sσ ƒαr αωαy | s.k [ Tome I & II ]

6/ Sacrifice.

[ Il y a des choses que je dois protéger au péril de ma vie, pour cela même si le monde entier se dresse contre moi, je me battrais ]

Meliodas - Seven Deadly Sins

PDV Apolline.

« J'y vais, annoncé-je en même temps que Phi pour le combat en duo.

— Très bien, acquiesce Fubuki.

— Rapporte nous le point !

— Lucie, ils ont zéro points alors que nous en avons déjà quatre, ris-je. Et puis perdre ne fait pas parti de mon vocabulaire. »

Nous nous avançons, et nous plaçons face à l'arène. J'expire doucement pour me calmer, et enclenche ma toupie dans mon lanceur.

« 3... 2... 1... Hyper Vitesse ! »

White Moon entre dans l'arène et fait des grands tours vers l'extérieur, suivie par celle de Phi. Ma toupie percute celle de mon adversaire, et la sienne vole en éclat.

Revive ne tarde pas à exploser la toupie du japonais, et nous gagnons ce combat.

« Les voilà, le duo favori du tournoi, composé du talentueux Phi et de l'ex championne du monde, Apolline ! »

Je grimace à l'entente de "ex championne du monde".

« Les jeux sont faits, la France gagne avec un score de six à zéro ! »

Tiens, les combats royales ne sont faits qu'en cas d'égalité.

« Ne nous ferons quasiment aucun combat royal, sourit Phi en répondant à ma question muette. Parce que nous gagnerions toujours de six points d'avance, précise-t-il.

— Il y a aussi de très bon joueur de nous n'avons pas affronter, protesté-je. Ne t'endors pas sur tes lauriers.

— Si tu parles des Raging Bulls nous les avons déjà battus.

— Ils se sont peut-être améliorés entre temps.

— Tu les défends ? m'interroge Phi, cette lueur dangereuse dans les yeux.

— Non, pas du tout. Mais je ne veux pas me leurrer et penser qu'on va les battre aisément. »

Nous remontons dans les gradins pour voir le match de l'Italie contre le Brésil, et c'est les brésiliens qui s'impose sur un score de six à zéro.

« Je vous retrouve ici à quinze heures pour la suite des combats, mais sur ce bonne soirée ! »

Je me lève suivie de mon équipe et nous sortons pour rentrer à l'hôtel.

« Je suis très content de vous, sourit Basile une fois arrivé à l'hôtel.

— Moi aussi, souris-je. Vous avez tous étés très fort.

— Tiens, je n'avais jamais entendu Apolline nous faire un compliment, rigole Lucie.

— C'est vrai, acquiesce Fubuki en souriant.

— Moi, elle m'en fait plein, dit malicieusement Phi, en posant une main sur ma hanche.

— Vous avez carte blanche pour toutes les soirées, et pour manger ou boire il vous suffit de dire que vous êtes des bleideurs du Pôle Espoir France et tous sera réglé sur une seule et même note finale. »

Sur ces mots, il nous quitte en nous souhaitant bonne nuit.

« Qu'est-ce que tu veux faire, Phi ? l'interrogé-je.

— Je ne sais pas, il est dix-huit heures, je pense faire une petite sieste, et toi ?

— Je voulais aller me balader, mais reste ici si tu veux, souris-je. »