La fille du parrain ~TERMINÉE~

Chapitre 18

Bonne lecture ♥️

PDV de Caleb

   Je crois ne jamais avoir été si déterminé à en finir avec un rival de la mafia. Est-ce que j'ai fais ça souvent ? Oui... et à chaque fois j'en été fier, très fier même. Ça voulait dire que je méritais d'être celui que Bill avait choisi depuis tant d'années. Mais cette fois-ci c'est différent. Plus... personnel.

Je sais que le fait de libérer Amy par la même occasion me pousse à le faire. Encore plus qu'une simple question de fierté ou alors une vielle vengeance. Je ne peux pas nier le fait que je tiens à cette fille. C'est trop impossible pour moi de cacher ça. Je n'ai jamais réellement eu d'ami. Enfin du peu que je m'en souviens. Maintenant la question qui se pose c'est est-ce que je la considère vraiment comme une amie ?

Sans doute que oui mais c'est bien trop tôt pour en être sûr et encore moins le moment d'y penser. Nous sommes presque arrivé à cet entrepôt et je vois déjà des mecs dehors. Il monte la garde en vue de leur posture et des armes qu'ils portent sur eux. Ça se voit qu'ils attendent leur chef. Ou un gars important du moins.

« - On fait quoi Patron ? Me demande l'un de mes gars. »

Je me le demande encore. Foncer comme une tête brûlée n'a jamais été une bonne idée... mais je suis quelqu'un de spontané alors...

« - On va les acceuillir comme il se doit. Où est la voiture qui devait arriver ?

- À deux minutes. Elle entre dans l'allée.

- Parfait. Commencer à vous mettre en place. Je veux un des deux snipers sur le toit de l'entrepôt. Si il y a un danger tirer sans réfléchir.

- Bien Patron. On y va. »

Les voitures sont garées un peu plus loin de sorte à un pas être vu. Si on doit partir vite d'ici les chauffeurs savent quoi faire. On doit tirer trois coups de feu rapides pour qu'ils débarquent. J'ai oublié de préciser que je suis organisé et stratège ? Mince alors.

J'avance calmement derrière mes hommes. Si j'ai bien misé normalement mes hommes abattent les gardes à l'entrée juste quand leur imbécile de chef sort de sa voiture et avance vers l'entrée. Il ne pourra plus s'échapper puisque j'aurais des hommes qui le suivent derrière. Tout est très bien calculé. Il me faut simplement pas d'inconnu x dans l'équation. Au risque que ça se finisse en bain de sang...

Pile au moment où j'arrive devant la porte, j'entends trois coups de feu. Trois gardes viennent d'être tués. Je n'ai pas le temps de faire des états d'âme que le chef se retourne pour partir. Mais c'est trop tard mon gars. Tu es piégé maintenant.

Je lève le bras pour autoriser à mon deuxième spiner qui est sur un toit pas loin de nous de tirer. Il abbat directement le chauffeur qui avait dégainé une arme pour nous tirer dessus. Mais mon pauvre, ce n'est pas tout seul que tu vas réussir à faire quelques choses. Nous on doit être au moins une vingtaine alors qu'eux...

Je ne suis pas fier de ce que je fais. Forcément, mais je suis obligé de tuer des gens dans mon métier. C'est la vie comme on dit.

Je souris. Le chef a un regad noir quand il me voit arriver dans son champ de vision.

« - Alors ? Content de l'acceuil ? Je souris encore plus.

- Caleb...

- Oui oui c'est moi. Heureux que tu n'es pas oublié mon nom.

- Comment l'oublier. Ta copine va bien ? »

Je me fige un instant. Il essaye de jouer avec mes nerfs je le sais. Mais c'est difficile de garder son calme.