11/ Finale.

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[ Je m'en fous d'être blessé du moment que mes blessures restent visibles. ]

Grey Fullbuster -

PDV Apolline.

Je commence à accélérer pour essayer de les semer mais ils me suivent comme mon ombre. Soudain, ils commencent à courir dans ma direction, je me mets à courir aussi.

J'envoie ma localisation à Phi en espérant qu'il comprenne.

Je tombe en avant en sentant un poids atterrir dans mon dos. Ma mâchoire se claque contre le trottoir de béton, je gémis de douleur.

— Qu'est-ce que vous voulez ? articulé-je.

— Notre patron nous envoie te faire ta fête, sourit l'un d'eux.

— On va juste faire en sorte que tu ne puisses pas participer demain, sourit un autre.

— On frappe pas les femmes d'habitude, mais on peut faire une exception !

Je me fais trainé dans une ruelle sombre. Je suis jetée à terre, je n'ai pas le temps de me relever qu'on me donne un coup de pied dans le ventre.

Je crache toute ma salive. Tout mon corps prend des coups, mes bras, mon dos, mes jambes. Un homme m'écrase violemment la cheville droite et un autre le poignet gauche.

Je crie de douleur, les larmes coulent sur mes joues.

— J'espère pour toi que t'as compris, ricane un homme.

Je ne sens plus mon corps, mon esprit est ailleurs. La pluie commence à tomber quand ils partent en me laissant par terre, dans la ruelle.

Mes paupières se ferment peu à peu, je lutte contre mais mon corps est trop lourd. Tout devient noir.

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Je me réveille dans mon lit d'hôtel, j'essaie de me redresser mais tout mon corps brûle de douleur.

— Qu'est-ce qui s'est passé ? demande Phi en arrivant.

— Je me suis fait frappé par quatre hommes, réponds-je la bouche pâteuse.

— Ils ont étés envoyés par l'homme de l'autre fois ?

— Oui, est-ce que j'ai quelque chose de cassé ?

— La cheville droite et des bleus partout sur le corps, soupire le blanc.

J'ai aussi le poignet gauche cassé mais comme j'ai des manches longues, il n'a pas dû vérifier.

— Je vois.

— Tu ne pourras pas faire la finale cette après-midi.

— Je dois la faire, je vais prouver à ce mec que c'est pas quatre hommes qui vont m'arrêter.

Phi me regarde droit dans les yeux.

— Tu ne peux même pas te lever, la finale est dans deux heures.

— Tu ne peux pas m'empêcher d'y participer, protesté-je en me levant.

Ma cheville droite est bandée et je peine à la poser au sol. Mais après quelques instants, je m'habitue un peu à la douleur et arrive à marcher en boitant.

— Je ne rigole pas, Apolline. Tu restes ici, et si je dois t'attacher au lit je le ferai.

— Je suis la capitaine de l'équipe, je ne peux pas laisser mon équipe. Comment vous allez faire sans moi ?

sσ ƒαr αωαy | s.k [ Tome I & II ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant