17/ Marre.

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Nightcore que j'écoute beaucoup en ce moment !

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PDV Apolline.

- Silas ? Apolline ?

Je me retournais en même temps que Silas, pour voir à qui appartenait la voix.

- Lui ? Qu'est ce que tu fais là ? demanda le vert étonné.

Soudain Shu et Xander surgissaient de nul part.

- Qu'est ce qui se passe ? demanda Shu.

- Rien, tranchai-je froidement.

- Silas et Apolline viennent de s'embrasser, dit Lui.

- Bah oui, c'est le thème du nouvel an, répondit le vert.

Attends, quoi ? Il m'a embrassé juste parce que c'était le thème, pas pour autre chose ? Mais qu'est ce que j'avais en tête, moi ? Bien sur que le grand Silas n'est pas amoureux de moi ! Et à quoi je m'attendais moi ?

Tu pensais qu'il t'avait embrassé juste parce qu'il regrettait ce qu'il t'avait dit, et qu'il voulait s'excuser à sa manière ? Ma pauvre, tu as bien rêvé.

- Apo, ça va ? demanda Shu. T'as l'air triste.

- Oui... Oui tout va bien, je suis juste fatiguée, souris-je.

- En même temps il est 2 heures du matin, répondit le rouge.

Mon égo et mon coeur venait d'en prendre un coup. Décidément avec lui, j'allais de déception en déception.

- Je vais me coucher, dis-je en partant sous les regards ahuris des garçons.

Je traversais la salle et voyais Christina et Trad s'embrassait.

Je ressentais un pincement au coeur devant eux, pourrais-je être heureuse comme eux ? Je poussais les portes et sortais dans la rue, je me dirigeais vers la forêt toute proche dans l'espoir de me calmer.

Je pénétrais dans le bois, les rayons de lune éclairait d'une lumière bleuté une petite clairière. Le vent faisait s'onduler gracieusement l'herbe, un cerf avançait doucement vers moi.

- Salut toi, tu t'est perdu ? demandai-je en lui caressant le museau.

Il s'éloignait et partait, je le suivais quand brusquement une main m'attrapait et me plaquait à un arbre. L'inconnu plaquait sa main sur ma bouche et me bloquait avec tout son corps contre l'écorce.

- Qu'est-ce que fait une jeune fille dans la forêt toute seule ? susurra-t-il tout près de mon oreille.

J'essayais de me débattre du mieux que je pouvais mais c'était peine perdue. Quand j'entendais des bruits de pas précipités venir dans nôtre direction. L'inconnu me lâchait et partait sans se retourner. Je pouvais enfin respirer convenablement.

- Apolline, qu'est-ce que tu fais là ? demanda Lui visiblement très énervé.

- Je cueille des pâquerettes, ça se voit pas ? dis-je sarcastiquement.

- Pas la peine de t'en prendre à moi, répliqua-t-il.

- Je suis en train de péter un câble, hurlai-je. Mais personne ne comprend ! Je commence à en avoir ma claque, putain !

De rage, je frappais dans un arbre, me broyant les doigts au passage, mais c'était sans importance pour l'instant.

- Les arbres rendent pas les coups, gronda le bleu.

- Casse-toi, grognai-je. J'ai besoin d'être seule.

J'en avais marre. De Léa et ses menaces à deux balles. De Silas et ses sauts d'humeurs.

- Je t'ai dit que j'étais là pour parler, rajouta-t-il.

- J'en peux plus, je suis en train de craquer, pleurai-je. Pourquoi tout n'est pas si simple, j'ai vraiment envie de me casser.

Il passa un bras réconfortant autour de mes épaules, et j'appuyais ma tête contre son torse.

- Et toi avec Shu ? demandai-je. Qu'est-ce que tu attends ?

- C'est pas aussi simple, grogna-t-il.

- Pas du tout, tu arrives vers lui, tu lui dis "je t'aime Shu" !

Il pouffais de rire.

- T'es conne, dit-il en ébouriffant mes cheveux. Plus sérieusement, c'est vraiment compliqué.

- Tu veux que j'aille en mission de reconnaissance ? demandai-je.

- Non, ça va aller merci. J'ai pas trop confiance en ta discrétion.

- Hé, protestai-je.

- Sinon, tu as beaucoup voyagé ?

- Non pas vraiment, à part le Japon mon pays natal, l'Italie là où est mon club, et les États Unis, je ne connais pas autres pays.

- Et tu aimerais aller où ?

Je voyais bien qu'il essayait de me remonter le moral, et je lui en étais reconnaissante.

- Je voudrais aller au Brésil et en France. Ce sont deux pays qui m'attirent beaucoup, au niveau culturel et historique. Et toi ?

- Moi ? Je dirais que j'aimerais aller en Grèce. Mais pour être franc, mon Japon natal me convient très bien. Ton animal préféré ?

- J'en ai plusieurs, j'ai toujours rêvée d'avoir un lapin, et un panda.

- Un panda prend beaucoup de place, pouffa-t-il.

- Oui, mais c'est tout doux, moi je veux un panda pour lui faire des gros câlins. Et toi, tu voudrais quoi, un lion ? rigolai-je.

- Non, moi je voudrais un chien.

- C'est assez basique comme animal, tu ne voudrais pas, je ne sais pas moi, un renard ? C'est stylé un renard !

- Hahaha non merci !

- Qu'est-ce que tu aimes dans la vie ? demandai-je.

- J'aime le beyblade, plus que tout, répondit-il franchement. Parfois j'ai l'impression que je ne pourrais pas vivre sans, c'est mon moyen de décompresser et d'évacuer toute ma haine.

- Ta haine ?

- Ouais. La haine du regard des autres.

- C'est vrai, admis-je. Les gens te jugent souvent aux premiers regards, et je t'avoue que j'ai fait la même chose. Tu es assez intimidant, mais quand on te connait, tu es très gentil.

- Tch, c'est juste parce qu'on est cousin.

- Mais oui, je te crois, me moquai-je.

- Allez on rentre, avant qu'il s'inquiète.

Mon regard se voila.

- Tu crois vraiment qu'ils s'inquiètent ?

- Bien sûr que oui, arrête de broyer du noir.

sσ ƒαr αωαy | s.k [ Tome I & II ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant