[ Peut-être que tu m'as brisé parce que tu voulais que nous nous ressemblions ]
Hanabi - Kuzu no Honkai
PDV Apolline.
Ma tête posée sur l'épaule de Phi, je somnole légèrement. Il ne nous reste plus que quelques minutes avant d'atterrir au Brésil, à Rio de Janeiro.
« Tu as bien dormi ?
— Oui, si on veut, grimacé-je. »
Je n'ai presque pas pu me reposer, sans cesse déranger par quelque chose. Je dois avoir plus de cernes qu'un panda.
Nous descendons ensuite de l'avion, récupérons nos bagages, et sortons de l'aéroport.
« Alors, tout va bien les jeunes ?
— Oui, j'ai hâte d'arriver à l'hôtel, sourit Lucie. »
En deux semaines nous nous sommes énormément rapprochées, et avec Yuki nous formons un trio de filles inséparables. Dommage que Yuki n'est pas pu nous accompagnée car elle ne fait pas partie de l'équipe.
Je m'entends aussi super bien avec Fubuki, Suoh un peu moins, mais je ne lui parle quasiment jamais.
Quelques minutes plus tard, nous sommes arrivés à l'hôtel, nous déposons nos bagages, et allons en ville pour manger et voir un peu le carnaval qui se déroule en ce moment même.
*****
Je suis habillée d'un petit short en jean et d'un débardeur blanc, et je ne me suis jamais sentie aussi mal à l'aise, car je suis actuellement sur un char en forme de paon en train de parader au milieu de milliers de personne.
Une femme brésilienne en maillot de bain avec des plumes m'avait tendue la main, naïvement j'avais posée ma main sur la sienne, et brusquement elle m'a entrainée sur son gros char, sous le regard rieur de Phi.
Voilà donc où j'en suis, à sourire devant des dizaines et des dizaines de visages souriants. Une fois arrivé sur une grande place, elle m'aide à descendre du char, me tend une grande couronne de fleur, et me laisse rejoindre Phi.
« Tu étais très drôle, rit-il.
— Ne me parle plus, tu as bien vu que je ne voulais pas y aller, et tu ne m'as pas aidé, râlé-je.
— Ne boude pas, sourit-il en m'embrassant.
— Je me vengerais ce soir, promis-je.
— J'ai hâte, dit-il une lueur perverse dansant dans ses yeux.
— Les amoureux, Basile nous attend nous partons pour l'arène on doit y être à quinze heures, nous interrompt Lucie. »
Nous lui emboitons le pas, et montons dans le van que notre entraineur a loué.
« Ah vous êtes enfin là ! s'exclame Basile quand nous attachons nos ceintures. Apolline, tu étais très drôle sur ce char paon, j'ai prit des photos !
— C'était trop drôle ta tête quand tu as comprit ce qu'elle allait faire ! pouffe Lucie.
— Ne m'en parlez plus jamais ! hurlé-je honteuse. »
Dix minutes plus tard, nous sortons de la voiture et avançons vers l'immense arène nomme "L'arène du Monde".
Nous passons les portes, et aussitôt des flashs d'appareils photos crépitent autour de nous. Je me cache légèrement derrière Lucie.
VOUS LISEZ
sσ ƒαr αωαy | s.k [ Tome I & II ]
FanfictionLISEZ À VOS RISQUES ET PÉRILS je voudrais être un poignard pour faire couler ton sang comme tu as fais couler mes larmes.