Chapitre 09 :

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Il était 18 heures lorsque je quittais l'entreprise après avoir jouer l'homme parfait auprès de Fama durant le reste de la journée afin de paraître plus crédible concernant notre relation d'amour. Mis à part ça, j'avais reçu une prime de récompense pour avoir convaincu la sénégalaise de l'automobile à coopérer avec nous. Mademoiselle Ndiaye m'avait donné une enveloppe de 400.000f et je me demande ce que serait mon salaire mensuelle si ma prime est aussi élevé ( à mes yeux ).

-Bonjour Papa ! Saluais je ce dernier le trouvant assis sur sa chaise dans le hall de la maison.
-Bonjour Momo. Où est-ce que tu as passé la journée habillé comme un président ? Me demande mon père.
-J'étais sorti. Répondis je simplement. Au fait Papa je peux savoir quelle sera le tournure de ma vie si jamais je trouve un bon travail ?
-Lorsque tu auras un travail Mo, tu seras libre de faire ce que tu veux sans que personne ne soit à tes pieds. La liberté.
-Tout ce que je veux ?
-Oui tout ce que tu veux. Pourquoi me poses tu cette question ?
-Parce que j'ai un travail.
-Arrêtes tes blagues. Souria t'il narcissiquement.
-Je te jure que j'ai un travail dans l'entreprise Commerciale et Industrielle Sénégalaise. J'en suis même le Directeur Général euh oui tu as bien entendu pa, le directeur général.
-Tu es sérieux Momo. Comment est-ce possible ?
-Oh c'est une très longue histoire. Retiens juste que désormais je ne chôme plus. Voici ma prime ! Lui tendis je l'enveloppe.

Toujours stupéfait, il eut du mal à faire passer la nouvelle avant de saisir l'enveloppe. Il l'ouvre pour regarder la somme que contenait cette dernière avant de sourire et de me la tendre à nouveau.

-C'est pour toi papa !
-Non Momo je n'ai pas besoin de cet argent et tu le sais.
-Il faut que je te rendes la monnaie de ta pièce pour tout ce que tu as fait pour moi.
-Tu viens de me le rendre Momo. Désormais tu ne me dois plus rien. Le seul fait que tu aies obtenu un travail me fait chaud au cœur et cela me suffit. Tu me rends fier. Se leva t'il pour poser sa main sur mon épaule. J'attendais ce moment depuis tellement longtemps mon fils.
-Je suis désolé pour tout l'insolence dont j'ai fait preuve ces temps ci. M'excusais je en rangeant l'enveloppe dans ma poche.
-Finalement ça en vaut le coup. Souria t'il avant de me faire un câlin d'homme suivit d'une tappe.
-L'homme est un apprentit, la douleur est son maître. Nul ne le sait tant qu'il n'a pas souffert. Haussais je les épaules.
-Félicitations mon fils.
-Merci beaucoup. Bon je vais me reposer un peu. À tout à l'heure.
-Oui à tout à l'heure ! Et j'aimerais te voir pour te parler. Dit il d'un air sérieux.
-Ça va ?
-Quand on a Allah et son Prophète Sws dans son cœur, on va toujours bien Momo quoi qu'il arrive.
-Tu veux qu'on parle tout de suite peut être ?
-Non. Plus tard. Dit il fermement.
-D'accord. Je reste à l'écoute donc. Rétorquais je en rentrant.

Ensuite je me dirigeais directement dans ma chambre, je trouvais cette dernière proprement rangé et nettoyé, j'en juge donc que Dada avait bien fait son travail.  Sans plus attendre j'allais prendre mon bain avant de m'habiller en short et sous-vêtements simple puis je m'affalais sur mon lit avant de m'endormir juste après. Quelques heures plus tard, je sentis des mains me caresser le visage, j'ouvrais l'oeil et vis que c'était Dada. Je passais une main sur mon visage avant d'aller me rincer le visage et de me brosser les dents.

