Étant donné que je ne parlais pas et que je le fixais comme si j'avais vu une momie devant moi, il me tendit la main que j'empoignais avec une petite appréhension.
-Asseyons nous ! Me dirige t'il vers le canapé.
-Merci.
-Je vais être franc avec toi comme je l'ai été avec ton père.
-Ok. En réalité j'a..........
-Je n'ai pas encore terminé. Je te demanderais s'il te plaît de faire preuve d'un peu d'éducation.
-Je suis désolé mon oncle ....
-Pour toi ce sera Monsieur Diagne. Me coupa t'il une nouvelle fois.Je crois réellement que cet homme ce n'est personne d'autre que mon père, il doit sûrement revenir de l'au-delà. Cette pensée me fit sourire.
-Il y a t'il quelque chose de drôle dans ce que je dis ?
-Euh non...non.. c'est juste que vous ressemblez beaucoup à mon père.
-J'ai l'impression que tu ne me prends pas au sérieux ou est-ce que je me trompes ? Demande t'il d'une voix qui me fit très peur, je dois l'avouer.
-Pas du tout ! Je ne sais pas ce......
-Sors de la maison ! Me dit il.
-Quoi ?
-Sors.immediatement.de.ma.maison avant que je ne te refasses le portrait. Se leva t'il.Je me levais à mon tour, me demandant qu'est-ce que j'avais bien pu faire pour qu'il veuille me renvoyer.
-Pouvez vous me dire ce qu'il se passe je vous prie ? Demandais je.
Là, je crois qu'il a vu rouge car il m'a prit par le col de ma chemise avant de me couler violemment au mur. Je ne sais pas ce qui m'a prit mais je voulu me débattre et j'ai été drôlement surpris qu'il ne bougea même pas d'un poil.
Mais il est blindé ou quoi ?-C'est bon... c'est..c'est bon. Je rends les armes. Soufflais je.
-Bien. Me lâcha t'il. Je ne tolère pas parler à une personne qui pense à autre chose et qui n'en a rien à faire de ce que je dis. Ton père avait raison quand il disait que tu restais à désirer comme beau fils et je comprends pourquoi il m'a confié d'atténuer l'éducation que tu as mais ne t'inquiètes, on va bien s'entretuer toi et moi si tu veux continuer sur cette lancée. Sur ce, sors de ma maison et reviens quand tu seras sérieux jeune homme.Sans rien dire, je pris le chemin de la porte. Et une fois que je dépassais la devanture, je mis à murmurer toutes sortes d'injures.
-Non mais quelle pourriture ce vieux !
-J'imagine que tu parles de mon père. Me dit une voix masculine.Je relève la tête pour faire face à un jeune homme qui était très certainement de mon âge et qui ressemblait que de très peu à Monsieur Diagne. Physiquement il était légèrement plus costaud que moi, ce qui est évident étant donné la morphologie de son père et il était habillé d'un qamis, signe qu'il venait peut-être de la mosquée.
-Je suis désolé mais oui. Avouais je.
-Non, c'est pas grave ! Souria t'il. Je devines que tu as fait une chose que tu ne devais pas faire.
-Apparemment oui.
-Qu'est-ce que tu as fait ?
-Il m'a demandé de revenir quand je serais sérieux car j'avais un peu les pensées ailleurs pendant qu'il me parlait.
-Il est stricte mais pas méchant tu verras. Me tapotte t'il les épaules.
-Enchanté de faire ta connaissance, Momo. Lui tendis je la main.
-Ah c'est toi le fameux Momo. Enchanté tout de même, je m'appelle Abou Bakr.
-Bon je vais y aller vu que j'ai été renvoyé comme un employé.
-Bienvenu chez moi. Rit il.
-Dis, il est toujours comme ça ton père ?
-Malheureusement avec nous oui mais pas avec les autres. J'imagine que c'est parce que tu vas peut-être intégrer la famille, qu'il réagit comme ça avec toi.
-Pfff !
-C'est sa manière à lui de te souhaiter le bienvenu.
-Alors mon père meurt et m'envoi dans une maison où il y a son sosie fois mille. Au fait elle où est ta sœur ? Puis-je la voir ?
-Me mets pas dans de sales draps. Si je te laisse voir ma sœur sans l'approbation de mon père, c'est comme ci je me jettais volontairement dans la gueule du loup.
-Ok. Je reviendrais demain alors. Soupirais je.
-Non tu reviens quand tu seras sérieux. Se moqua t'il.
-Oh tais toi. Répondis je de façon agacé avec un sourire avant d'entrer dans ma voiture.
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L'insaisissable.
General FictionIl était une fois, un fils conçut exprès pour l'argent...... ##Tous droits réservés.##