cinquième.
La main devenait bleue, un filet de sang jaillit de la phalange.
Un sixième.
Une larme coula le long de sa joue, un nouveau jet de sang éclaboussa le mur.
Un septième.
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Hantée.
Terror- On ne devrait pas rentrer dans ce manoir. - Pourquoi ? Tu as peur de quoi ? - Je n'ai pas peur ! On ne devrait pas être là, c'est tout. Ils pouffèrent de rire face à ma remarque. - C'est Halloween ! Il faut faire un truc flippant, sinon ce n'e...