-Qu'est-ce qu'il y a Dada ? Demandais je en m'essuyant à l'aide de ma serviette.
-Je voulais juste savoir comment s'est passé ta journée.
-Ça s'est très bien passé. Je suis embauché. Souris je.
-Non. Dit elle avec la bouche en forme de ''O''
-Si, l'intellectuel que je suis a séduit le poste de DG.
-DG ?
-Oui DG. Ne mériterais je pas une petite récompense pour ça bébé ?
-Hum. Quel genre de récompense ? Fais t'elle semblant de ne pas savoir.
-Celle là. Fis je en l'embrassant après l'avoir jeté sensuellement sur le lit.

Ce qui doit arriver, arriva. Et comme cela ne semblait pas m'être suffisant, je lui proposais une douche qu'elle accepta sans hésiter. De ce fait, j'eus passais la plus belle fin de soirée de ma vie.

-Seigneur. Fit elle en boutonnant sa chemise. Et si jamais je tombe sur la patronne, que vais-je lui dire ?
-Excuse moi ma chérie mais tu ne pensais pas à cela quand on.....
-Oh c'est bon tais toi Momo. Me tapa t'elle légèrement à l'épaule.
-Bon d'accord. D'accord. Mais déstresse un peu, rien ne t'arrivera. L'embrassais je au front. Pense positivement et tout ira bien mon amour.

Elle haussa les yeux au ciel avant de sortir après plusieurs secondes d'hésitations. Je change donc les draps puis j'en mis un autre. En ouvrant l'armoire, je remarquais que j'avais plusieurs habits sales rangés dans un coin. Il fallait que je parle à la lingère au plus vite mais maintenant que j'y pense, j'ai un travail. Elle peut très bien me les laver sans que je n'ai à jouer avec elle. De plus ce n'est que temporaire car si jamais j'ai envie de plus avec elle eih bah je ferais comme j'ai fait avec les autres bonnes : la draguer. Cependant avant de lui donner l'ordre de laver mes vêtements à partir d'aujourd'hui, il faudrait d'abord que mon père parle au personnel de la maison à propos de mon changement de statut dans cette maison.

D'un pas décidé, je partis à la recherche de mon père lorsque j'aperçus Ami, seule, dans la cuisine entrain de cuisiner le dîner, j'en profitais pour entrer et fermer aussitôt la cuisine à clé. Ce qui m'était favorable dans mon infidélité c'est que chaque bonne avait sa place où elle travaillait. Pendant toute la journée, elles étaient toutes séparés à l'exception de quand elle prenait leur repas ou la nuit quand elle avait fini leur travail.

Quand Ami me vit, elle se mit à sourire instantanément.

-Bonsoir à la femme de ma vie. Je ne savais pas que tu avais des fossetes. L'embrassais je dans son cou.
-Bonsoir Momo. Comment s'est passé ta journée ?
-Super bien mon bébé. J'ai fait du bon boulot et on m'a embauché aujourd'hui même.
-C'est vrai ? Ah je suis contente pour toi. Tu le mérites vraiment.
-Merci. Que prépares tu pour le dîner de ce soir ?
-Du bolognaise.
-Hum, en tout cas, ça sent bon. Tu me cuisineras des plats comme ça quand on sera marié hein !
-Quand on sera marié, je ferais tout ce que tu voudras. Réplique t'elle. Tu seras le chef.
-Comment ça je serais le chef ? Mais je suis le chef même en ce moment où je te parle.
-N'importe quoi. Rigola t'elle.
-Dis que je suis le chef, allez dis le ! La chatouillais je de partout pendant qu'elle essayait d'étouffer son rire pour pas qu'on nous entende.
-Arrêtes Momo, on....on...va nous entendre.
-Seulement si tu me dis que je suis le chef ! La tirais je contre moi en posant mes mains sur ses douces joues.
-Tu seras le chef une fois que tu m'auras marié Momo et pas avant. Dit elle simplement.
-Donc qu'est-ce qu'on est en ce moment ?
-En couple. J'aimerais aussi que tu saches qu'il n'y aurait pas de deuxième chance.
-Tu me fais des menaces là ? Clignais je des yeux.
-Non. Je te préviens simplement. Dit elle avant de saisir le torchon pour nettoyer les rebords du lavabo de cuisine en me tournant le dos.

Je l'avoue, je le signe et je le confirme : Ami n'est pas la femme facile que je croyais avoir trouvé.

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L'insaisissable.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant