L'insaisissable.

Chapitre 31:

-Alhamdoulilah ! Dis-je en rejoignant la chambre. Je retrouve Oumou Salama assise au bord du lit, elle n'avait plus ce pagne lourd sur la tête. Elle avait parcontre la tête baissée et jouait nerveusement avec ses doigts comme elle avait l'habitude de le faire lorsqu'elle était nerveuse. Elle tremblait légèrement et je pouvais apercevoir une goutte de larme traversait sa joue. Elle l'effaca aussitôt.
Elle savait que j'étais là car elle m'a entendu fermer la porte de la chambre cependant elle n'avait toujours pas eu de réaction. Ce que juge d'ailleurs très normal, elle est innocente, elle n'a jamais vraiment rencontré d'homme avant moi et c'est aussi la première fois qu'elle reste seule dans une pièce avec un homme.

Je m'avance lentement vers elle, je mis docilement ma main droite sur le devant de sa tête et j'invoque à voix inaudible :  Ô Allah! Accorde-moi les bienfaits pour lesquels cette femme est créée et préserve moi des méfaits pour lesquels elle est créée. Amine. Dis je en enlevant ma main. Ensuite je fais suivre cela de versets protectrices.

Je m'agenouille près d'elle avant de prendre ses douces et petites mains dans les miennes.

-Il s'avère que je ne connais absolument pas grand chose du mariage pour ne pas dire rien mais je connais la Sounnah et les règles. Je te promets Oumou Salama d'être le meilleur homme pour toi, je ferais tout pour que tu ne regrettes pas d'avoir quitter la maison de ton père pour rejoindre ma maison. Et je...je...veux pas que tu sois triste ni mal à l'aise avec moi. À partir d'aujourd'hui, il y a plus de mal à ce que nous nous rapprochons, c'est bon maintenant je te suis halal et tu m'es aussi halal. J'essaierais d'être parmis les meilleurs époux du monde car je veux répondre fièrement le jour où Allah me demandera comment ai-je pris soin de la personne qu'Il m'a confié. Je copierais du mieux que je peux, le comportement qu'avait le Prophète Saws envers ses épouses. D'accord ?
-Oui. Et je ferais en sorte de copier notre mère Khadija (r.a.)
-Non, cette fois ci je veux que tu me regardes et que tu me le dises droit dans les yeux.
-D'accord. Me regarde t'elle avec le visage larmoyant. Je suis très contente d'être ton épouse. Je suis juste un peu triste parce que j'ai quitté la maison dans laquelle j'ai toujours vécu mais ça va.
-Ah oui c'est normale mais face à moi tu as quand même de la chance hein Oumou Salama. Toi au moins In Sha Allah tu continueras à voir tes parents et à les parler. C'est difficile, je l'avoue mais pense à moi qui suis orphelin et qui n'est plus personne.
-C'est vrai. Je suis désolée. Tu as raison. Excuse moi ! Pose t'elle une main sur ma joue.
-C'est pas grave ! Je t'ai toi non ? Au fond j'ai jamais vraiment eu d'amour maternelle donc j'espère en recevoir maintenant que je suis marié à toi.
-Pas de soucis ! Rigole t'elle.
-Alors qu'est-ce qu'une mère doit faire à son enfant qui a faim ? La taquinais je en lui touchant la poitrine.
-Soubhan'Allah.
-Oh ! Oh ! Oh ! Maintenant il y a plus de ça entre nous hein, tu es à moi. Ça m'est légal. Dis je en posant mes mains sur sa taille.
-Hum.

Au moins, elle cessait petit à petit de frissonner et de trembler alors c'est déjà ça.

-Tu sais ce que j'ai envie de faire là ?
-Non ! Dit elle en mettant une main devant son visage.

Je l'enlève avant de l'embrasser. Elle savait pas comment s'y prendre mais comme elle était très douce et réceptif, elle finit par apprendre très vite. Je mis un terme au baiser.

-Qui êtes vous ? Et qu'avez-vous fait de Oumou Salama ? Demandais je en rigolant pendant qu'elle souriait. Et puis comment ça se fait que tu aies les lèvres aussi douce hein toi ?
-Laisse moi tranquille ! Rit elle.
-Bon, viens on va prier les 2 unités surérogatoires ? Regarde ce que tu m'as fait faire avant la prière même.
-Oui bien-sûr c'est de ma faute ! Lève t'elle les yeux au ciel, amusé.

Je ramène les deux tapis identiques mais en couleur différente, moi j'en avais un en blanc et pour elle en un noir.

-Pourquoi en noir pour moi ? Tu ne me souhaites donc pas de bonnes choses dans mon mariage ? Me taquine t'elle.
-Ah alors comme ça, toi aussi tu fais des blagues ? Souris je.
-À croire que ta maladie est contaminante.
-Oui je vois ça. Viens on va échanger de tapis si tu veux.
-Oui j'aimerais bien avoir le blanc s'il te plaît. C'est plus jolie je trouve.