30 JUIN 2018, QUELQUE PART EN RUSSIE
- DEMI-VOLE PAVARD, crie Paul à plusieurs reprises.
Tout le monde rit mais personne ne sort son téléphone pour immortaliser ce moment mythique. Ceux qui réalisent le documentaire sur cette épopée sans chargeront assez bien et même si il ne sort pas car l'équipe n'atteint pas la finale, je m'arrangerais pour récupérer toutes les images de cette épopée.
Paul et Lucas montent sur la table avec leurs crampons et écrasent tout sur leur passage. On explose tous de rire, j'adore ces moments d'harmonie dans notre petite bulle que personne ne peut éclater. Et je sais qu'à cette instant il n'y a rien qui pourrait ne serait-ce qu'effleurer du bout des doigts notre bonheur.
Je comprends la joie des supporters en voyant leur équipe favorite mettre des buts, gagner des titres et leur tristesse et leurs larmes en ratant le Graal de quelques actions foireuses.
Ça chante, ça crie dans tous les sens et rien à de sens, tout en a un.
C'est comme si,
comme si,
à cet instant précis,
tout était à
sa place.
Comme si les planètes s'alignaient enfin pour nous sourire après avoir tant souffert.
Peu de temps après, la routine d'après-match débute et après avoir rempli mes obligations, je vais m'isoler dans le car en attendant l'arrivée des joueurs. Il est près de 19h et je regarde un peu les résultats de la journée. Ce soir a lieu Portugal/Uruguay et j'ai plus que hâte de voir le résultat,ça promet d'être très intéressant.
Je vois bien Messi et Ronaldo se rencontrer à l'aéroport et se rendre compte qu'ils ont vraiment tout foirer dans leurs carrières internationales. Je me balade sur Instagram un peu et poste une photo que j'ai prise dans les vestiares, reflétant mon humeur actuelle. Je prends des notes pour mon travail avant de recevoir un appel en provenance de Phil.
- Hey, je souris.
- J'ai vu que vous avez gagné, il me répond crispé.
- Il s'en ai fallut de peu, je dis en retenant mon souffle et en essayant d'adopter un ton neutre.
- Ouais. Presque c'est jamais assez apparemment, me répond amérement le brésilien.
Je sens qu'il dérive un peu sur autre chose alors je lui pose la question.
- J'en ai marre que ce soit toujours Neymar Da Silva Santos Junior la star de l'équipe brésilienne et que personne ne voit les efforts des autres, il soupire et je sens une tristesse infinie dans sa voix.
- Continue, je l'encourage. Le travail finit toujours par payer.
- Ca a toujours été comme ça et ça le sera toujours malheureusement. Depuis qu'on se connaît tout le monde n'a jamais eu d'yeux que pour le petit prodige. Je l'aime comme un frère, ce n'est pas vraiment sa faute c'est juste que parfois c'est juste trop.
- Certaines étoiles sont destinés à plus briller que d'autres.
- Toi tu devrais te lancer dans le milieu du show-business tu pourrais tellement être plus.
Je décide de changer de sujet, étant mal à l'aise.
- Continue de sourire, c'est tout ce qu'on peut faire parfois. S'accrocher et ne jamais s'arrêter de sourire.
- Merci, pour tout. Je ne veux pas connaître tes motivations pour avoir accepter ce sale boulot mais je sais qu'au fond t'es une bonne personne, termine le joueur barcelonais.
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TOXIC|EDF|
Fanfictionils portaient tout un peuple derrière eux déterminés à le rendre fier, ce pays mais ils ne pensaient pas qu'un simple visage autant angélique innocent et adorable pourrait leur causer tant de problèmes et pourtant ils ont laissé cette fille, ce poi...