Chapitre 32 :

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Je me relève du lit pendant qu'elle était toujours recroquevillée sur le lit entrain de pleurer. J'ai essayé de la calmer par tous les moyens mais rien y fait, elle dit qu'elle a toujours mal pourtant j'aurais juré être très doux avec elle. 
Et puis la voir dans un si mauvais état ne pouvait que me rendre gêner. Je suis la raison de sa douleur et je suis incapable de la consoler. Qu'est-ce qui peut me rendre bien plus gêné que ça ?

Lorsque je fus debout, je remarquais qu'il n'y avait pas de tâche de sang. Bizarre, j'aurais donné ma main à couper qu'elle était vierge oui j'en suis sûr et certain. À moins que......Non. non. Astarfiroulah d'avoir oser penser ça d'une femme comme Oumou Salama. Je secoue légèrement la tête pour me sortir cette idée avant d'aller réchauffer l'eau pour qu'on puisse faire nos grandes ablutions. Ceci étant fait, je retourne la voir dans la chambre toujours sur la même position.

-Chérie. Dis je en m'approchant d'elle. Viens on va aller faire notre ghusl. J'ai réchauffé l'eau, cela te fera sûrement du bien. Ensuite je te ferais un massage si tu veux.
-Non....je...je...appelle moi Rahma, elle...elle pourra m'aider. Dit elle difficilement.
-Voyons Oumou nous sommes au beau milieu de la nuit et puis je veux prendre soin de toi, moi même. Quel genre d'homme serais-je si je laisse la femme d'un autre effacer tes larmes ?
-....
-Écoute je sais que tu es encore très pudique alors si tu veux je peux éteindre les lumières de la salle de bain et de la chambre, il y aura que la petite veilleuse au coin qui nous laissera entrevoir quelque peu dans le noir mais pas beaucoup.

Elle fit oui de la tête.

J'étais sur le point de le faire lorsqu'elle me dit :

-Je ne comprends pas, pourquoi... pourquoi..j'ai...pas...fait....couler de....sang. Je me sens...si contrarié.
-Je suis sûr que tu étais vierge et que c'était la première fois pour toi. Moi aussi je ne comprends pas mais c'est pas grave, je ne doute pas de toi mon amour. Calmes toi d'accord ?
-Est-ce que tu me fais confiance ?
-À 100% ma chérie. Arrêtes de pleurer s'il te plaît. Effaçais je ses larmes.

J'éteignis les lampes comme proposé et je l'aide à se relever puis je la porte pour la ramener à la salle de bain. Nous fimes nos grandes ablutions. Elle s'habilla ensuite en sous-vêtements avant de s'allonger sur le lit.
Je lui fit un massage sensuel et réconfortant avec du beurre de Karité et de Coco en récitant de façon apaisant la Sourate Ar-Rahman, avant que je ne finisse elle s'était déjà endormi. Je souris fièrement avant de relever la couverture sur elle. Je me lave les mains puis je la rejoins au lit, elle dormait très profondément. En voulant changer de position, elle se retourne et pose sa tête sur mon torse, ce qui me fait sourire. Je passe mon bras sur son épaule en jouant avec ses cheveux.

Dieu sait que j'étais incapable de décrire le bonheur qui m'habitait. Pour la première fois depuis longtemps je pouvais faire ce que je voulais avec une femme sans risquer le feu de l'enfer réservés aux fornicateurs. Pour la première fois je pouvais dormir en paix sans avoir peur de mourir dans cette situation. Pour la première fois je pouvais avoir du plaisir tout en récoltant des hassanats. Soubhan'Allah.
Je jure par Celui qui détient mon âme dans Sa main que je prendrais soin de ma femme, je veux répondre fièrement le jour où Allah me demandera comment ai-je été avec cette dernière. Elle sera ma femme, ma fille, ma mère et ma grande sur. Et je la traiterais avec chacune de ces appellations quand il le faudra In Sha Allah. Pensais je amoureusement avant de l'embrasser sur le front.

Je fais des invocations pour elle et pour moi avant de m'endormir. Quelques heures plus tard, mon alarme sonna pour la prière de Fajr.

-Alhamdoulilahi Lazi Ahyana Bahdama Amaatanaa Wa ileyhi Noushour. Dis-je avant de reveiller ma femme très doucement. Lèves toi, c'est l'heure de la prière.

L'insaisissable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant