sσ ƒαr αωαy | s.k [ Tome I & II ]

14/ Menaces.

PDV Apolline.

- Qu'est-ce que tu faisais avec lui ? m'agressa Shu quand je rentrais avec ce dernier dans la chambre.

- Rien, on a parlé, répondis-je.

Il me tendait son téléphone, et je vis une photo du moment où je prenais Lui dans mes bras sur la plage.

Mais la photo a été prise d'un certain angle, de telle sorte qu'on avait l'impression que j'embrassais le bleu.

J'écarquillais les yeux de surprise, comment cette photo a elle pu atterrir sur Instagram ?

- Qui a pris cette photo ? demandai-je.

- Peu importe qui a prit cette photo ! rugit Xander. Tu as trompé Ukyo !

- Pardon ?! J'ai jamais été en couple avec Ukyo !

- Qu-quoi ?! C'est lui qui m'a dit ça !

- C'est une grosse blague ?! hurlai-je. Je lui ai mit un gros stop !

Le rouge restait muet.

- C'était sûrement un accident, dit Silas calmement.

- Mais c'est pas un accident, bordel ! On s'est pas embrassé !

- Apolline raconte nous, ordonne Shu.

- Lui s'est confié à moi sur un sujet qui est délicat pour lui, et je l'ai prit dans mes bras pour le réconforter.

Je leur raconte notre rencontre sur la plage, le fait qu'on a discutés, mais j'évite de dévoiler le sujet de notre discussion.

- Mais nous a prit en photo ? demandai-je soudainement.

Silas et Shu se regardaient mal à l'aise.

- C'est qui ? insistai-je.

- Léa, c'est Léa Bastia, déclara le vert.

Je serrais les poings, elle va me le payer.

- Bon tu viens c'est l'heure de manger, dit Lui.

-Tu crois vraiment que j'ai envie de voir du monde ?! hurlai-je.

Il ne répondait rien, et partait.

- Allez manger sans moi, j'ai pas faim de toute façon, grognai-je.

Ils se levaient et partaient, je m'allongeais sur mon lit et sortais mon téléphone, je supprimais la photo de mon câlin avec Lui.

Quelqu'un toquait à la porte. Je posais mon téléphone et ouvrais la porte.

- Salut comment vas-tu ? demanda Léa faussement souriante.

J'arquais un sourcil interrogateur.

- Tu crois vraiment que ça va bien après le coup de pute que tu m'as fait.

Elle souriait sadiquement.

- Et tu n'as encore rien vu, ajouta-t-elle. Je vais te faire vivre un enfer !

- T'as vraiment pas de vie pour faire ça, hurlai-je.

- Ouais, qu'est ce que ça fait de descendre de son piédestal ? Toi la grande reine du Beyblade !

- Tu vas me le payer, grinçai-je. Tu veux la guerre ? Très bien, mais ne vient pas pleurer quand j'aurais gagnée.

- Hahaha ! Comment tu vas t'y prendre ? Silas est fou amoureux de moi, et t'as mit un gros râteau.

- Et alors ? Toi, la petite bleideuse de merde a peur de moi. Oui, toi tu as peur de moi, repris-je menaçante. Et c'est justement pour ça, que tu veux monter tout le monde contre moi.

Ses yeux me foudroyaient du regard.

- Tu crois que tu me fais peur, gamine.

- Tu me prends trop de haut, siffla-t-elle. Je vais te faire redescendre sur terre.

- Ah oui, vraiment ? J'ai hâte de voir ça, ricanai-je froidement.

- Tu vas vite regretter, menaça-t-elle.

- Et tu comptes faire quoi ? rigolai-je à gorge déployée.

- Ne prend pas la confiance, tu vas vite dégringoler.

- Hahaha, excellent. Tu parles, tu parles, mais y'a toujours pas d'acte.

- Répète pour voir, dit elle en me défiant du regard 

- Parce qu'en plus t'es sourde ?! Et bah la nature t'a pas gâtée !

Elle se crispait.

- D'ailleurs comment t'as eu cette photo ? demandai-je.

- Elle sort d'une vidéo, je vous ai filmée quand tu es partis avec Silas. Mais le moment le plus drôle c'est quand il t'a avoué être amoureux de moi.

- Et donc ? Oh je vois, tu penses que parce qu'il ne m'aime pas, je vais pleurer toutes les larmes de mon corps et le supplier à genoux. T'es qu'une gamine qui ne sait pas où est sa place.

Je lui claquais la porte nez. Sérieusement, elle est pathétique.

J'en profitais pour aller me doucher pendant que les garçons étaient partis mangés. Puis je me mettais en pyjama et attendais les garçons.

Ils arrivaient dix minutes après.

- Qu'est-ce que tu as fait à Léa ? vociféra Silas à peine rentré.

- Je ne sais pas, à toi de me dire ce qu'elle a inventé, répliquai-je.

- Tu l'as menacée, et tu l'as frappée !

J'explosais de rire.

- Tu crois vraiment que j'ai frappée cette gamine ? J'en ai rien à foutre d'elle, ce qu'une fille en manque d'attention.

- Ne parle pas d'elle comme ça.

- Silas calme-toi, dit Shu.

- Non je ne vais pas me calmer.

- Alors je le ferais moi même, dis-je froidement. Je ne te dois rien.

- Tu es égoïste, Apolline. Tu étais ma meilleure amie, mais tu l'as blessé alors qu'elle est venue gentiment pour tirer cette histoire au clair.

- La ferme Silas, tranchai-je. Tu étais là, peut-être ? Non, alors ne l'ouvre pas quand tu sais pas.

- Tu me déçois, je ne t'aime pas alors tu fais tout ça pour me récupérer.

Ces mots me lacéraient le coeur.

- Silas, soupirai-je. Que tu m'aimes ou me déteste, ça ne me fait plus ni chaud ni froid. Vit ta vie, sort avec elle, marie-toi avec elle, fait des enfants avec elle, mais ne vient pas pleurer quand tu verras son double-jeu.

Sur ces mots, je remontais dans mon lit, et me couchais.

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Ça va ? Moi ça va très bien ! Comme je vous l'avait dit je suis allé à une compétition inter national, il y avait des belges, des allemands, des luxembourgeois, des maltes, des italiens et des espagnols. On pouvait jouer dans deux catégorie d'âge, là notre et celle au dessus sauf pour les cadets puisqu'il n'y a pas de catégorie au dessus.

Les poussins/ poussines de 7 à 9 ans

Les benjamins/benjamines de 9 à 12 ans

Les minimes de 12 à 15 ans

Et les cadets/ cadettes de 15 à 17 ans

Et je suis arrivé 4ème fille en catégorie minimes et 8ème filles catégorie cadettes !!

Sur ce kiss et longue vie à la secte des beys !!

nougat80

1110 mots