L'insaisissable.

Chapitre 13 :

-Je vais rentrer ! Se détacha t'elle de moi. Et je vais renvoyer cette traitesse.
-Non. Ne vous laissez pas abattre par ce qui vient de se passer. Et puis pourquoi renvoyer Fama ? Soyez professionnelle, montrez leur que cela ne vous atteint pas plus que ça même si c'est le cas.
-Comment voulez que je reste ici Monsieur Diop ? J'ai besoin de digérer la mauvaise nouvelle et de me changer d'idée. Je ne peux pas travailler dans ces conditions là, je ne peux. Je ne peux pas. Pleura t'elle encore.

T'el un gentleman, je lui offris à nouveau mes bras.

-Il n'était pas comme ça. Souffa t'elle. Non, il ne l'était pas.

Bon je commence vraiment à en avoir marre de l'entendre parler de son couple et ce qui me déplaît le plus c'est qu'actuellement, elle est entrain de tacheter ma chemise avec ses larmes et son maquillage putain. J'espère simplement que je n'aurais pas fait tout ça pour rien. Cependant je jugeais nécessaire de me détacher innocemment d'elle avant de lui proposer de s'asseoir et de lui donner à boire.
Pendant ce temps là, je m'asseyais en face de sa chaise en effaçant à l'aide du mouchoir son jolie visage endolori de larmes. Quand elle finit de boire, elle me tendit le verre que je déposais un peu plus loin et heureusement cela lui a plus ou moins suffit pour qu'elle se calme.

Nos yeux se croisent pendant un vif moment puis elle baisse la tête. Je me surprends à sourire parce que je l'intimide et en plus je joue très bien mon rôle de gentleman. Faut se l'avouer.

-Je suis désolée pour votre chemise. Rompa t'elle le silence qui semblait être gênant pour elle.
-Ce...ce...ce n'est pas grave ! Mentis je. Vous voir sans larmes en valait la peine.
-Je me demande ce qui se serait passé si vous ne m'aviez pas dit la vérité.
-En réalité j'ai regretté mon acte aussitôt après vous avoir vu dans un état pareil. Je ne savais pas que c'était aussi sérieux entre vous deux sinon je ne l'aurais jamais dit. Je suis vraiment désolé, excus.....
-Non. Non. Ne dîtes pas cela. Je vous jure qu'au contraire vous m'avez rendu un très grand service. Je suis ravie que vous m'ayez tout dit.
-Sérieusement ?
-Oui. Mieux vaut tard que tard que jamais.
-Est-ce... est-ce que vous croyez que vous pourriez l'oubliez ?

Elle lève la tête pour sûrement voir dans mes yeux le motif de cette question avant de me faire un signe de la tête que non.

-Je ne pense pas. Joua t'elle avec ses doigts. Je l'ai vraiment aimé et je l'aime toujours mais je ne sais pas de quoi est fait le lendemain. Je verrais ce que mon destin me réserve. Pourquoi avez-vous posé la question ?
-Pour rien. Dis je simplement en détournant la tête. Je crois que je vais aller dans mon bureau pour préparer mon discours et les dossiers. Me levais je en regardant ma montre. La réunion va bientôt commencé. Vous allez finalement rentré ?
-Je devrais ?
-Voyez-vous ce qu'est une classe sans professeur ?
-Oui, la catastrophe absolue ! Hocha t'elle la tête.
-Telle serait le cas si vous vous absentez au sein de votre entreprise. De plus vous avez attendu cette réunion depuis très longtemps, ne lui tournez pas le dos maintenant que l'occasion se présente à vous. Ne confondez pas privée et professionnelle car elles ont des chemins divergents.  Si l'un empiète sur l'autre, je vous laisse deviner le résultat.
-Merci. Souria t'elle sincèrement. On se revoit à la salle de réunion alors ?
-À tout à l'heure. Sortais je de la pièce et qui est-ce je surprends entrain d'écouter la conversation ? Bien évidemment c'est Fama.

Je referme la porte avant que Nancy ne nous voit puis je lui demande de me suivre dans mon bureau sous le regard attentif de ma secrétaire.

-Pourquoi est-ce que tu écoutais à la porte ? Demandais je une fois dans mon bureau.
-Je ne sais pas. Pendant un moment, j'ai pensé que tu t'intéressais à la PDG et que tu t'es juste servit de moi alors j'ai voulu.....
-En plus de m'avoir fait un sale coup hier, tu veux m'accuser à tord et à travers sous prétexte que je me suis servi de toi Fama ?