Chapitre 06 :

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Vous aviez vraiment raison quand vous disiez que la solution se trouvait sous mes yeux mais qu'en est-il de mon travail ?
-Ah je connais une femme qui dirige depuis déjà une année l'entreprise de son défunt père, elle est maintenant orpheline. Trouves toi de la place dans son entreprise mais c'est vraiment une femme très très difficile alors tu n'as pas intérêt.....
-Wow wow pourquoi vous changez tout d'un coup de ton ?
-C'est la fille de mon meilleur ami. Et actuellement elle vit chez moi avec ma femme.
-Ah d'accord. Et c'est quel entreprise ?
-L'entreprise se trouve sur les deux voies sacré cœur mais un peu plus isolé de la route. Tu le trouveras en demandant.
-D'accord et quel est le nom de l'entreprise ? Je ne savais pas qu'il y en avait une là-bas.
-C'est l'entreprise commerciale ECIS.
-Entreprise Commerciale et Industrielle Sénégalaise ?
-Oui.
-Super, j'ai beaucoup entendu parler du bonne fonctionnement de ce dernier dans les journaux.
-Je répète avec elle tu ne te limites qu'au travail. Qu'au travail. Répète t'il.
-Finalement vous n'êtes pas ivre. Rigolais
-Je suis sérieux.
-D'accord je vous promets de ne pas l'approcher. C'est le minimum des choses que je peux faire pour vous remerciez, c'est redevable.
-Voila qui est fait.
-Mais est-ce que qu'elle me prendra dans son entreprise.
-C'est quoi ton nom ?
-Momo Diop.
-En rentrant, je lui en parlerais In Sha Allah. Demain fais en sorte d'être à l'entreprise à 8 heures pour passer ton entretien et amener ton CV.
-Merci beaucoup. Et quel est votre nom à vous ?
-Habib.
-Enchanté Habib sinon avez vous des enfants ?
-Tu te fiches de moi ?
-Non, bien-sûr que non, je demande juste parce qu'à cause des conseils que vous venez de me filer je me demande comment se passe votre vie de famille.
-Il y a un arrêt à tout. J'étais un connard comme on le dit si bien mais je me suis arrêté à temps et je me suis posé malheureusement mon châtiment est de ne pas avoir d'enfants. Je ne sais même pas ce qui m'a fait te donner d'aussi mauvais conseil Soubkhanallah. Mais que m'est-il arrivé ? Demande t'il en se tenant la tête. Maintenant que je t'ai filé de mauvais conseil, je vais partager les péchés que tu feras par rapport à ça.
-Il y a pas le feu Habib. Déstresse. Dis ''Astaghfiroulah'' ça ira. Rigolais je incrédule qu'il s'en rend compte que maintenant mais le mal est fait, dans ma tête j'ai déjà mis en pratique ce qu'il m'a conseillé.
-Momo je.....
-Oh ne t'en fais pas pour moi. Ça ira. Hochais je la tête. Alors tu vas parler à ta nièce ?
-Oui et je précise que c'est ma fille, je l'a vois comme telle. Son père me l'a confié avant de mourir donc....
-Mais fais moi confiance Habib. Lui tendais je la main en me levant.
-Au revoir ! Me dit il en la saisissant.
-Au revoir et merci de m'avoir fait remonter le moral. Rétorquais je en m'éloignant.

Je rentrais directement chez moi, étant donné que les bonnes avait une chambre se trouvant dans la cour de la maison, je les trouvais tous les 3 assise sur une natte entrain de discuter. Il y avait la femme de ménage, la cuisinière et la lingère. En réalité c'était la toute première fois que je les regardais vraiment et comme l'avait dit Habib, il y a pas doute, elles toutes sont sur mon charme. Il ne resterait plus qu'à changer leur sentiment de plaisance envers moi en un sentiment d'amour. Ami, la cuisinière était de loin la plus belle d'entres elles mais Dada, la femme de ménage était physiquement beaucoup plus formé et quant à Faty, la lingère c'était une peulh de petite taille mais elle restait quand même très attirante.

Sachant que Ami s'en voulait encore du coup qu'elle m'a fait, je baissais mes yeux en signe de tristesse en les saluant pour la toute première fois.

-Bonsoir ! Leur dis je en venant vers elles.
-Bonsoir ! Dirent t'elles.
-Bonsoir Momo. Est-ce que ça va ? Me demande Ami.
-Non mais j'essaie. Est-ce qu'on peut parler à propos de ce que tu m'as fait ?
-Je risque de me faire renvoyer si on me voit avec toi ! Craigna t'elle.
-Ah oui je l'avais oublié. Mentis je. Bon alors ça ne te dérange pas si on va dehors ?
-Je ne peux pas. Je suis désolée.
-Dans ma chambre ça te dit ? Il faut vraiment qu'on parle, à cause de toi je suis en froid avec mon père, tu le sais et je n'aime pas que papa soit en colère contre moi. Tu peux réparer les choses sans que ma tante ne se doute de quelque chose.
-D'accord. On y va. Les filles couvraient moi. Dit elle en se levant pour me suivre.

Une fois dans ma chambre, je fis semblant d'avoir des nausées en m'adossant sur le mur.

-Qu'est-ce qui t'arrive ? Me demande aussitôt Ami en posant sa main sur mon ventre.
-Non...non... c'est rien.
-Je vois bien qu'il y a quelque chose dis moi.
-J'ai faim Ami. Ça fait des jours je n'ai rien mangé. Expliquais je en m'asseyant sur le lit toujours en me tenant la tête.
-Oh. Marqua t'elle une pause. Repose toi, je vais essayer de te ramener à manger sans me faire prendre. Tu veux quelque chose en particulier ?
-Non. Mais fais vite, il faut que je te parles.

Elle sortit en courant du sous sol pendant que je me surpris à rire, les femmes sont apparemment trop sentimentale. Quand quelques minutes plus tard j'entendis ses pieds, je repris à nouveau mon sérieux.

Mes yeux ont faillit sortir de leur orbites en voyant le long plateau qui contenait du bolognaise, de la boisson, des fruits, de l'eau et du gâteau comme dessert.

-Je n'ai jamais été aussi heureux de voir de la nourriture. Fis je en me redressant pour me mettre debout face à elle après qu'elle ait posé le plateau sur la table basse.
Je m'approchais aussi près de son corps que je le pouvais tandis qu'elle semblait très perturbée.
-Qu'est..... qu'est-ce....que....tu....fais ? Bégaya t'elle.
-Tu me plais beaucoup Ami, je....je...ne savais pas comment te le dire parce que...eih bien...je me disais que tu étais beaucoup trop belle pour moi. Puis quand tu m'as fait ce coup là dans la cuisine, j'ai été super énervé envers toi et j'ai voulu en profiter pour t'oublier ensuite aujourd'hui en sortant de la maison, je n'avais que toi dans la tête et ça malgré mes multiples problèmes. Et là...je...je...me suis dit que si je revenais dans la maison, tu...tu seras la première personne à qui je vais parler pour te faire parti de mes sentiments. Vu que tu étais avec tes collègues, j'ai menti sur le motif afin qu'elles ne se doutent de rien. Je ne peux plus contenir ce que je ressens.. et là je suis entrain de...de... bégayer comme un con devant toi. Mentis je dans la plus grande des crédibilités. Je...veux tellement que tu sois à moi Ami. Rien qu'à moi. Je t'aime.
-.......

Elle me regardait toujours sans rien dire.

-Dis quelque chose s'il te plaît. Dis je cette fois-ci en passant mes bras sur ma taille.

-Qu'est-ce qui me dit que tu ne fais pas ça juste pour que je te ramène chaque jour à manger ?
-Quoi ? Tu penses vraiment que c'est pour...mais tu es sérieuse là ? Je fais un effort surhumain pour te parler de mes sentiments et tu penses....que...que..... Putain vas y sors de ma chambre tu m'as énervé.
-Momo je....
-Sors de ma chambre et ramène ton plateau avec toi si tu crois que c'est ce qui m'intéresse. Allez va t'en ! Hurlais je presque en jouant l'homme blessé dans son égo.

Heureusement que dans le sous sol je peux même mettre de la musique à fond sans que ça ne s'entende à l'étage à cause des murs particuliers, heureusement.

-Calmes toi.

Elle esquissa l'ombre d'un sourire joyeux avant de m'approcher à nouveau, elle passe ses bras derrière ma nuque avant de m'embrasser. Choqué que les choses se passent aussi facilement, je mis du temps avant de répondre à son doux et agréable baiser.

-Moi aussi je t'aime Momo et moi aussi je veux être avec toi.
-C'est vrai ? Demandais je avec un sourire.
-Oui. Avoua t'elle timidement en se détachant de mon emprise. Bonne nuit. Rajoute t'elle en sortant.
-Je passerais certainement la plus belle nuit de toute ma vie vu que je suis en couple avec toi. Répondis je avant qu'elle ne ferme la porte.

La cuisinière est dans ma poche. Reste plus que la lingère et la femme de ménage. Pensais je en prenant une bouchée de mon somptueux dîner.
J'aurais tellement aimé rencontrer Habib beaucoup plus tôt.

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L'insaisissable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant