Chapitre 25 :

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En à peine une semaine, Oumou Salama avait su m'apporter ce que jamais aucune autre femme n'a su m'apporter. Certes il n'y avait pas de solution miracle ni de conseils miracle pour redevenir pieux mais elle est vraiment un perle. De plus si je suis prêt à changer, il faut aussi que je sois prêt à appliquer ce qu'elle me dit à la lettre. Elle prends tout le temps qu'il faut pour m'apaiser et pour m'aider alors le moins que je puisse faire c'est le lui rendre en retour, en mettant en pratique ses dires.

Elle m'appelait chaque matin pour que j'effectue la prière de Fajr, le lundi et jeudi, elle m'a conseillé de jeûner et je l'ai fait. Après chaque prière, elle m'envoyait soit un hadith soit des Zikrs à faire. Ses parents aussi étaient devenus plus aimants avec moi, pour ne pas dire que j'étais un membre de la famille et que je pouvais dorénavant venir chez eux quand bon me semble.

Comme promis, Oumou Salama et son frère m'ont accompagné voir Anta à l'hôpital.

-La tolérance est le degré le plus élevé de la force. L'échec est l'épreuve qui mène au succès. Le désir de vengeance est la première manifestation de faiblesse. M'avait dit Oumou Salama pour me booster. Celui qui dit que le mal éteint le mal, qu'il allume un feu à côté d'un autre et voit si l'un éteint l'autre. Le bien éteint le mal comme l'eau éteint le feu.

J'ai donc payé tout les frais médicaux de Anta et elle y est toujours interné pour au moins deux semaines afin de se rétablir complètement. Je me souviendrai toujours de la discussion que j'ai eu avec elle après qu'elle ait à parlé avec Oumou Salama. Je suis incapable de savoir ce que lui a raconté cette dernière pour qu'elle veuille s'excuser.

-Momo peux-tu m'excuser !  Je...je...je...ne peux pas changer le passé alors je ne peux que te demander pardon.
-Je suis capable de te pardonner et je vais le faire Anta mais je ne peux plus te donner de chance, je ferais pour toi ce qu'aurait fait ton propre fils mais je m'en limiterais à ça. Je ne pense pas que tu puisses avoir plus venant de moi.
-Cela me suffit ! Dit elle en me prenant ma main que je retirais aussitôt.
-Parfait alors. Je te souhaite un bon rétablissement. Sortis je de sa chambre d'hôpital.

Depuis ce jour, je passe la voir pour lui apporter à manger et pour prendre de ses nouvelles. Quant à Salma, on a renouer de très bon lien grâce à Oumou Salama encore une fois. J'ai essayé de prendre mes distances mais c'était sans compter sur elle qui me faisait tout le temps à manger et venait m'emmerder chaque fois. Un jour elle est venue toquer dans ma chambre, je lui donne l'affirmation d'entrer et elle s'affala automatiquement sur le lit à côté de moi.

-Tu l'aimes bien cette Oumou Salama n'est-ce pas ?
-J'ai rien à te dire.
-D'habitude tu ne t'atyardes jamais sur les femmes pudiques, tu les préfères plus sexy alors si tu cherches tout le temps à la voir c'est parce que tu l'aimes beaucoup. Et j'ai vraiment vu des changements en toi ces temps ci, tu es devenu plus calme et bien plus pieux qu'avant Ma Sha Allah.
-......
-Est-ce que tu l'aimes Momo ? Tu es amoureuse d'elle n'est-ce pas ?
-Il y a des jours, des mois, des années interminables où il ne se passe presque rien. Il y a des secondes et des minutes qui contiennent tout un monde. Regarde combien d'années ma vie a été monotone et à peine quelques minutes passé avec elle, ma vie a basculé.
-Je le prends pour un oui ?
-J'en sais rien de l'amour mais je sais juste que je préfères sa compagnie à n'importe quelle autre.
-Le message a été reçut mais je ne partirais pas tant que je ne reçois pas de mon grand frère un câlin.
-Hors de question Salma, sors de ma chambre.
-Tu continueras à m'en vouloir toute ta vie n'est-ce pas ?
-Je m'efforce à croire que je vous ai pardonné.
-Que tu dises ça pour ma mère, je peux le comprendre mais moi je suis ta sœur Momo. Certes j'ai été très méchante avec toi mais tout ça c'était sous l'influence de ma mère, tu as toujours été traité comme ça de toute façon alors je n'y voyais pas beaucoup de mal à ce moment là mais je te jure qu'aujourd'hui Momo, je regrette tout cela. Si les choses étaient à refaire, j'échangerais ma place contre la tienne juste pour que tu me pardonnes.
-.....
-Partons sur de nouvelles bases. Celui de l'amour fraternel.
-Ok.
-Tu me fais câlin ? Me demande t'elle.
-Oui. Souris je en la prenant dans mes bras.

L'insaisissable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant