Stéphanie

Mercredi 12 Mai

Pdv Alex:

Aujourd'hui, nous avons la sortie scolaire de la classe de lettre, avec toutes les classe d'études de l'antiquité du lycée. Je sais qu'il n'y a que quatre professeurs qui nous accompagne : la professeur de Latin, madame Franceschi, le professeur de Grec, monsieur Castrovianni mais aussi la professeur d'histoire Ophélie et la professeur de philosophie Amandine. Ce qui veut donc dire que Stéphanie vas rester au lycée pendant que moi je serais dans le fin fond de la Bourgogne.

Actuellement il est 6:30 et je viens de déposer ma moto sur le parking du lycéeen gardont bien ma capuche sur le haut de ma tête. Ce matin quand je suis partie personne était réveiller, j'ai laisser le petit déjeuné de Stéphanie déjà préparer comme d'habitude sur le plan de travail, je sais que cette journée vas être dure pour elle, pour nous. C'est la première vois depuis 7 mois que nous serrons aussi loin l'une de l'autre.

Mme Franceschi fait l'appel et nous invite a monter dans le bus, je m'installe sur l'un des place au fond, plus précisément au troisième rang en partant du fond du bus. Une fois installer mon sac a dos sur mes genoux, je rabatant correctement ma capuche de mon sweat-shirt noir sur le haut de ma tête et me tourne de façon a regardé le paysage, tout en mettant mes écouteurs. Et en envoyant un Message à Stéphanie.

De moi à Stéphanie:

Bonjour mon amour, J'espère que tu vas bien, je suis dans le bus, direction Bibracte tu me manques, je t'aime fort bisous.

De stéphanie à moi :

Merci mon coeur pour le petit déjeuné, j'éspère que la journée va se passer vite. J'ai envie de retrouver la chaleur et le confort de tes bras protecteurs. Je t'aime, bisous.

Je met en route ma musique, du hard metal, mais une tapote sur l'épaule m'empêche d'être tranquille. C'est Amandine.

— Hum, Alex je peux ? dit-elle en pointant le siège accolé au mien.

— Oui, si tu veux, mais pourquoi tu n'es pas a coté d'Ophélie ? chuchotais-je

— Elle a un élève a côté d'elle qui est puni. et du coup il a prit ma place.

— Ah ok, répondis-je remettant mes écouteurs et en me trouvant vers la vitre.

Je hais les voyages scolaire en bus, il y en a qui crient, d'autre qui sont malades et encore d'autres qui essaye de converser mais qui finissent par exploser de rire. Du coup il est impossible de dormir et j'aime dormir quand on est sur la route.

Le problème majeur quand je ne dors pas sur la route c'est que je recense toutes mes pensée noires, et que du coup je fini par pleurer sauf que j'ai toujours mis un point d'honneur a ne pas pleurer au lycée où avec des gens du lycée.

Je reçoit un appel et remarque que c'est ma grand-mère.

— Salut.

— Bon on est de sortie Lundi, Laurine viens de mourir d'un arrêt cardiaque.

— Eh merde.

Et voilà le type d'appel qui ne tombe jamais au bon moments.Laissant mon regard dans le vide, mon téléphone accroché a ma main, ballante, je reste sous le choque. Un jour peut-être je m'habiturais a recevoir ce genre d'appel, si tenté soit-il que nous nous y habituions un jour.

Je n'étais pas forcement proche de cette femme, mais bon, je ne peux décemment pas me présenter là-bas lundi, j'ai un rendez-vous super important pour la faculté, j'enverrais une composition de fleure, c'est le moins que je puisse faire.