Chapitre 18 :

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-Justement je suis là pour répondre à tes questions et pour éclaircir les choses entre nous. Laisse nous rentrer s'il te plaît !
-Mon oncle et ma tante sont là !
-C'est exactement ce que je voulais. Répondis je.
-Entrez donc et fermez la porte derrière vous.

Nous rejoignons le salon et nous y trouvons effectivement son oncle et sa tante. Ils étaient tous les deux silencieux et j'en déduis alors que Nancy les avaient sûrement dit quelque chose.
On les salua avant de prendre place.

-Si je suis là c'est pour éclaircir une chose en particulier et j'aimerais s'il vous plaît toute votre attention car je ne crois pas pouvoir me répéter. Dis je.
-On t'écoute ! Rétorque son oncle en me regardant droit dans les yeux.
-Ok. Issa et moi avions toujours été rivales durant nos études. On cherchait toujours à être meilleur que l'autre et on ne s'est jamais apprécié. Un beau jour, j'ai eu une altercation avec lui et ça m'a fait mal dans ma fierté d'homme alors je me suis dit que j'allais frapper là où ça fait mal en sortant avec sa propre sœur puis j'ai accidentellement découvert que tu étais sa copine. Pour pouvoir accès à toi, j'ai joué de mon atout pour séduire Fama et comme elle était naïve je lui ai demandé de faire en sorte qu'Issa commet ne serait-ce qu'une tromperie avec elle après avoir créer un prétexte bidon. Ensuite bien qu'Issa soit très amoureux de toi, il y a succombé. Ce n'est pas une excuse, je l'avoue mais au moins je peux savoir que cela lui a suffit pour réaliser à quel point il t'aimait. Et si depuis votre séparation, il n'a jamais baissé les bras pour te récupérer c'est très certainement parce que tu es tout pour lui même si je trouve que l'amour est complètement absurde. Fis je d'un façon dégouté. En résumé, je ne t'ai jamais aimé Nancy, tout ça c'était pour atteindre Issa et pas plus. Terminais je mon monologue.
-Pourquoi tu es venue en parler que maintenant ?
-Parce que ce n'est que maintenant qu'il est venu personnellement me demander de lui laisser reconquérir sa copine à nouveau.
-Et pourquoi as-tu céder aussi facilement à la demande de Issa qui n'était nullement ton ami ? Questionne à nouveau son oncle sur un ton très sérieux.
-Je me suis dit que je n'allais pas lui gâcher une chance que moi je ne saisirais jamais.
-Alors pendant tout ce temps, tout ce que tu disais c'était du faux Momo ? Demande Nancy.
-Malheureusement oui.
-Tu es vraiment un connard, un salop et un très beau menteur Momo. Gâcher une relation qui allait aboutir à un mariage et duper une femme juste pour une vengeance ? Tu me déçois. Tu es minable, égoïste et sans cœur. Se mit elle à m'insulter sans que je ne lui répondes.
-Je n'ai plus rien à faire ici. Je vais vous laissez. Fis je en voulant me lever.
-Attends. Qu'est-ce qui me dit que tout ça n'est pas un coup monté par vous deux ? Est-ce que ce n'est pas juste une excuse pour qu'Issa récupére Nancy parce que ça n'a pas marché avec une autre ?
-Fama dirait exactement ce que je viens dire. Elle est la preuve que tout ce que je dis est vrai. Madame si votre nièce passe à côté d'un homme comme Issa, je crains qu'elle ne finisse avec un homme comme moi et dans ce cas là elle souffrirait énormément. Passez une bonne soirée. Hochais je la tête avant de m'en aller mais son oncle me rattrapa.

-Attends Momo ! Dit il devant sa porte.
-Oui ? Me retournais je pour lui faire face.
-Tu as finalement suivit mes conseils à ce que je vois !
-En effet. Soupirais je.
-Tu as quel âge ?
-29 ans. Pourquoi ?
-Pour rien. Je me suis que peut être il serait temps que tu te poses. Chaque jour que Dieu fait, je regrette mon passé, je regrette de t'avoir conseillé de cette façon et chaque jour je m'en veux.
-Pourquoi me dites-vous tout ça ? Je veux dire cela ne me regarde pas.
-Momo, ma punition pour toutes ces années est de ne pas pouvoir engendré. Regarde moi, je suis seul, je n'ai pas d'enfants et le pire c'est que j'entraîne ma femme avec moi dans cette condamnation. As-tu pensé quel serait le tien ?
-À vrai dire mon plus beau cadeau serait de ne pas pouvoir engendré. Je n'aime pas les enfants. Avouais je.
-S'il te plaît, ne fais pas le con. Penses à ce que je t'ai dit !
-Passez une très bonne fin de soirée. Répondis je pour entrer dans ma voiture.

L'insaisissable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant