Chapitre 03 :

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-Quoi ? Fit ma tante en faisant mine d'être choqué tout en consolant la bonne.
-Soubkhanallah ! S'exclama mon père de surprise. Mais Momo comment as tu pu faire ça ?
-Papa je.....
-N'ose pas démentir parce que la gifle je l'ai entendu et une bonne n'a sûrement pas le culot de lever la main sur toi. Chéri regarde, il y a la marque de sa main. Ami n'a pas menti.

Mon père regarda sur la joue de la bonne et quand il vit la marque de mes doigts sur sa joue, il me regarda droit dans les yeux avant de s'éclipser.

-Qu'est-ce que.....
-Tais toi Momo, tais toi. Tu n'as rien à dire. Tu me déçois. Me coupa ma tante en sortant de la cuisine.

J'étais tellement estomaqué que je n'arrivais pas à détacher mes yeux de la bonne. J'hésitais et je me contenais surtout entre la tuer ou simplement mettre en pratique ce de quoi elle vient de m'accuser. Les deux cas sont optionnels.

-Je suis désolée...je suis désolée. Continue t'elle de pleurer derrière ses mains.
-Pourquoi as-tu fait ça ?
-Elle m'avait menacé de ne pas payer les frais d'hôpitaux de ma mère si je ne le faisais pas. Je...je... suis... sincèrement... désolée...Pardonnez moi, je vous en supplie...pardonnez moi. Se confond t'elle en excuse en s'agenouillant à mes pieds.

Je degageais mes pieds de ses mains en reculant.

-Te pardonner mais comment te pardonner ? Tu viens de me faire passer pour un salaud devant mon père et tu me demandes pardon ?
-Je...suis... désolée.
-Tu me dégoûtes ! Pestais je en sortant de la cuisine.

J'étais sur le point de sortir de la maison quand je me fis interpeller par Salma.

-Je veux que tu sortes les poubelles !
-Les poubelles ?
-Oui Momo, les poubelles ! Rétorque t'elle.
-D'accord.

Par réflexe je posais mon sac sur l'un des fauteuils puis je fis le contour de la maison pour prendre la poubelle avant de sortir pour les mettre au coin de la rue afin que le camion à ordure se charge du reste.

-Hey alors comme ça, l'éternel intello finit par sortir les poubelles. Rigola Issa, celui qui a toujours été mon rivale dans tout domaine en sortant de sa luxueuse voiture.

Je lui répondis pas et saisissant les deux grandes corbeilles pour retourner à la maison.

-Au final ton rival a prit le dessus n'est-ce pas ? Qui c'est qui a acheté une maison à ses parents, qui vit dans un appartement avec sa sœur, qui paie les études de cette dernière et qui conduit une voiture hein dis moi ?

C'est vrai que pendant chaque devoir, composition ou examen, lui et moi on se faisait des pari pour voir qui est le meilleur et c'est moi qui l'ait toujours été. Après nos diplômes, c'était au tour de voir qui sera le plus friqués et maintenant c'est lui qui se trouve en haut de gamme.
Comme je l'ignorais, il finit par me titiller en me touchant à l'épaule, sur le moment j'ai vu rouge et je me suis retourné pour lui foutre un coup de poing. Il était très bagarreur aussi donc il ne sait pas laissé faire et ce fut ainsi le début d'une très rude bagarre.
Peu s'en suivit avant que l'on ne nous sépare, je saignais de la lèvre inférieure pendant que lui n'avait même pas une seule égratignure ce qui me metta le plus en colère car j'étais sûr qu'il n'était pas plus fort que moi mais je ne sais par quel moyen, il est arrivé à me faire saigner. J'en déduis que c'est pas parce qu'on est plus fort que son adversaire qu'on ne peut pas saigner. Mis à part ça tout le quartier en était témoin et en plus de ça, il y avait aussi ma sœur, Salma. Non mais c'est pas possible ! Si mon père apprends qu'au lieu de travailler je me bagarre, c'est évident, je suis un homme mort, enterré et oublié.

Tandis que j'avais du mal à contrôler ma ma fierté d'homme et le fait de recevoir un coup dans mon égo, c'est avec un sourire moqueur que Issa rejoint sa voiture après m'avoir jetté un mouchoir comme pour dire ''Soigne toi.'' sans oublier de me dire que la cigarette ça fait perdre de la force.

L'insaisissable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant