Chapitre 15 :

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En très peu de temps, le décès de mon père a fait le tour des journaux télévisés et des réseaux sociaux. Chacun donnait son témoignage sur la bonté de mon père et c'est avec une surprise débordante que je découvris que mon père avait fait construire un orphelinat, un centre d'aide humanitaire ainsi qu'une mosquée et trois puits dans des villages différents. Je voyais des personnes pleuraient en avouant sa gratitude, sa bonté et sa gentillesse sans égale avant de terminer par des invocations formulées en sa faveur pour que la terre lui soit légère. Ses élèves militaires et soldats se sont tous chargés à l'unanimité de sa cérémonie funèbre car ils m'ont convaincu de ne rien donner. Je n'ai jamais vu autant de monde que lorsqu'on l'accompagnait à sa dernière demeure. Et je n'ai jamais autant ressenti de la souffrance que durant cette période où je dû m'habituer de son éternelle absence sur cette terre et à ma plus grande stupéfaction Mademoiselle Ndiaye a toujours été là pour me consoler, chaque jour elle venait me voir pour prendre de mes nouvelles et je dois avouer que j'ai un peu profiter de la situation pour l'embrasser et elle ne m'a pas repoussé. Au fil de la semaine, notre relation est devenu un peu ambigu, le soir je l'appelais soit disant que j'étais pas bien alors qu'en réalité je l'a voulais elle. Ainsi je suis parvenu à faire de moi son meilleur ami malgré qu'elle soit un peu réticente des fois à cause de Issa qui d'après elle n'arrêtait pas de lui donner des cadeaux en guise de demande de pardon mais bref au moins, je suis arrivé à la tutoyer et à l'appeler par son nom donc c'est déjà ça. Il en était de même pour Ami et pour Dada qui, elle, de son côté me faisait oublié ma peine en m'offrant son corps à chaque fois que j'en avais besoin.

Un mois s'était écoulé, j'avais eu mon permis le plutôt que possible et une vingtaine de voitures qui m'étaient confiées ont été vendues avec des bénéfices inespérés. Quant aux bénéfices acquis, ils sont à des prix extraordinairement avantageux. Je me suis révélé être un négociant superbement fiable, habile et chanceux sans recourir à marchander de façon interminables. Comme je le pensais, je change de voitures comme je change de vêtements et je ne peux demander quelque chose de plus. Bon les voitures ne sont certes pas à moi mais au moins j'en retire un très grand bénéfice et puis la Sénégalaise de L'automobile m'a offert un Porsche Panamera Turbo qui se trouve actuellement dans mon garage.

Ainsi les aventures d'une nuit s'enchaînent à n'en plus finir. Apparemment, une belle barbe, un beau corps, un beau sourire, de beaux habits, une belle voiture, quelques billets et les femmes tombent à vos pieds. Pas une pour rattraper l'autre : elles sont toutes matérialistes ou tout simplement amoureusement de moi. Haha !

-Allez réveilles toi Aminata ! Prends tes habits et déguerpis ! Il est déjà une heure. Réveillais je la fille avec qui j'ai passé la nuit.
-Mon prénom est Monica. M-o-n-i-ca.
-Monica, amina, fatimata....peu importe ! Allez hop, debout ! Avant que ma tante ne te vois.

Elle s'étire longuement avant de dandiner nue devant moi jusqu'au toilette pour sûrement se débarbouiller le visage ensuite elle s'habille à la va vite sous mon influence autoritaire. Je lui donne 100.000f et elle s'en va par la porte de derrière.

Ensuite, je pris mon bain et m'habille simplement en relax avec un ensemble jogging gris, je mis ma casquette noir et mes Balenciaga noir. Je me parfume au même moment où Ami me ramena mon petit déjeuner.

-Bonjour ! Comment va le morale aujourd'hui ?
-Trés bien ! Je tiens le coup rien qu'en te voyant. L'embrassais je.
-Beau parleur. Souria t'elle.
-On se demande comment ne pas l'être devant une demoiselle aussi jolie.
-Bonne journée ! S'en va t'elle pendant que je lui faisais un clin d'œil.

Ami, elle m'etonnera toujours avec sa réticence. Je vais devoir trouver une solution pour me l'approprier et pour qu'elle comprenne que je suis sérieux. Notons l'ironie. Dis je à moi même.
C'est avec un sourire joyeux que je pris mon petit déjeuner dans mon chambre qui dans quelques heures ne sera plus la mienne car je vais devoir changer les règles et le déroulement de cette maison. Je crois avoir laissé assez de temps entre le décès de mon père jusqu'à maintenant. Durant ce temps là, j'ai fait comme si de rien et que je n'étais au courant de rien : je reste dans mon coin quand je suis à la maison laissant Anta diriger celle-ci comme bon lui semble. La première fois qu'elle m'a vu garer une voiture devant la maison, elle a faillit craché son cœur. Je n'ai jamais autant rigolé que ce jour là. Elle ne savait pas que le pire restait à venir, la pauvre !
Le plus choquant dans tout ça c'est que je n'ai jamais vu Anta faire couler ne serait-ce qu'une goutte de larmes au contraire, elle recevait avec grand plaisir l'argent qu'on lui donnait en jouant à la femme malheureuse qui venait de perdre son mari et tout cela se passait sous mon œil attentif : vraiment celle là je l'attends de pieds fermes. Parcontre sa fille, Salma était inconsolable. Elle a tellement pleurer qu'on a du la sortir de la maison pour quelques temps afin qu'elle se ressaisisse mais ce n'est pas pour autant que j'ai eu pitié d'elle hein, à vrai dire je m'en foutais pas mal de sa souffrance, elle me dégoûtait plus qu'autre chose. Néanmoins je dois avouer qu'elles ont été très choquées d'apprendre la mort de mon père par le biais d'un journal télévisé.

L'insaisissable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant