Le Royaume De Zania : Un Destin très spécial

Un Passage Vers L'autre Monde

Ils n'ont pas l'air de me croire et pensent que je délire de nouveau mais je ne leur en veux pas, je serai comme eux si j'étais dans la même situation.

- C'est difficile à croire cependant, je l'ai vu : il est sur Zania, torturé par quatre hommes dans un laboratoire au fond d'une grotte. S'il te plaît Aloys, dis-moi que tu sais qui sont ces personnes et ce qu'ils veulent ?

Il parle très rarement toutefois, j'ai réellement besoin de savoir s'il peut nous y emmener.

- Oui.

- Peux-tu être plus précis dans ta réponse pour une fois ? affirme Aïko

- Très bien, soupire-t-il, se sont les frères Shea. Ils sont à la recherche d'Alanis depuis toujours mais je ne sais si ce sont des chasseurs de primes ou des scientifiques fous et leur grotte se trouve à trois heures du portail que nous avons emprunté.

- Ça fait loin et le portail a été fermé. Seul un Zanien ayant la capacité de l'ouvrir le peux.

- Eneko a ce pouvoir, il a réussi à le fermer.

- Non, pour le fermer il suffit de réciter une formule écrite dans les anciens manuscrits. Cependant, on ne peut toujours pas s'y rendre.

- Si, j'en suis capable. Il faut juste qu'on s'y rende.

Nous sommes toutes les deux étonnées d'apprendre ça. Est-ce qu'il nous avait menti et avait ouvert le portail pour qu'on vienne l'aider ? Enfin bref, pour l'instant, la seule chose importante c'est la vie d'Eneko.

On retourne dans notre chambre et prenons quelques affaires pour survivre sur la terre morte.

La nuit venue, on arrive devant la porte du bureau du proviseur et nous espérons pour que personne n'y soit présent. Je mets la main sur la poignée et essai d'ouvrir mais rien ne se passe. D'un côté, c'est rassurant car personne n'est à l'intérieur mais de l'autre, ça va être compliqué d'entrer. Ça ne semble pas contrarier ma sœur qui l'ouvre sans difficulté et je n'ai pas compris comment.

Je me lance la première puis ils me suivent quelques secondes après. Rien à changé ici mais j'espère que la prospérité reviendra très vite. Cela n'y arrivera pas s'il n'est pas à mes côtés.

- Aloys, emmène nous chez ses truands.

Je suis plus que déterminée tout comme Aïko cependant, le rescapé semble toujours nonchalant. J'ai peur de lui avoir fait confiance. C'est bien mon frère mais les ombres sont en lui, si un jour elles prennent le dessus sur lui qui sait comment les arrêter ? Pourtant il a son style de "bad boy" mystérieux avec ses longs cheveux châtains et ses yeux violets brûlants de hargne. À cet instant, les miens aussi le sont sauf que chez lui c'est son état naturel. Enfin bref, passons la description.

Il nous montre une direction, on se jette un regard avec Aïko et on comprend bien que le voyage va être long et silencieux. En effet, on continue d'avancer en essayant de faire le moins de bruit possible par peur de se faire repérer mais aussi car l'ambiance est très pesante.

Je suis perdue dans mes pensées jusqu'au moment où l'on s'arrête pile devant l'arbre auquel j'avais rendu la vie au dernier voyage. Mes pieds souhaite s'arrêter en hurlant de douleur mais mon esprit souhaite continuer.

- Comment est-ce qu'un seul arbre a pu résister alors que tous les autres sont absents ? s'interroge Aïko

Je ne peux pas lui répondre que je l'avais "réanimé" du coup je lui réponds d'un haussement d'épaule.

Après cinq petites minutes on reprend notre marche et mon frère nous indique qu'il ne reste plus beaucoup de marche à faire. Ça me rassure cependant, la pression monte en moi par peur de le retrouver mort ou succombant à ses blessures.

Un bras me bloque, je pense tellement à lui que je n'ai pas remarqué qu'on est arrivé devant la grotte. J'espère que nous sommes réellement une fratrie soudée.

Mon souffle est court, mes mains tremblent, ma gorge se noue ainsi que mon estomac, seul Aloys semble dans son état naturel et Aïko paraît concentrée comme jamais elle ne l'a été.

On continu à s'approcher sans faire de bruit, prêt à lancer une attaque des plus féroces. Quand on se retrouve devant eux, ça ne se passe pas comme prévu :

- Salut Aloys, tu nous as ramené tes sœurs. Tu sais très bien qu'il nous en fallait qu'une seule.

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Désolé, ce chapitre sort tard.
Je passe le rythme à une publication de chapitre par semaine par manque de temps et donc pour éviter de poster des choses qui ne sont pas très bien écrites ou qui ne me plaisent pas.
Merci d'avoir lu jusqu'ici.