10/ S'échapper.

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[ Ne pleure par pour ta défaite, garde tes larmes pour la victoire. ]

Natsu Dragneel - Fairy Tail

PDV Apolline.

Je me réveille pour la seconde fois, je suis toujours assise sur cette maudit chaise. Je crois que j'ai encore toute ma tête, je me souviens encore de tout. Son lavage de cerveau n'a pas marché sur moi.

Je souris, j'ai un mental en acier !

Dix minutes plus tard, l'homme masqué entre encore dans la pièce, suivi de deux hommes.

— Alors, Apolline, de quoi te souviens-tu ?

— Qui êtes vous ?

Je feins la surprise.

— Je suis un ami proche à toi, sourit-il.

— Ah bon ?

Je t'aime pas, qu'est-ce que tu racontes ?

— Mais oui, tu ne t'en souviens pas ?

— Non, pas du tout, mens-je.

Il semble convaincu car il ordonne à ses deux sbires de me libérer. Je suis enfin libre de mes mouvements. Il me conduit dans sa salle de contrôle, il a des dizaines d'écrans. Ils affichent tous une salle différente.

Je vois par exemple, leur centre d'entrainement. Des petits de maximum dix ans sont en train de s'entrainer sans relâche, ils suent à grosse gouttes et certains s'écroulent de fatigue. On dirait de l'esclavage.

— Tu travaillais avec nous, m'annonce l'homme masqué.

— Vraiment ? Qu'est-ce que je faisais ?

— Tu aidais les petits à s'entrainer.

Il me dégoûter, exploiter des enfants comme ça juste pour sa toupie Ultime de mes couilles ! Je remarque qu'il est huit heures du matin, ça veut dire qu'on a passé la nuit ici. Mes coéquipiers doivent s'inquiéter de ne pas nous voir revenir.

Notre prochain match était contre l'Australie pour la demie-finale. Il faut absolument que je trouve Phi et que nous partions avant quinze heures, sinon nous seront disqualifiés. En fait, faut juste qu'on se casse.

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J'ai regardé toutes les caméras de surveillance et Phi est introuvable. Il doit être dans les sous sols. Il faut que je trouve un moyen de faire diversion pour aller le libérer et qu'on parte.

Mon cerveau tourne à plein régime et je pense même qu'il fait de la fumée. J'ai une merveilleuse idée quand je vois l'alarme incendie. De quoi créer un joyeux bazar.

Ni une ni deux, j'appuie sans hésiter dessus, aussitôt, une alarme stridente retentit dans tout le bâtiment. Les enfants qui s'entrainaient courent dans tous les sens, des hommes masqués essayent des les calmer.

Dans la cohue générale je pars en direction des sous sols, je sais pas trop où je vais mais dès qu'il y a un escalier qui descend, je le descends. J'arrive enfin dans un couloir avec des multiples porte. Je les ouvre toutes et tombe sur Phi dans la dernière pièce.

— Phi, il faut qu'on parte !

Il se tourne vers moi et ses yeux me reconnaissent enfin. Il se lève et nous courons dans les couloirs pour faire le chemin inverse.

sσ ƒαr αωαy | s.k [ Tome I & II ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant